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Castlevania - The New Generation

Section Test.


Vampire Killer
18/03/1994
Edité par Konami
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Castlevania Bloodlines
17/03/1994
Edité par Konami
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Castlevania : The New Generation
20/03/1994
Edité par Konami
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Console: Sega Megadrive
Genre:Action/Plates-Formes
Développeur: Konami
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Sega Megadrive
Vidéo(s) commentée(s): 1
Photo de la boite de Castlevania - The New Generation
Castlevania - The New Generation, capture d'écran Castlevania - The New Generation, capture d'écran Castlevania - The New Generation, capture d'écran
Castlevania n'est pas une série qui puise ses origines sur DS ni même sur Playstation. Bon d'accord, je ne vous apprend rien, mais figurez vous qu'il fut un temps où Maître Konami ne développait cette série pratiquement que sur consoles Nintendo. Sur NES avec Castlevania 1, 2 et 3 ; sur Gameboy avec Castlevania 1 et 2 ; sur Super Nintendo avec Super Castlevania 4 et Vampire's Kiss. Après un petit tour sur MSX et PC Engine également, Konami se plie en quatre pour offrir un épisode inédit à tous les possesseurs de Megadrive en 1994, ce qui, à l'époque, a vexé tous les Nintendomaniaques. Nous allons voir que cet épisode mêle à la fois classicisme et nouveauté.

Résurrection en vue

Nous sommes en 1917. Elisabeth Bartley est une femme vampire machiavélique âgée de 300 ans. Son plan est de ramener le comte Dracula à la vie. Comment ? Et bien elle projette de traverser l'Europe à la recherche de fous dangereux dans son genre afin de l'aider dans sa quête. Mais, John Morris (un descendant de la famille Belmont) et Eric Lecarde ne l'entendent pas de cette oreille. Tous deux chasseurs de vampires, ils se lancent à la poursuite des forces du mal qui menacent de se réveiller, once again !

The New Generation

Nous avons donc dès le début le choix parmi deux chasseurs de vampires. Commençons par John Morris, le petit petit petit fillot de la famille Belmont. Il ressemble en tout point au héros traditionnel que l'on rencontre depuis le premier épisode de la série, tant physiquement qu'au niveau de son maniement ou de ses facultés. Il possède un fouet qu'il peut envoyer dans différentes directions, et peut l'upgrader deux fois avant d'obtenir la version ultime de l'arme qui s'enflamme et fera bien mal à vos adversaires. Nous avons également Eric Lecarde, un chasseur assoiffé de vampires, qui pourra mener à bien la mission qui vous est proposée. Lui, son truc c'est le pieu, qui vous servira d'arme contre les êtres démoniaques que vous rencontrerez. Son arme est aussi upgradable, mais alors vous me direz « la différence entre les deux personnages s'arrête là ? », il est bien évident que non, mais nous verrons cela en temps voulu.

Passons à la maniabilité, nos deux compères se dirigent donc à l'aide de la croix assez capricieuse du Pad Megadrive qui ne permet pas une précision ultime comme celle de la NES ou de sa petite sœur, dépôt de brevet oblige ! Passé ce petit détail somme toute assez minime, on passe sur les trois boutons du Pad qui sont configurables à votre guise, chose assez appréciable à une époque où de tels paramétrages étaient loin d'être monnaie courante. Vous aurez donc un bouton saut, un bouton arme primaire (fouet ou pieu), et enfin un bouton arme secondaire. Cette dernière est interchangeable à n'importe quel moment, à chaque fois que vous tombez sur une nouvelle arme. Elle peut aussi bien être une hache, un boomerang tranchant, ou encore un petit « flacon molotov ». Son utilisation sera cependant tributaire de la collecte de munitions disséminées dans les différents bougeoirs éparpillés dans les stages. Il vous sera possible aussi, moyennant trois munitions, de sortir un super coup de la mort qui tue avec votre arme secondaire, en appuyant sur la flèche du haut en même temps que la touche de l'arme en question. Selon les situations, telle ou telle arme secondaire sera la plus appropriée, il vous faudra donc sans doute étudier la structure des stages ainsi que les attitudes des ennemis avant de pouvoir réussir un passage délicat. Lors de « l'upgradage » ultime de votre arme primaire, votre arme secondaire se transformera en une arme de destruction massive qui, moyennant huit unités de munitions, explosera tout autour de vous : très appréciable en cas de pépin ! Ceci dit, au moindre contact avec quoi que ce soit (ennemi, pieux...) cette dernière disparaîtra pour laisser place à l'arme précédemment présente.

Level design

Le jeu dans son ensemble, ressemble en tout point à un Castlevania classique. C'est à dire que les stages ne seront pas linéaires, loin de là. Vous aurez le droit à plusieurs environnements allant de la forêt inquiétante jusqu'au château bien glauque, en passant par un déroutant niveau dans une usine mécanique. Un coup en longueur, un coup en hauteur, en travers ou bien même la tête à l'envers, ces stages vous réservent bien des surprises, tant dans les décors que dans la structure du niveau à proprement parler. Ils se découpent en plusieurs parties (parfois jusqu'à dix !) et si vous avez le malheur de perdre une vie, vous recommencerez toujours pas loin du lieu de votre mort. Dans certains passages, les facultés spécifiques de votre personnage seront mises à l'épreuve. Ainsi, si John Morris pourra sans difficulté passer au dessus d'un précipice en se servant de son fouet comme liane pour se balancer, Eric Lecarde ne pourra que s'écraser au fond du ravin, il vous faudra donc trouver un autre moyen de passer, par un autre morceau de stage par exemple, ce qui vous permettra de découvrir de nouveaux petits passages selon le personnage que vous choisirez.

Ennemis

Elisabeth Bartley a mis tous les monstres au courant, il faut vous anéantir ! Il va donc falloir être assez balèze si vous voulez vous frayer un chemin dans tout ce bordel monstre (hohoho). Les ennemis sont très variés et ne se ressemblent pas. Pourtant il ont tous un point commun : leur difficulté ! Alors que ce soit des minotaures, des chauves-souris, des momies, des gargouilles, des squelettes ou des zombies, ils ne vous laisseront aucun répit, d'autant plus que leurs attaques sont parfois très difficiles à esquiver. Bonne chance !

Réalisation

Il faut d'abord rappeler que Konami en est à son coup d'essai sur Megadrive. Pour une première fois, l'impression qui s'en dégage a une odeur de réussite. Côté graphismes, on voit qu'il y a du métier, les décors sont beaux tout en étant lugubres comme le réclame la franchise Castlevania, les sprites sont assez conséquents, pour certains ennemis (notamment les boss) ils sont assez énormes et très bien animés. Les décors bougent, se cassent, s'effritent, se tordent, bref le tout est géré sans souci par la console de Sega. Plus généralement, tous ce qui a été entrepris graphiquement est tout simplement réussi.

La bande son est à mon avis de très bonne qualité et véritablement aboutie. De bonne qualité parce que les mélodies sont sympathiques, bien imaginées et ne se ressemblent pas. Aboutie parce que je pense qu'il y a une réelle évolution dans la saga, et même si l'opus Super Nintendo reste supérieur à ce niveau là, Konami a su composer de belles chansons en sachant innover tout en ne connaissant pas les propriétés des processeurs sonores de la Megadrive. En ce qui concerne les différents sons, là on n'atteint pas la qualité de son grand frère de chez Nintendo. Ils sont cependant tout à fait corrects, notamment quand il s'agit de cris de monstres qui occasionneront sans doute de petits frissons dans votre dos poilu.


Durée de vie

Si le jeu n'est composé que de six niveaux, ils sont assez longs et ceux-ci ne se traversent pas facilement, loin de là. De plus, deux niveaux de difficulté sont au programme (un troisième est déblocable), cela vous donnera de quoi reprendre un peu de Castlevania. Vous avez à votre disposition cinq vies maximum ainsi que deux continues pour finir le jeu. Si ce n'est pas assez, don't worry, vous avez un menu Password qui sera là pour vous aider ! Le jeu se termine grosso modo en une heure bien remplie (si vous ne perdez pas trop de vies bien entendu).

Verdict

Le bilan est très positif. Maniabilité plus souple bien qu'un peu moins précise qu'à l'accoutumée, graphismes bien adaptés à l'ambiance, animation sans faille, bande-son très bien maitrisée, durée de vie honorable, rien ne me retient de vous conseiller ce Castlevania. Même si on doit avouer qu'il reste en dessous du Super Castlevania IV (qui est pour moi la référence absolue), cet épisode vous fera passer un excellent moment. Un bon Castlevania à l'ancienne à posséder !


Histoire 14/20 : Bon, c'est toujours une histoire de vampire, mais bon ça garde un charme intact avec les années qui passent.

Graphismes 16/20 : En tous points réussis, ils contribuent grandement à l'ambiance glauque et oppressante du soft, le tout orchestré par une animation très fluide.

Gameplay 15/20 : A la fois capricieuse, mais plus souple que les autres épisodes, la maniabilité vous demandera toutefois un petit temps d'adaptation, d'autant plus qu'elle est plus riche qu'il n'y paraît.

Musique 17/20 : Peu nombreuses certes, mais très réussies, on est dans le monde fantastique de Castlevania du début à la fin. Les bruitages sont aussi assez bien réalisés.

Durée de vie 15/20 : Du haut de ses 6 malheureux stages, Castlevania fait pâle figure, à priori. Mais ils sont longs, bourrés de petits détails très plaisants. Les 3 niveaux de difficulté devraient parfaire le tout.


NOTE GLOBALE 15/20


Article publié le 22/01/2010 Jeu testé par MaitreCoq