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Legend of Wukong

Section Test.


Legend of Wukong
03/12/2008
Edité par Super Fighter Team
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Legend of Wukong
03/12/2008
Edité par Super Fighter Team
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Legend of Wukong
03/12/2008
Edité par Super Fighter Team
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Console: Sega Megadrive
Genre:Jeu de Rôle
Développeur: Super Fighter Team
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Sega Megadrive

Photo de la boite de Legend of Wukong
Legend of Wukong, capture d'écran Legend of Wukong, capture d'écran Legend of Wukong, capture d'écran
Alors figurez-vous que ce mois ci, j’inaugure, encore, un nouveau concept (oui je suis très nouveau concept en ce début 2009). En plus, Manu n’a plus son sabre laser en plastique Star Wars, vu que ce dernier a fini à la poubelle le mois dernier…Depuis, je suis devenu le Maître Yoda de Manu, en plus grand, plus fort, mais pas dans le sens musculeux, hélas, plus jeune et moins vert. Le test d’un jeu sorti fin 2008 sur une console ancienne. Hérésie !!!!! Me crierez-vous. Pas tant que cela. En effet, ce jeu a été édité pour la première fois en 1996 en Chine. Super Fighter Team nous permet de découvrir ce titre, totalement inconnu dans nos vertes contrées polluées.

L’histoire

Le docteur Tang (aucun rapport avec la boisson en poudre chimique), après des années de durs labeurs, vient de mettre au point une machine à remonter le temps. Et là, chose surprenante pour un scientifique, au lieu d’en aviser ses pairs et la presse, il en confie la primeur à son jeune voisin de treize ans : Wukong….Le garçon, un tantinet touche à tout, ne peut s’empêcher de tripatouiller tous les boutons du tableau de commande, y compris le gros bouton rouge avec le sigle attention gravé dessus……Et ce qui devait arriver, arriva……la visière de la machine s’abaisse et celle-ci se met en route….au grand dam du docteur…..Voici notre Wukong projeté quelques centaines d’années en arrière, dans la Chine Médiévale…..Arrivé à destination, celui-ci est éjecté de la machine qui en profite pour se faire la malle….Bon bah, comme on dit par chez moi : « Bah m’voilà bien dans l’ brun !! »

Le jeu

Donc vous voici paumé en pleine Chine médiévale, dans votre accoutrement pas très Moyen Age ; ce qui fait que les gens avec qui vous tentez d’entrer en relation (platonique, il va sans dire…) vous fuient comme la peste, vous prenant pour un monstre….bah, c’est pas gagné. Heureusement pour vous, un moine un peu moins craintif vous invite au temple et vous fournit des vêtements plus en adéquation avec l’époque. Ainsi vous pouvez commencer votre (en)quête auprès des autochtones.

Comme de bien entendu, chaque patelin vous proposera divers services, tels que l’auberge, le temple, les magasins d’armes, d’armures, l’épicerie et son Casino où vous pourrez essayer de décrocher la timbale (je dis bien « essayer »…) ainsi que les maisonnettes des villageois. Durant votre périple vous ferez connaissance de deux compagnons (un gars, une fille, et non, ce ne seront pas les acteurs de la série). D’une part, nous aurons Pigsy, un formidable guerrier un poil imbu de sa personne qui traîne un lourd fardeau : en effet, il souffre d’une malformation faciale le faisant ressembler à un cochon (c’est pas d’bol non plus). Votre second compagnon ne sera autre qu’une jeune fille, autrefois douce et tendre, chez qui un tragique drame familial a déclenché une haine viscérale envers tout ce qui ressemble, de près ou de loin à un monstre. Ces derniers devront subir ses magies mortelles. Vous pourrez m’objecter, que s’il s’agit d’un drame, c’est forcément tragique. Je vous rétorquerai habilement : les chiffres, on leur fait dire ce qu’on veut ! Décontenancés, vous êtes, n’est ce pas ! Là c’est mon côté Yoda qui parle. Et là je me demande si je n’ai pas déjà sorti cette vanne pourrie dans un précédent test... Le gagnant repartira avec une carte postale dédicacée par moi-même. Là c’est mon côté Alain Delon qui parle.

Les combats auxquels vous serez inévitablement confrontés se dérouleront au tour par tour. Comme de bien entendu, vous retrouverez le classique menu (moche) attaque/défense/magie/fuite. Point positif, moi qui aime bien prendre mon temps, tant que vous n’avez pas choisi l’action à effectuer, les ennemis attendent patiemment de se faire taper dessus. C’est sur que le rythme en prend un coup, mais moi j’aime bien pouvoir choisir l’arme ou la magie qui va servir à occire le félon.

Les graphismes

Une fois passée l’intro, composée d’images fixes en SD accompagnées de texte, vous voici plongé au cœur de l’aventure avec votre arrivée tonitruante dans le premier village. Et là, ce qui choque au tout premier abord, c’est la petitesse des sprites…Je sais bien qu’on est sur Megadrive, mais là, on a plus l’impression de se trouver face à un jeu NES ou Master System !! Loin de moi l’idée de cracher sur ces deux consoles, mais on pouvait s’attendre à mieux pour un jeu sorti en 1996 ! (l’année précédente sortait la Légende de Thor, pour info.) Ils réussissent même l’exploit d’être plus petits et moins beaux que ceux de Beggar Prince, sorti la même année.

De plus, ne vous attendez pas à pouvoir baguevauder dans les demeures des habitants afin d’y faire quelques découvertes ou donner votre avis sur la déco. Non, non, vous aurez droit dès votre entrée à une image fixe d’un perso assis sur sa carpette, vous faisant la causette (‘fin, quand je dis causette, c’est deux phrases max). Même chose dans les diverses échoppes…Bref pas grand-chose de palpitant.

Le design des ennemis est correct, sauf certains qui sont vraiment ridicules (un cube vert avec une bouche pleine de dents….). Celui des NPC est quelconque, et peu varié. Les habitations et magasins se ressemblent comme deux gouttes d’eau (à part le sigle qui vous indique le métier, heureusement !)

Animations/jouabilité

Alors, certes, je conviens que c’est un RPG. Qui dit RPG, dit animation minimaliste….Mais là, quand même, un escargot asthmatique se meut plus vite et avec plus de grâce que le héros que vous êtes sensé incarner. C’est très frustrant d’écraser littéralement la croix directionnelle pour tracer votre chemin. Si vous ajoutez à cela un pathfinding préhistorique qui vous oblige, pour éviter un arbre, de faire un grraannddd détour, afin d’être sur de ne pas être bloqué par le dit arbre sus cité (ne comptez pas passer entre deux arbres même s’il y a une autoroute entre les deux).

A cela, vient s’ajouter un menu pas du tout convivial, qui ne vous permet pas, quand vous achetez armes et armures, de vous équiper directement, ou, qui ne vous indique pas celles qui augmentent ou pas vos capacités (vous devez le voir vous-même en faisant bien attention au chiffre d’attaque/défense). En fait le menu s’avère plus rébarbatif qu’une feuille de déclaration d’impôts à remplir sans notice….Imaginez le spectacle !

De plus, vous devrez d’entrée de jeu vous la jouer au levelling extrême, histoire de ne pas mourir bêtement toutes les 2 minutes, vu que tout ce qui ressemble à des potions est hors de prix (la crise a même touché le jeu vidéo, les héros n’ont plus de quoi boucler les fins de mois) et ne parlons pas des armes : une arme indispensable à l’avancée dès le début de l’aventure, une bête lampe de poche, qui vous appartenait, en fait, est annoncée à 250 Gold, un combat vous rapportant 20 Gold…si vous y survivez…

Pour résumer, c’est TRES pénible et pas très amusant….Et surtout qu’est que c’est LENT, mais LENT !!!!

Musiques/bruitages

Arrrgghhhhh !!!! Fuyez pauvres fous !!!! On dirait des compositions au synthé Bontempi. Disons, qu’il y a eu volonté de faire une musique aux sonorités orientales, mais c’est franchement Too Much ! C’est désagréable au possible à l’oreille, et quand cela ne l’est pas, c’est fade et sans saveur. Pour faire court, ce n’est pas réussi du tout ! Pensez à mettre votre MP3 avec les mélodies de FF, au hasard !

Verdict :

Bon, franchement, j’attendais ce jeu avec une impatience non dissimulée, mais là, une fois celui-ci en main, je me révèle être super déçu. Une grande part de cette déception est due à cette foutue lourdeur dans les déplacements qui ferait perdre patience à un moine bouddhiste Zen. Saluons tout de même l’effort fourni par la Super Fighter Team pour nous faire découvrir ces jeux inconnus chez nous. Mais je ne peux m’empêcher de me poser cette question : n’y avait-il pas un autre jeu qui aurait mérité de sortir de l’ombre ?


Graphismes 12/20
Animation/ jouabilité : 8/20
Musiques/bruitages : 8/20

TOTAL 9/20


Article publié le 26/02/2009 Jeu testé par Le_Marbrier