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NBA Showdown

Section Test.


NBA Pro Basketball '94
01/07/1994
Edité par Electronic Arts
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NBA Showdown '94
21/06/1994
Edité par Electronic Arts
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NBA Showdown
??/??/1994
Edité par Electronic Arts
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Console: Sega Megadrive
Genre:Sport
Développeur: EA Sports
Joueurs: 1 à 4
Existe aussi sur: Nintendo Super Nes-

Photo de la boite de NBA Showdown
NBA Showdown, capture d'écran NBA Showdown, capture d'écran NBA Showdown, capture d'écran
EA a toujours été un grand développeur de jeux à licences sportives. J’en veux pour preuve que la première des « sections » de la firme vidéo ludique n’était autre qu’EA Sports et son énigmatique « It’s in the game » que l’on peut traduire par « C’est dans le jeu ». Prise comme ça, la phrase n’a aucun sens mais saviez vous qu’elle n’était pas complète ? La vraie phrase est en réalité « If it’s in the game, is in the game », comprenez par là « Si c’est dans le jeu (le vrai), c’est dans le jeu (vidéo) ». Après cette petite anecdote, passons au fait que EA a toujours développé des jeux à licences sportives et nous en sort, aujourd’hui encore, chaque année. Si les développeurs ne se sont révélés brillants avec le football que très récemment, les sports plus américains ont quant à eux toujours été de très bonne facture. Nous allons remonter en 1994 ou le basket n’avait alors de maitre qu’EA et non pas 2K Games comme c’est le cas actuellement.

Bon, je ne crois pas me tromper en disant que c’est du Basket ?

Tout juste ! NBA Showdown ’94 reprend la saison de basket de 1993-1994 dans un jeu très complet. Le titre est clairement axé sur la simulation mais est accessible à qui veut s’y essayer. Pour ce faire, vous avez la possibilité de choisir votre type (arcade ou simulation) de jeu sur l’écran de début. Ensuite le jeu peut vous proposer différents modes, allant du simple match exhibition à la saison complète. Un problème se pose pour cette dernière et les play-offs, puisqu’ il est impossible de sauvegarder votre progression : il n’y a ni pile de sauvegarde ni passwords ! Une aberration quand on sait combien de matchs il faut boucler pour terminer une saison : 82 ! Bien entendu il est possible de régler la durée des quarts-temps : 2, 5, 8 ou 12 minutes mais même en ne jouant qu’avec des quarts-temps de 2 minutes, il vous faudrait enchainer 656 minutes de jeu (soit un peu moins de 11h) sans éteindre la console pour arriver au bout, irréalisable pour ma part…

Il faut aussi préciser que la totalité des équipes de basket de la NBA sont jouables ainsi que les East et West All Stars qui regroupent les meilleurs joueurs des deux côtes américaines ce qui porte le nombre d’équipes à 27, norme toujours valable de nos jours. Vous retrouverez aussi toutes les grandes stars de l’époque, les licences se portant également sur les noms des joueurs.

Je n’ai jamais été trop bon en simulation…

Outre le fait que vous pouvez régler le style de jeu, il est bien sur possible de régler la difficulté de celui-ci. Que vous soyez débutant ou super pro, il y aura toujours du challenge ! On en vient à devoir aborder le sujet de l’IA. Aaah, cette chère intelligence artificielle qui est toujours maintes fois citée dans les pluparts des tests de jeux vidéo et souvent critiquée ! Dans le jeu qui nous intéresse, elle est correcte mais sans plus. Vos adversaires comme équipiers essayeront toujours de bien se placer mais sans jamais faire d’action inattendues comme piquer un sprint d’un coup pour se démarquer sous le panier et ainsi pouvoir placer un alley opp (un joueur fait une passe au dessus du panier pour que son équipier puisse marquer sans problème en ayant juste à dévier la balle dans l’anneau). Cette action n’est d’ailleurs pas possible, il n’est d’ailleurs possible d’effectuer qu’un certain nombre d’actions. Tir, passe et contre sont bien entendu possibles, avec en prime la possibilité d’intercepter une passe, de prendre un rebond (lorsqu’un tir est raté et rebondit contre l’anneau) ou encore de feinter un tir. Exit donc les dribles variés, sûrement dû au manque de puissance de la console. La prise en main est assez simple mais tout de même un peu chaotique au début, le basket étant un sport nécessitant plus de rapidité d’exécution que le foot.

Vu que les vrais joueurs sont présents dans le jeu, on sait les reconnaitre ?

Les joueurs bénéficient d’un travail visuel assez important pour l’époque. Il est très rare de trouver deux joueurs identiques même si certaines caractéristiques visuelles (notamment les cheveux) se répètent souvent. Mais comme je l’ai dit, pour l’époque, c’est impressionnant car les différences de taille sont aussi gérées. Au-delà de ça, chaque joueur a évidement ses propres caractéristiques, certains étant particulièrement doués pour les tirs à 3 points alors que d’autres s’illustrent plus en défense.

Niveau décors, il faut noter la présence d’un public et des joueurs remplaçants sur les bords du terrain, ainsi que d’un entraineur qui est cependant le même pour chaque équipe et qui ne se contente que de se lever et d’applaudir que son équipe mène au score ou pas. Ensuite on remarque que le terrain se verra rempli par les logos de l’équipe jouant à domicile et que le panneau des scores est bien sur présent pour nous rappeler constamment qui mène la partie. Il affichera aussi quelques petites animations sympathiques et collant avec la réalité lors des interceptions, contre et paniers à 3 points.

Y a-t-il des commentateurs ?

Alors là, c’est le vide intersidéral. La seule fois où il m’a été possible d’entendre un commentateur c’est lors de paniers à 3 points. Vous entendrez une petite voie, mal digitalisée, bredouiller une petit « three ! » sans grande conviction. En dehors de cela c’est le néant complet ! Le fond sonore n’est occupé que par les bruits du ballon rebondissant contre le parquet ainsi que les quelques applaudissements du public lors de paniers impressionnants ou de contre inattendu. Il n’y a pas non plus de musique, simulation oblige (vous avez déjà entendu de la musique lors d’un match ?) excepté une affreuse piste hyper énervante dans les menus que la plupart s’empresseront de couper au profit du silence ou de leur propre play-list. Vous l’aurez compris, de ce côté là c’est la grosse déception…

Le Basket a toujours été un sport très américain. EA (firme américaine par excellence) nous prouve que les sports populaires de son pays n’on aucun secret pour eux et nous pondent ici une simulation de basket des plus complètes pour les années MegaDrive et Super NES. Si le gameplay est sans grosse faille et le rendu visuel très beau, la note est plus salée concernant la bande son désertique au possible et du fait qu’il n’est pas possible de sauvegarder un championnat, que ce soit par une pile de sauvegarde ou par un système de passwords. Le jeu ne restera pas dans les anales mais propose un certain plaisir lors des matchs, si vous appréciez le basket, cela va de soi !

Réalisation : 18/20
Gameplay : 16/20
Bande son : 06/20
Durée de vie : 15/20
Scénario : -/20
VERDICT : 14/20


Article publié le 07/01/2009 Jeu testé par Akira