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Star Wars Arcade

Section Test.


Star Wars Arcade
03/12/1994
Edité par Sega
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Star Wars Arcade
02/12/1994
Edité par Sega
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Star Wars Arcade
02/12/1994
Edité par Sega
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Console: Sega Megadrive 32X
Genre:Action/Tir
Développeur: Lucas Arts
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Arcade-
Vidéo(s) commentée(s): 1
Photo de la boite de Star Wars Arcade
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La décennie 90, bien plus que ces dernières années ayant vu l’avènement de la haute définition, a représenté une période d’innovation intense dans le monde des jeux vidéo avec le passage progressif à la troisième dimension. Beaucoup pensent que cette transition s’est faite à l’occasion de la sortie des Playstation, Saturn et autres consoles 32 bits. Mais c’est bien sur 16 bits qu’ont été effectués les premiers essais dans ce domaine grâce à des subterfuges comme la puce Super-FX de la SNES (puce intégrée dans les cartouches de jeux comme Starwing et permettant d’afficher des graphismes en 3D polygonale) ou bien le 32X de la Megadrive (censé transformer la console de Sega en machine 32 bits). Aujourd’hui, on regarde avec tendresse et émotion ces graphismes piteux en comparaison des splendides jeux next-gen. Cependant, l’évolution était à l’époque de taille puisque ce passage de la 2D à la 3D changeait non seulement l’aspect visuel du jeu, mais aussi son gameplay. Après cette petite leçon d’histoire, attaquons nous sans plus attendre au test du jeu qui nous intéresse aujourd’hui, à savoir Star Wars Arcade, adaptation en full 3D d’un célèbre jeu d’arcade (comme son nom l’indique) sur Megadrive 32X.

Scénario (-)

Jeu d’arcade oblige, l’histoire est ici réduite à sa plus simple expression. La trame de la trilogie est certes reprise en toile de fond mais ne comptez pas profiter d’une scénarisation à la hauteur de ce que l’on pouvait voir dans X-Wing ou Tie Fighter à l’époque. Vous incarnez juste un pilote parmi tant d’autres qui va affronter l’Empire au fil de missions clés de la chronologie s’enchainant sans aucune logique. Dommage pour un jeu estampillé Star Wars, quand on connaît la richesse du background…

Durée de vie (11/20)

Les huit missions du jeu s’étalent sur toute la trilogie, allant du début de l’épisode 4 à la destruction de l’Etoile de la Mort lors de la bataille d’Endor dans le Retour du Jedi. Le jeu se découpe en deux parties : Arcade et 32X. La première vous permet de jouer au jeu dans sa version d’origine présente dans les salles obscures, c'est-à-dire avec quatre missions à la difficulté très élevée dès les premières secondes de jeu. La version 32X, quant à elle, comporte le double de missions avec une difficulté beaucoup plus progressive. Ainsi, les niveaux commencent par une simple escarmouche avec des chasseurs impériaux dans un champ d’astéroïdes pour ensuite aller crescendo avec des ennemis toujours plus coriaces et nombreux. La difficulté deviendra très vite énorme dans ce shoot, avec par exemple l’attaque de l’Executor ou de la seconde Etoile Noire qui vous obligeront à voler dans des tunnels avec des nuées de chasseurs TIE à vos trousses. La difficulté sera d’autant plus grande du fait de la présence d’un chronomètre limitant vos missions à trois minutes et vingt secondes. Une fois ce compte à rebours arrivé à zéro, la mission est un échec. Vous comprendrez bien vite l’importance de cette donnée quand vous devrez détruire plus de trente chasseurs TIE extrêmement maniables et rapides dans un laps de temps aussi limité. A noter que la présence d’un mode deux joueurs augmentera singulièrement la durée de vie du soft en offrant à ses possesseurs un surplus de convivialité et un challenge beaucoup plus raisonnable qui compenseront admirablement son faible nombre de niveaux et son aspect quelque peu répétitif.

Gameplay (13/20)

En effet, lors d’une partie solo, le viseur reste bloqué au milieu de l’écran rendant la visée parfois délicate. A deux joueurs, vous vous retrouverez aux commandes non pas d’un X-Wing, mais d’un Y-Wing avec l’un des deux joueurs contrôlant les déplacements, et l’autre la visée et les tirs. Le jeu n’en sera que plus facile et agréable à jouer. A noter que le Y-Wing est doté de boucliers plus faibles que le X-Wing, en contrepartie de quoi ce dernier dispose d’un armement plus puissant. Au début de chaque mission, un message de l’Amiral Ackbar vous informera des objectifs à remplir, qui pourront être de détruire un certain nombre de chasseurs ou bien de détruire un objectif en particulier. Dans ce dernier cas, inutile de vous attarder avec des moucherons : mieux vaudra foncer directement sur votre objectif. Chaque vaisseau est doté de boucliers qui baisseront d’un niveau à chaque impact de projectile. Ainsi, ne comptez pas pouvoir survivre à plus de huit coups. Quand vous entendrez D2 rendre l’âme, commencez à paniquer car cela signifiera que vos boucliers sont morts et que le prochain coup vous sera fatal. Le X-Wing comme le Y-Wing sont tous deux équipés de deux types d’armes : les torpilles à proton (en quantité limitée mais se rechargeant petit à petit au cours du niveau) et les lasers.

En vue cockpit, vous aurez au centre de votre écran un radar vous permettant d’évaluer votre position par rapport à vos ennemis. Totalement indispensable, cet indicateur vous incitera donc bien vite à délaisser la vue extérieure dans laquelle il est tout simplement absent. Le principe de jeu est simple : si vous voyez un TIE derrière vous, décélérez pour vous retrouver dans ses six heures et l’abattre. S’il est devant mais hors de portée, accélérez pour vous mettre à portée de tir. Petit regret cependant au niveau des collisions gérées de manière assez étrange. Mais globalement, la maniabilité est agréable et se déplacer librement dans cet environnement en trois dimensions représentait à l’époque une innovation de taille, même si l’on regrettera une liberté assez limitée pour ce qui est des déplacements verticaux. Attention toutefois, le gameplay reste très simpliste ! Les adeptes de simulations se tourneront donc plutôt vers les jeux sortis sur PC à la même époque…

Réalisation (16/20)

Graphiquement, la modélisation en 3D polygonale est certes simpliste mais efficace. Vous reconnaitrez aisément les différents chasseurs qui s’attaqueront à vous (Chasseur TIE, Bombardier TIE, Intercepteur TIE, TIE avancé…). Les deux Etoiles Noires et le Super Destroyer, entièrement modélisés en 3D, sont très impressionnants et voler dans leurs entrailles pour atteindre leur générateur principal représente une expérience particulièrement immersive et intéressante. D’ailleurs, le survol de la première Etoile Noire sera repris bien des années plus tard dans l’excellent Rogue Leader sur Gamecube. Vous aurez en outre droit à de jolis effets comme les astéroïdes explosant en mille morceaux lorsque vous leur tirez dessus, ou bien les explosions assez réussies. On regrettera tout juste un peu de clipping, peu gênant durant la partie. Bien qu’inférieur à ses comparses sur PC, ce premier jeu Star Wars en 3D sur Megadrive n’en reste pas moins impressionnant visuellement parlant.

Bande son (17/20)

Pour ce qui est de la musique, carton plein une fois de plus avec un opening signé John Williams flirtant allègrement avec la qualité CD. Durant le jeu, on repasse en Midi mais le tout reste cependant fidèle à l’œuvre originale avec de célèbres compositions directement issues des films, et des bruitages incroyablement réalistes (le bruit d’un chasseur TIE est toujours stressant lorsque l’on est aux commandes d’un X-Wing. A noter également la présence de nombreuses voix digitalisées que vous aurez le plaisir d’entendre lors des briefings et des communications radio.

Conclusion (14/20)

Sans constituer une véritable menace pour la suprématie des jeux de Lawrence Holland sur PC, Star Wars Arcade demeure un bon shoot qui constituera une très bonne alternative pour les allergiques au PC, d’autant que les bons jeux on tendance à se faire rares sur 32X. A recommander surtout aux fans de l’œuvre de George Lucas…


Article publié le 06/08/2008 Jeu testé par Manuwaza