lien vers facebook lien vers twitter lien vers youtube lien vers dailymotion lien vers le forum d'Oldies Rising lien vers mail
Recherche Avancée

Asterix and the Power of the Gods

Section Test.


Sortie JAP non communiquée
________________________
Asterix and the Power of the Gods
??/??/1995
Edité par Sega
________________________
Asterix et le pouvoir des dieux
??/??/1995
Edité par Sega
________________________
Console: Sega Megadrive
Genre:Action/Plates-Formes
Développeur: Core Design
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Sega Megadrive

Photo de la boite de Asterix and the Power of the Gods
Asterix and the Power of the Gods, capture d'écran Asterix and the Power of the Gods, capture d'écran Asterix and the Power of the Gods, capture d'écran
Astérix le gaulois est une icône de la culture française, connue partout à travers le monde grâce à ses albums et autres films, bien qu'en baisse de notoriété ces derniers temps. Malheureusement les jeux vidéo inspirés du célèbre gaulois sont loin de lui rendre honneur, du moins pour certains d'entre eux pour le moins catastrophiques. C'est l'une de ces bouses, à savoir Astérix and the Power of Gods, qui nous intéresse aujourd'hui.

Euh, les mecs on refait pas la même erreur que les précédents

Ici, n'espérez pas trouver une histoire inédite. En effet, les développeurs ont choisi d'adapter l'album « Le Bouclier Auvergne ». Ainsi Astérix et Obélix partent à la recherche du bouclier de Vercingétorix qu'Abraracourcix a eu la bonne idée de perdre, permettant ainsi à César de l'utiliser contre les Gaulois lors de sa prochaine attaque. Ce nouveau volet des aventures du jeune guerrier moustachu se démarque donc de son prédécesseur qui avait pris le parti d'une trame scénaristique inédite. On ne va pas s'en plaindre...

Bon tout sur le petit, inutile de s'attarder sur le gros (JE SUIS PAS GROS!!!!!!!!!!!!!!)

Si une évolution est indéniablement présente au niveau scénaristique, on aurait été en droit d'espérer quelques changements en termes de graphismes. Rappelons tout de même que le soft est sorti en 1995, année durant laquelle la Megadrive est en fin et vie et donc dotée de caractéristiques connues sur le bout des doigts par les programmeurs. Ben faut croire que chez Core design, ils découvraient la Megadrive. Les graphismes sont du niveau d'Astérix and the Great Rescue en ce qui concerne les arrière-plans, un jeu tout de même sorti deux ans auparavant. Les ennemis sont quant à eux un poil mieux lotis mais on est loin d'Astérix et Obélix sur Super Nintendo. Quant à nos deux héros, si Astérix est mieux réalisé et ressemble davantage à son alter-ego littéraire, que dire d'Obélix? Affublé d'horribles cheveux roses (clin d'œil à Zelda III?), il est en outre doté d'un regard de drogué agrémenté d'un énorme blair à faire pâlir de honte Uderzo, pour l'un des plus gros ratages de toute l'histoire des jeux vidéo en termes de chara-design...

Comment ça il est pas frais mon poisson?

Au niveau gameplay, on notera avec soulagement que les développeurs ont eu la bonne idée d'utiliser chacun des trois boutons de la manette : A pour le coup de poing, B pour le saut et C pour la course, touche servant également à interagir avec les objets, ce qui ne sera pas sans poser moult problèmes. S'il est naturel d'appuyer sur un bouton pour soulever certains objets et courir, ça l'est déjà nettement moins quand il s'agit d'actionner des checkpoints ou bien de s'accrocher à une liane. A titre d'exemple, un appui sur la touche haut aurait été beaucoup plus pratique... Lors de ces passages, la difficulté atteindra alors son paroxysme, les réflexes acquis sur d'autres jeux (Mario ou Donkey Kong Country par exemple) vous coutant de précieuses vies... Pour ne rien arranger, ces dernières sont tout sauf faciles à récupérer, et le game over ne sera donc jamais loin compte tenu du système de gestion des continues. En effet, pour pouvoir profiter de ces derniers, il vous faudra ramasser un certain nombre de pièces. Là où le bât blesse, c'est que les ennemis ont une fâcheuse tendance à vous tuer du premier coup (et ce dès le premier niveau). Du coup, le ramassage de pièces sera une tâche hautement périlleuse...

Au niveau des coups, on est bien loin de la sensation d'invincibilité censée être procurée par la potion magique. Astérix frappe avec les bras repliés et est donc doté d'une portée d'attaque ridicule. Et ne parlons même pas d'Obélix qui attaque à coups de ventre...
En pressant A et Haut simultanément, il est possible de déclencher une autre attaque...tout aussi inefficace. A noter qu'il est impossible de frapper en plein saut ou de se baisser, facteur supplémentaire augmentant un peu plus encore la difficulté des combats.

Qui a laissé Assurancetourix faire la musique?

Au niveau sonore, le douloureux souvenir du désastreux Astérix and the Great Rescue est encore bien présent chez de nombreux joueurs. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ces messieurs de chez Core nous ont magistralement montré le désastre que pouvait donner une mauvaise utilisation du processeur sonore de la Megadrive. Outre l'aspect insipide et particulièrement énervant des musiques, les développeurs ont cru bon d'utiliser des airs de chansons connues pour les fonds sonores des différents niveaux. C'est donc presque avec amusement que vous parcourrez le village sur fond de « Toréador naninininin », un thème totalement sans rapport avec l'univers. La pire d'entre elle est sans conteste le son entendu à l'occasion de la perte d'une vie, vous obligeant à des trésors de rapidité afin d'appuyer sur start suffisamment vite pour éviter de l'entendre. Au niveau des bruitages, ils ressemblent beaucoup à ceux d'Astérix and the Great Rescue, le bruit du saut en moins.

Veni vedi et j'en crois pas mes yeux

Au final qu'avons nous? Un jeu censé faire oublier le désastre de son prédécesseur mais qui est en réalité tout aussi désastreux. Reprenant pratiquement toutes les mauvaises idées de son ainé, ce nouvel épisode réalise en outre l'exploit d'en ajouter de nouvelles pour le plus grand désarroi des joueurs (maudit bouton C!). Ajoutez à cela un chara-design désastreux et des musiques tout aussi ineptes, et vous obtenez un mauvais jeu de plus à ajouter au palmarès de notre petit gaulois. A noter que je n'ai jamais réussi à finir ce maudit jeu même avec des sauvegardes rapides. Un dernier petit détail prouvant le manque d'implication des développeurs : dans un camp romain, l'un des centurions est assez fort pour vous faire voler comme s'il avait bu de la potion magique...preuve que ces messieurs ont clairement oublié de lire leurs albums en mettant Panoramix dans le camp de César...

Scénario: 13/20 le seul point fort du jeu
Graphismes: 10/20 aucune évolution
Jouabilité : 05/20 maudit bouton C et autres restrictions
Musiques : 01/20 pour rembourser le temps perdu à coder
Durée de vie: 13/20
Animation: 10/20 identique au précédent

Total: 08/20


Article publié le 08/01/2010 Jeu testé par Aglamau