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QuackShot - Starring Donald Duck

Section Test.


I Love Donald Duck : Georgia Ou no Hihou
20/12/1991
Edité par Sega
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Quackshot Starring Donald Duck
19/12/1991
Edité par Sega
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Quackshot Starring Donald Duck
??/??/1991
Edité par Sega
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Console: Sega Megadrive
Genre:Plates-Formes
Développeur: Disney Interactive
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Sega Megadrive
Vidéo(s) commentée(s): 1
Photo de la boite de QuackShot - Starring Donald Duck
QuackShot - Starring Donald Duck, capture d'écran QuackShot - Starring Donald Duck, capture d'écran QuackShot - Starring Donald Duck, capture d'écran
Classique de la plate-forme sur Megadrive et coup de cœur de mon enfance, Quackshot est un jeu coloré, enfantin et néanmoins très amusant pour les joueurs matures que nous sommes. Sorti en 1991, le soft nous prouve que les titres de plate-forme estampillés Disney ont la forme aussi bien sur la 16-bit de Sega que celle de Nintendo.

Le pitch de départ (-/20)

Quackshot nous conte l’histoire de Donald qui trouve une carte indiquant l’emplacement du trésor d’une ancienne civilisation de canards aujourd’hui disparue. Aussitôt, notre héros se met à la recherche de ce mythique butin à l’aide de ses neveux Riri, Fifi et Loulou pilotes d’un flambant avion de tourisme rouge indispensable pour cette quête. En effet, Donald devra parcourir le monde entier du Mexique à l’Egypte, de Duckburg à la Transylvanie, d’un pôle à un autre. Malheureusement, le méchant Pete (Pat Hibulaire dans nos contrées) est lui aussi avide de richesse et fera tout pour contrer notre héros. J’ai tout fait pour rendre le récit le plus palpitant possible, promis. Je ne vous révèlerai pas la fin qui comporte son lot de rebondissements et de tromperies…je plaisante.

De la plate-forme classique mais pas déplaisante (16/20)

Une touche de saut, une de sprint et une d’attaque : un mot sur chacun de ces mouvements.

Les sauts prennent bien sûr ici une place primordiale. Loin d’être imprécis, on les maîtrise immédiatement. La touche permet également de traverser des tunnels étroits : en s’accroupissant et en utilisant la touche de saut, Donald rampe ce qui est indispensable dans certains passages. La touche de sprint permet à notre héros de courir et ainsi la longueur de ses sauts est décuplée. Il est aussi parfois utile de courir pour échapper aux pièges que réservent d’anciens temples façon Indiana Jones.

A quoi sert la touche d’attaque ? Donald n’est malheureusement pas aussi fort que le plombier moustachu de Miyamoto. Il ne suffit pas de rebondir sur les ennemis pour les éliminer. De plus, Donald est un pacifiste, il ne tue pas ses opposants lui, il les immobilise (c’est moins douloureux). Le seul moyen de se défendre pour le volatile est une arme qui lance plusieurs types de projectiles. Le premier est la ventouse. Jaune au début, puis rouge, puis finalement verte, elle sert à paralyser les ennemis momentanément. La rouge se colle au mur et notre héros peut rebondir dessus ce qui lui permettra de franchir de hauts murs. La verte s’accroche aux oiseaux, permettant au canard de s’y accrocher pour ensuite voler un court moment. Donald peut également lancer du pop-corn (et oui) qui cause plus de dégâts à courte distance mais qui est moins efficace à longue portée : un fusil à pompe en somme (dans un jeu Disney ?). Enfin, notre héros pourra balancer des bulles qui détruiront des murs, ne me demandez pas comment.

Tous ces mouvements répondent très bien ce qui fait de ce jeu un pur délice.

Des graphismes aux couleurs chatoyantes (16/20)

Quackshot est pourvu de graphismes assez fins aux couleurs vives dignes d’un dessin animé. La 16-bit de Sega permet ainsi de véritablement assister (et jouer) à un dessin animé interactif. Les arrière-plans ne sont pas toujours de qualité mais assurent le spectacle. Les environnements sont très variés puisque l’on est invité à un petit tour du monde. On comprend presque immédiatement quel lieu on visite, d’un simple coup d’œil sur ce qui nous entoure. Les mimiques de Donald sont sympathiques et sa façon de marcher tordante, certains ennemis sont assez…mignons (un jeu enfantin je vous rappelle). On n’est pas dans un Streets of Rage où l’on est confronté aux pires hors-la-loi (dont on fait partie aussi ?). Dans Quackshot, tout est mignon et optimiste, personne ne meurt et tout le monde gagne (enfin presque) : l’ambiance Disney quoi.

Des musiques et des bruitages rigolos (17/20)

Commençons par la musique qui est assez exceptionnelle. Les pistes correspondent toutes aux lieux visités. Elles sont donc très variées en plus d’être plaisantes à écouter (et pas redondantes). Les quelques bruitages de tirs, d’impact, de sauts sont tous drôles et dignes des meilleures productions pour enfants. Bref, au niveau sonore, c’est tout aussi mignon que le reste.

Un jeu simple mais assez long

Le jeu se boucle en huit heures environ ce qui correspond à une moyenne pour l’époque (que beaucoup de productions actuelles n’arrivent pas à tenir). Classiquement, on perd après que nos vies se soient toutes épuisées mais les continues sont illimités ! Ainsi, la difficulté est loin d’être élevée même au dernier niveau (les prémisses du casual gaming ?).

Conclusion (17/20)

Quackshot est un petit chef-d’œuvre de la plate-forme sur cette chère Megadrive. Fun, joli, bien construit, ce soft se déguste très bien pour les nostalgiques de cette ère d’excellence pour le genre de la plate-forme. Loin d’être rare, le titre de Disney trouvera une très belle place dans vos chaumières.


Article publié le 26/05/2009 Jeu testé par Dinuss