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Sonic CD

Section Test.


Sonic the Hedgehog CD
23/09/1993
Edité par Sega
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Sonic CD
19/11/1993
Edité par Sega
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Sonic CD
??/09/1993
Edité par Sega
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Console: Sega Mega-CD
Genre:Plates-Formes
Développeur: Sonic Team
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: PC-
Vidéo(s) commentée(s): 1
Photo de la boite de Sonic CD
Sonic CD, capture d'écran Sonic CD, capture d'écran Sonic CD, capture d'écran
1993. Quelques mois après Sonic 2, le hérisson le plus rapide de l'ouest est de nouveau mandaté par Sega pour représenter le « plug-in » hardware Mega-CD. Et, comme il se doit, il répond présent, prompt à nous entraîner dans son sillage fait de volutes de fumée. Test de la bête.

Changement de support pour la troisième sortie de Sonic (eh oui, Sonic 3 est le quatrième volet, Sonic CD est le troisième, donc Sonic 3 est le 4. Vous suivez? Je continue.). Je disais donc, Sonic fait sa troisième sortie sur un nouveau support, le Mega CD, petit bijou (pour l'époque), augmentant de façon drastique la puissance de la Megadrive, et cela se fait sentir. Introduction animée, musique stéréo pour nous en mettre plein les yeux, tout est fait pour nous faire comprendre que le Mega-CD, c'est « d 'la balle ». Et on ne peut s'empêcher de penser qu'ils n'ont pas tout à fait tort, car, comme à l'accoutumée, ce Sonic a des arguments de poids à faire valoir.

Commençons par le commencement. L'histoire, qui inclut la notion de voyage dans le temps, parle d'une petite planète appelée Little Planet (bigre, mais où sont-ils allés chercher tout cela?) qui, une fois l'an, est attirée vers le Never Lake. Le temps s'y contrôle avec liberté, on peut donc, moyennant l'obtention d'une pierre de temps se trouvant dans chaque niveau, avoir un pouvoir total sur le temps dudit niveau. On peut également (et on doit, en fait) voyager vers le passé et le futur grâce à des panneaux. Bien entendu, un pouvoir aussi immense ne pouvait pas ne pas attirer Crâne d'Œuf, autrement appelé Robotnik, qui se décide à infliger une défaite cuisante à Sonic (du moins, dans ses rêves). Pour éviter de devoir attendre une année pour tenter de coller une raclée au hérisson, il décide de retenir la planète à l'aide de (vraiment très très) très grandes chaînes. Et comme c'est un scientifique et qu'il est fou (pléonasme hihihi!! Oooh ça va je rigole!) il se dit qu'après avoir éclaté la bestiole bleue, il utilisera les pierres pour dominer le monde. Sauf que Sonic, ben il est fort, quoi. Enfin, surtout rapide, mais comme on dit, vitesse + masse = impact maximum. Donc, le sauveur de ces piafs et autres bestioles à poils, à plumes et à écailles se rend sur Little Planet pour, d'une, percer le secret de cette planète, de deux, coller une bonne raclée au vilain Robotnik, qui semble avoir manqué de baffes dans son enfance (faudrait veiller à l'amener faire un tour chez Astérix pour lui apprendre les bonnes manières, à grands bourre-pifs dans la gueule). Et c'est là qu'on entre en scène, manette en main, yeux animés d'une lueur de folie et bave aux coins des lèvres, prêts à prendre une rouste.

Par où commencer? La puissance de la console, comparée à celle de la Megadrive, est telle qu'on ne sait plus où donner de la tête. Graphiquement parlant, c'est une véritable ode aux couleurs, aux détails, parfois même un peu trop. Ce n'est pas un défaut en soit, mais quand on est habitué aux Sonic sur Megadrive, c'est un choc. Quoiqu'il en soit, les niveaux sont longs, diversifiés, colorés, et... bigrement classiques. Ainsi, on a la jungle, le niveau industriel, aquatique... Et c'est beau! Oui c'est beau, on sent que Sega a voulu nous exploser les mirettes. Seul petit reproche, c'est peut-être trop parfait, trop... surchargé. Je chipote je sais. Mais de toute façon, les niveaux sont beaux, très beaux, les couleurs chatoyantes, un véritable plaisir pour les yeux, une œuvre d'art vidéoludique. Et, comme d'habitude, le niveau aquatique (Tidal Tempest) est un bijou graphique.

Jouabilité, maintenant. Pas grand chose à dire, le gameplay est (quasiment) le même, et intègre, mis à part le concept de time traveling, une aptitude qui restera unique à cet opus. En effet, en appuyant sur haut et un bouton d'action, Sonic fera du surplace, pour ensuite, après relâchement de la touche, foncer à toute berzingue. Cool. Le spin-dash (bas plus bouton) est également de la partie.

Parlons de l'élément le plus important et novateur du jeu, le time traveling. En essence, c'est extrêmement simple, il suffit de toucher un panneau marqué past ou future, et de foncer comme un dératé pour passer le mur de l'espace-temps (il va s'arracher à sa mort, le corps de Sonic, par des scientifiques de tout poil). Simplissime. Ce qui est un défaut, en effet, cela nous interdit presque de profiter des joies de la formule 1 version Sonic (je fonce et je défonce). Presque, hein? Tout est fait pour foncer, mais ce détail vient un peu gâcher la fête. Ce n'est pas très grave en soi, ça surprend juste, et le gameplay est si inné dans un Sonic qu'une telle intrusion choque. Dans tous les cas, pas d'inquiétude, on s'y habitue assez vite, d'autant que le jeu, bien que long (beaucoup plus que Sonic 3 et Knuckles si on veut faire tous les niveaux, past, present et future) est assez simple.

Musique! Et là, c'est la claque. Encore une fois, on a voulu nous en mettre plein les dents. Voix, musique stéréo aux influences festives, jazzy, on est sur mega-CD et on le sait. Maintenant, si les musiques sont très jolies, elles manquent peut-être d'âme, mis à part la musique de Tidal Tempest qui est sublime, tout comme le niveau. Petite précision toutefois, privilégiez la version japonaise, la version américaine a des musiques différentes et, à mon avis, moins jolies. Et surtout, elle n'intègre pas la musique de Tidal Tempest qui est, je le répète, magnifique.

Graphismes: 19/20: du grand art, des décors finement ciselés et des animations à couper le souffle.

Jouabilité: 19/20: Ai-je vraiment besoin de dire quelque chose? Un point de moins pour le petit défaut du time traveling.

Bande-son: 16/20: Raaah Tidal Tempest!! Le reste est réussi aussi.

Durée de vie: 18/20: Long, tortueux et varié, d'autres arguments sont-ils nécessaires?

Scénario: 15/20 : classique, mais suffisant pour se faire plaisir.

Note finale: 19/20: Sega voulait nous en mettre plein la gu... ils ont réussi, le jeu est une réussite, un excellent porte-parole pour le mega-CD, à se procurer sans hésiter.


Article publié le 06/08/2008 Jeu testé par Neldolas