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Dragon Ball Z - L appel du destin

Section Test.


Dragon Ball Z : Buyuu Retsuden
01/04/1994
Edité par Bandai
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Sortie US non communiquée
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Dragon Ball Z : L'appel du destin
31/03/1994
Edité par Bandai
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Console: Sega Megadrive
Genre:Combat
Développeur: Bandai
Joueurs: 1 à 2
Une exclusivité Sega Megadrive

Photo de la boite de Dragon Ball Z - L appel du destin
Dragon Ball Z - L appel du destin, capture d'écran Dragon Ball Z - L appel du destin, capture d'écran Dragon Ball Z - L appel du destin, capture d'écran
Si les adeptes de Nintendo ont été plus que comblés en ce qui concerne les adaptations issues de l’univers Dragon Ball Z, avec pas moins de sept adaptations sorties sur la 16 bits de la firme, il n’en est malheureusement pas de même pour les possesseurs de la Megadrive qui durent attendre 1994 pour voir sortir sur leur machine fétiche le premier et seul jeu inspiré du manga de Toriyama, à savoir Dragon Ball Z : L’appel du Destin.

Scénario (11/20)

Commençons par parler un peu du scénario qui s’étendra ici du début de la saga Freezer à la fin du combat contre Cell. Le nombre d’événements couverts est donc assez conséquent mais malheureusement vous devrez vous contenter de textes horriblement mal traduits pour scénariser le tout, ce qui sera un peu léger pour comprendre la trame si vous ne connaissez pas le manga et ce malgré sa simplicité. On aurait également apprécié de pouvoir jouer la période des Saïyen, chose possible dans le premier opus sorti sur Super Nintendo, ainsi que de pouvoir effectuer des choix influençant le déroulement de l’histoire comme dans La Légende Saïen. Scénario assez mal mis en valeur donc, même si celui de l’œuvre d’origine n’est pas réputé pour sa profondeur.

Durée de vie (12/20)

Pour boucler l’aventure, il vous faudra tout de même y passer un certain temps, d’autant qu’il sera possible de jouer un mode histoire différent avec chacun de la dizaine de personnages présents. Vous aurez ainsi des affrontements différents selon le personnage pour lequel vous opterez et pourrez même passer du côté obscur en incarnant Cell ou Freezer par exemple. Ceci dit, certaines aventures seront plus rapides à finir que d’autres et pour profiter pleinement de la totalité du jeu, il sera fortement conseillé d’opter pour celle de Goku, bien plus longue et complète au niveau des combats disputés. Une fois les différentes histoires bouclées, vous pourrez vous essayer au mode versus pour affronter l’un de vos amis mais le mode tournoi pourtant garant d’une longévité certaine sera hélas aux abonnés absents. On est en droit de s’interroger sur le choix des développeurs d’ôter ce mode de jeu extrêmement fun à plusieurs et prolongeant l’expérience de jeu une fois le mode principal bouclé. Néanmoins, la présence du mode histoire est sans conteste une excellente chose rendant le soft assez riche en termes de contenu, d’autant que la douzaine de personnages (dont quelques uns inédits comme Ginue ou Reecom) vous demandera un temps considérable si vous souhaitez tous les maitriser parfaitement, même si leurs coups seront bien souvent semblables dans les manipulations à effectuer.

Gameplay (10/20)

Et malheureusement, le temps passé à maitriser les différents protagonistes sera une conséquence directe de la jouabilité hasardeuse du titre. En effet, la pauvreté de la manette Megadrive en ce qui concerne le nombre de boutons (trois contre six sur celle de la Super Nintendo) a obligé les développeurs à réduire fortement le nombre de coups de base disponibles. Ainsi, les trois touches seront utilisées par pied/poing/vol, bannissant la boule de feu des coups de base et vous obligeant à effectuer une manipulation pour la sortir… Et dans l’ensemble, les manipulations seront assez malaisées à réaliser et vous aurez bien du mal à sortir la plupart des dix coups disponibles par personnage. Ce manque de précision sera réellement dommageable en comparaison des moutures Super Nintendo, jouissant d’une jouabilité des plus satisfaisantes. A noter que vous aurez la possibilité de renvoyer les attaques énergétiques de votre adversaire par une combinaison de touche mais malheureusement, la complexité de cette combinaison couplée au timing extrêmement serré pour la réaliser ne vous permettra que très rarement de l’utiliser. La touche de vol vous permettra quant à elle de décoller du sol pour vous éloigner de votre adversaire. En effet, la particularité des jeux DBZ sortis sur 16 bits est de proposer des surfaces de combat de très grande taille permettant des affrontements à distance par le biais d’un écran splitté, un radar étant présent tous la barre de Ki pour vous indiquer votre position par rapport à votre adversaire. Abordons cette dernière, puisqu’ici la jauge de vie sera accompagnée d’une seconde barre mesurant le Ki que vous aurez à votre disposition. Ce ki sera utilisé dès lors que vous effectuerez une attaque énergétique (comme un Kameha ou bien une simple boule de feu par exemple) et vous devrez garder constamment un œil sur cette jauge puisque si elle se vide totalement, vous serez dans l’incapacité de bouger et donc de faire face aux attaques de votre adversaire. Rassurez vous cependant puisque vous pourrez la recharger à tout moment, pour peu que vous vous éloigniez suffisamment de votre ennemi pour avoir un petit temps de répit. Le gameplay reprend donc les grands principes des opus sortis sur la concurrente de Nintendo, mais les faiblesses de la manette Megadrive couplées à un flagrant manque de précision rendent cette maniabilité nettement moins intuitive.

Réalisation (12/20)

Côté graphismes, le rendu est assez joli avec des sprites de bonne facture permettant de reconnaître aisément les différents personnages, même si la modélisation des différents protagonistes est dans l’ensemble nettement moins fine que sur Super Nintendo. Les décors quant à eux sont des plus agréables et variés, puisque vous pourrez vous battre dans tous les lieux marquants du manga qui bénéficieront tous d’une grande finesse. Malheureusement, on regrettera le choix des couleurs assez mal avisé par moment, puisqu’elles seront parfois ternes et peu fidèle à ce que l’on peut voir dans le dessin animé. On aurait également apprécié une vitesse légèrement plus grande puisque les combats manqueront un peu de pêche du fait de la relative lenteur de l’animation qui se permettra même le luxe de subir quelques ralentissements. L’aspect esthétique du jeu n’en reste pas moins globalement agréable, même si les graphismes paraissent bien pauvres en comparaison de l’excellent La Légende Saïyen (le constat est des plus flagrants dès lors que l’on lance une attaque énergétique). En revanche, carton rouge en ce qui concerne les traductions dont la médiocrité atteint ici des sommets.

Bande son (15/20)

Pour ce qui est du son, on regrettera l’absence des musiques du dessin animé, même si les joueurs en ont probablement pris l’habitude puisqu’il faudra attendre la version japonaise de DBZ Budokai Tenkaichi 2 pour avoir la chance d’écouter les thèmes musicaux originaux. Les musiques n’en sont pas moins excellentes et parviennent admirablement bien à rythmer l’action, même si elles deviendront un peu répétitives au bout d’un moment. Les voix digitalisées que vous aurez l’occasion d’entendre lors des coups spéciaux seront également de bonne qualité, même si l’on aurait apprécié de les entendre plus souvent. Petit bémol concernant les bruitages, assez agaçants à la longue par leur caractère répétitif.

Conclusion (12/20)

Dragon Ball Z L’appel du Destin est un passage obligé pour tous les fans de DBZ possédant la Megadrive. Bénéficiant d’un contenu assez sympathique malgré l’absence d’un mode tournoi, il pêche toutefois par son contenant assez moyen, avec des graphismes moyens et une maniabilité douteuse. Etant inférieur en tous points à DBZ 2 sur Super Nintendo pourtant sorti la même année, il a néanmoins l’avantage d’être la seule alternative pour les joueurs possédant uniquement la console de Sega.


Article publié le 06/08/2008 Jeu testé par Manuwaza