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Wonder Boy III - The Dragon s Trap

Section Test.


Monster World II : Dragon no Wana
??/??/1989
Edité par Sega
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Wonder Boy III : The Dragon's Trap
??/??/1989
Edité par Sega
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Wonder Boy III : The Dragon's Trap
??/??/1990
Edité par Sega
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Console: Sega Master System
Genre:Action/Aventure
Développeur: Westone
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Nec PC Engine- Sega Game Gear- Virtual Console WII-

Photo de la boite de Wonder Boy III - The Dragon s Trap
Wonder Boy III - The Dragon s Trap, capture d'écran Wonder Boy III - The Dragon s Trap, capture d'écran Wonder Boy III - The Dragon s Trap, capture d'écran
La série des Wonder Boy est assez particulière. Le premier épisode, sorti sur borne d'arcade en 1986 et édité par Sega, était un jeu de plates-formes dans toute sa splendeur. Son succès sera tel, qu'il sera adapté sur tous les supports de l'époque, s'invitant même chez le grand rival Nintendo en adoptant le nom d'Adventure Island qui deviendra une série à part entière avec le temps, gardant toujours le même gameplay. De son côté, Sega sort en 1989 la suite du jeu Wonder Boy in Monster Land, qui changera radicalement d'orientation en optant pour un jeu d'action/plates-formes, avec des nuances d'aventure. Ainsi naquit la série des Monster World, dont la suite n'est autre que Wonder Boy III : The Dragon's Trap dont nous allons parler aujourd'hui. C'est bon, personne ne s'est suicidé ? Alors allons-y pour le test !

Scénario

Suite directe de Wonder Boy in Monster World, le troisième opus de la saga commence à la toute fin de celui-ci. Vous êtes dans le dernier donjon de Wonder Boy II (mais dans un parcours plus facile, heureusement !), doté du meilleur équipement possible et prêt à occire le Bio-dragon, boss final du précédent opus qui se retrouve ici être le premier (vous me suivez ?). Malheureusement, une fois le bougre terrassé, une malédiction vous est infligée vous transformant en Lizard-Man, un homme dragon (rien que ça!). Les effets de cette malencontreuse métamorphose ne tardent pas à se faire sentir : votre barre de vie chute au point le plus bas et vous perdez tout votre équipement, vous rendant de fait beaucoup plus vulnérable. Le but de votre nouvelle quête est clair : recouvrer votre forme initiale. Mais l'aventure ne sera évidement pas aisée, et des ennemis en tous genres vous mèneront la vie dure avant que vous ne puissiez enfin trouver la Salamander Cross, artefact suffisamment puissant pour lever la malédiction.

Assez sympathique, sans être non plus transcendant, ce scénario prenant la suite de son prédécesseur fera forcément plaisir aux fans de la série.

A noter que l'histoire est expliquée par une succession de petits textes au début et à la fin du jeu, en guise d'introduction et de conclusion. Nous ne sommes donc pas obligés d'aller fouiller à l'arrière de la boîte du jeu ou dans la notice pour comprendre le pourquoi du comment. Il ne s'agit que d'un détail, mais d'un détail qui a son importance et qui prouve que les développeurs ont travaillé pour nous donner quelque chose de bien fichu.

Gameplay

Les mots me manquent... En effet, il est difficile de trouver un jeu ayant un gameplay aussi abouti, surtout sur une console 8-bits ! Il s'agit d'un jeu d'action/plates-formes proposant un lot énorme d'éléments de gameplay. Vous ne me croyez pas? Lisez plutôt la suite...

Commençons par le plus simple. Vous contrôlez un personnage de forme humanoïde (un humain au début du jeu, mais qui est amené à changer de forme), évoluant dans un environnement 2D à scrolling multidirectionnel (on peut ainsi retourner dans des lieux déjà explorés). Le héros peut évidement avancer (heureusement...), sauter (touche 1), mais aussi attaquer (touche 2) avec une épée ou bien en crachant du feu, car il aura face à lui divers ennemis qui ne lui voudront pas que du bien. Il devra se rendre dans différents endroits, à la recherche d'un vilain boss à tuer.

S'il peut donner des coups, notre héros peut aussi en recevoir. Mais pas de panique, car vous aurez, du moins à partir d'un certain moment, la possibilité de vous défendre avec un bouclier. Et si votre bouclier fait mal son travail et que vous vous prenez un coup, pas de panique! A la manière d'un Zelda, votre héros est pourvu d'une jauge de vie, représentée par des cœurs qui se vident si vous recevez des coups, ou bien se remplissent si vous récupérez de quoi vous soigner en tuant un ennemi, soit partiellement (l'ennemi vous donnera alors un petit cœur) ou entièrement (il vous fournira alors un plus gros cœur). Enfin, vous pourrez, comme dans Zelda, augmenter votre jauge de vie en récupérant à certains endroits un cœur supplémentaire. On trouvera aussi des portes, dissimulant des infirmeries où l'on pourra se soigner moyennant finance.

Jusqu'à présent, c'est plutôt simple et très semblable à Wonder Boy II. Mais là où ça commence à devenir compliqué (et intéressant), c'est avec le concept de transformation. Car toute l'essence du jeu réside dans cet aspect du gameplay. En débutant le jeu vous aurez, comme je l'ai précédemment mentionné, une apparence humaine. Sauf que le vilain premier boss va vous infliger une malédiction qui vous transformera en dragon. Et chaque boss vaincu vous transformera en une nouvelle incarnation.

On commence donc l'aventure avec Lizard-Man (un dragon), plus mauvaise transformation puisqu'étant la seule ne pouvant pas manier de bouclier. Elle a néanmoins l'avantage d'être en mesure d'attaquer à distance en crachant ses flammes, tandis que les autres se contenteront d'une épée dédiée au corps à corps. Mouse-Man s'invite ensuite à la fête. Suffisamment petit pour se loger dans les recoins les plus étroits, il pourra également s'accrocher à certaines parois et sera ainsi littéralement à même de marcher sur les murs ou les plafonds. Viendra ensuite Piranha-Man, plus grand que Mouse-Man, et doté d'une allonge supérieure grâce à son épée. Son principal atout résidera cependant dans sa capacité à nager dans les profondeurs de la mer, alors que les autres y couleront à pic. Lion-Man sera quant à lui à même de frapper du haut vers le bas, et non de droite à gauche comme les autres, pouvant ainsi détruire les blocs situés au sol ou en hauteur. Après lui, Hawk-Man pourra voler pour une durée illimitée, lui permettant d'accéder aux zones en hauteur, en contrepartie de quoi il ne supportera pas l'eau. Et pour finir, Hu-Man (notez l'habile jeu de mots des développeurs !), qui est en fait la première transformation et n'a de ce fait que très peu d'utilité, hormis pour le fun.

Pour combattre les monstres à distance, vous pourrez ramasser différents items aléatoirement. Au nombre de cinq, chacun aura une utilité spécifique. Pour les utiliser, il vous faudra faire une combinaison assez peu instinctive, consistant à appuyer sur les touches Bas+Saut (la touche 2).

La Fire Ball sert à lancer une petite boule de feu (comme son nom l'indique), qui part en zigzaguant en direction d'un ennemi pour lui infliger des dégâts. La Tornado lance une petite tornade au sol qui aura l'avantage de rebondir sur les murs afin de retourner frapper l'adversaire, à condition qu'il soit à proximité. L'Arrow consistera en un projectile à envoyer en l'air, utile pour tuer les ennemis volants comme les nuages. Le Boomerang sera le plus utile, car il reviendra toujours vers vous, s'octroyant par conséquent un aspect illimité contrairement aux autres items qui à chaque utilisation sortent de votre inventaire, à moins d'en avoir récolté plusieurs; il faut néanmoins faire attention, car si vous bougez trop, il est possible que votre boomerang ne retourne pas dans la bonne direction. Enfin, le Thunder enverra un flash qui frappera tous les monstres présents à l'écran. Comme je l'ai dit précédemment, ces items seront en nombre limité, vous pourrez en récupérer 99 chacun, mais à chaque utilisation, le nombre dans votre inventaire s'en verra amoindri.

Vous n'êtes toujours pas convaincus de la richesse du gameplay? Ça tombe bien, je n'ai pas fini.

Globalement, le jeu se rapproche de son prédécesseur. Vous avez toujours la possibilité de vous acheter de nouveaux équipements dans diverses boutiques réparties dans les niveaux, certaines étant cachées. En tout, vous pourrez obtenir dix épées, dix boucliers, et dix armures, chacun de ces équipements améliorant les statistiques de votre personnage selon sa transformation. En effet, une épée sera plus efficace avec Mouse-Man par exemple, alors qu'elle sera inutile avec Piranha-Man. Il faudra donc choisir la bonne combinaison d'équipements pour avoir les meilleures capacités. Au nombre de trois, ces statistiques joueront directement sur l'efficacité de votre personnage. Ainsi, les Points d'Attaque (AP) et de Défense (DP) auront pour but de respectivement vous faire frapper plus fort et de mieux encaisser les coups, tandis que les Points de Charisme (CP) auront une fonction quelque peu différente. Ils vous permettront en effet d'acheter des items que vous ne pouviez acquérir auparavant, les vendeurs étant des commerçants très vicieux, refusant de vous vendre des équipements si vous n'êtes pas suffisamment charismatique, les gredins ! Pour augmenter encore plus vos CP, vous pourrez ramasser des Stones, qui boosteront légèrement vos stats. Les armes étant vendues à des prix plus ou moins raisonnables, vous devrez parfois faire, comme dans nos bons vieux RPG, des séances de farming intensives afin d’amasser la somme demandée par le vendeur. Et je ne vous cache pas qu'il ne s'agit pas de l'aspect le plus intéressant du jeu.

Pour finir, l'exploration prend une place assez importante, puisque vous n'évoluez désormais plus de niveaux en niveaux. L'action prend place dans un seul mais vaste level, dans lequel plusieurs chemins sont présents, mais vous devrez récupérer les accessoires ou transformations adéquates pour progresser. Tous les environnements partent du village, qui est le centre du jeu. A partir de celui-ci, et selon votre statut, vous pourrez commencer ou continuer votre aventure, en partant à la recherche de clés pour ouvrir les portes d'un château. Mais rien que pour récupérer lesdites clés, vous devrez partir à l'aventure, autant vous dire que votre emploi du temps sera assez chargé. Arrivé à un certain moment dans le jeu, vous aurez accès à des salles vous permettant de vous remettre dans une de vos anciennes transformations, vous donnant ainsi la possibilité d'accéder à des lieux jusqu'alors inabordables, car vous aurez sans doute acquis entretemps l'item requis.

Bref, vous êtes partis pour faire beaucoup d'allers et retours dans le jeu, et ce pour notre plus grand plaisir !

Graphismes

Il n'y a pas à chipoter, le jeu est beau. Les personnages sont bien détaillés, adoptant un style très 'dessin-animé', et certaines animations sont assez sympathiques (comme lorsque l'on se fait toucher, ou que l'on meurt). Nous n'avons pas à nous plaindre des clignotements, qui se font plutôt discrets, et c'est presque un exploit compte tenu de la qualité des graphismes. Un réel souci du détail est à noter, si bien que tournés vers la gauche ou la droite, les personnages n'auront pas le même sprite. Mon idée n'est peut-être pas bien claire, donc je m'explique : généralement, lorsqu'un protagoniste passe de la droite vers la gauche, son sprite est tout simplement inversé, faisant parfois apparaître des incohérences (comme dans la séquence de fin de Sonic & Knuckles sur Megadrive, ou le nom 'Sonic' présent sur l'avion de Tails est écrit à l'envers, comme s'il s'agissait d'un miroir). Dans Wonder Boy III, on peut constater que le héros garde son épée dans sa main droite. Si cela peut sûrement paraître anodin aujourd'hui, le détail avait son importance sur Master System.

Les graphismes ont quand même quelques défauts. Les arrières plans sont bien trop pauvres, et seuls quelques arbres ou nuages viendront les colorer. Le bestiaire est relativement fourni (du simple serpent, aux monstres les plus étranges), mais la plupart des ennemis rencontrés reviennent trop régulièrement, la technique du Swap Color étant utilisée à outrance. Qu'est-ce que le Swap Color me demanderez-vous? Ce procédé consiste à changer la couleur d'un même ennemi, pour en différencier la puissance. Un faible adversaire rencontré dans le premier niveau peut ainsi très bien réapparaitre dans l'ultime stage, beaucoup plus puissant et doté d'une couleur différente pour le différencier de son alter-ego. Ici, tous les ennemis ou presque sont représentés avec trois couleurs : rouge quand ils sont faibles, verte quand ils sont « médiums », et bleue quand ils sont forts. On aurait donc apprécié un peu plus de diversité de ce côté-ci, d'autant que les environnements du jeu sont quant à eux très variés. En effet, on passera par plusieurs lieux : le petit village, l'agréable littoral, la mer agitée, le désert aride, la forêt lugubre, le volcan ardent, les sinistres tunnels, les vastes cieux, le temple nippon... Japonais (je suis un peu à court d'adjectifs, là...); bref, il y a de quoi faire!

Les graphismes font dans l'ensemble réellement honneur à la Master System, d'autant plus que la Megadrive était déjà sortie. La comparaison était donc inévitable, mais le soft tient très bien la route.

Bande Son

Les musiques sont plutôt réussies. Collant bien avec leurs environnements respectifs, elles sont cependant un peu discrètes. Bien que très simples, les compositions restent bonnes, et se laissent écouter sans mal si bien qu'on se surprend parfois à les fredonner. Cela dit, certaines mélodies reviennent régulièrement au fil de l'aventure, notamment dans chaque donjon. On aurait donc apprécié une plus grande variété sur ce plan là.

Les bruitages sont quant à eux légèrement anecdotiques. Ils ont des sonorités assez enfantines (ne serait-ce que pour les sauts, ou les coups d'épée), collant parfaitement avec l'aspect 'dessin-animé' évoqué précédemment dans le test. Une remarque totalement personnelle : les bruits de pièces sont réellement pénibles et vous serez (trop) souvent amenés à les entendre.

Pour l'anecdote, la musique du premier niveau est la même que celle du dernier donjon de Wonder Boy in Monster Land (et pour cause, c'est le même niveau, mais en plus simple!). Ce n'est qu'un détail très anecdotique mais qui plaira à ceux qui ont adoré Wonder Boy II, et ont fini le fameux donjon (et diantre ce qu'il était dur !).

Durée de vie

Le soft est relativement long, tout en étant assez simple. En effet, vous vous prendrez souvent des coups, mais si vous en arrivez à mourir, sachez que vous disposez au début de la partie d'une fiole vous régénérant automatiquement, mais qui se retire de votre inventaire une fois utilisée. Si jamais vous mourez encore une fois après l'avoir utilisée, un écran vous proposant de continuer votre partie s’affichera. Dans le cas où vous opteriez pour cette possibilité (ce que vous ferez sûrement !), une sorte de loterie se déclenchera, vous offrant de revivre en gagnant une fiole.

Le principal facteur de simplicité provient des continues qui sont illimités. De plus, si la difficulté est progressive (notamment à cause des ennemis changeant de couleur pour accroître leur puissance, les fourbes!), vous gagnerez des cœurs au fil du jeu, lesquels, à l'instar d'un Zelda, augmenteront votre jauge de vie maximale. Or, si au début de l'aventure vos deux cœurs -voire trois- seront tout juste suffisants pour vous maintenir en vie, à partir de quatre vous ne mourrez que rarement, puisque certains ennemis vous donneront de quoi vous guérir une fois tués, vous laissant de fait un plus grand droit à l'erreur. D'ailleurs, une armure (la Hades Armor, rien que le nom laisse présager de la suite) vous donnera même le pouvoir d'être... immortel, tout simplement. Ayant les mêmes effets qu'un fiole, elle vous réanimera dès que vous serez mis au tapis, en contrepartie de quoi elle disparaîtra de votre inventaire pour de bon si vous la retirez.

Néanmoins, le jeu n'est pas court pour autant. Tout d'abord, si vous choisissez le chemin de la rapidité et que vous n'essayez pas de vous acheter le meilleur équipement, vous serez évidement à la merci d'ennemis beaucoup plus inquiétants pour votre personnage, même avec une jauge de vie conséquente. Ils vous tueront de fait plus souvent, vous forçant à recommencer plus d'une fois les passages les plus délicats.

Si vous optez pour l'approche consistant à acheter l'équipement le plus efficace, la tâche sera certes facilitée, mais vous mettrez longtemps à farmer (acte terriblement pénible) pour avoir de quoi vous les offrir. Dans le cas où vous choisiriez cette option, je vous conseille de farmer dans le monde sous-marin, une fois l'Homme-Piranha obtenu, en vous équipant de la Lucky Sword (qui augmente vos chances d'obtenir de l'argent à la mort des ennemis) puisque les adversaires y sont particulièrement généreux.

Quant à la quête en elle-même, elle ne se parcourt pas rapidement, il est évident que vous n'en viendrez pas à bout d'une traite. C'est pourquoi les développeurs ont mis en place un système de mots de passe. Ces derniers s'obtiennent dans l'église du village (le tout premier bâtiment que l'on aperçoit une fois sorti du premier château), et vous permettent donc de reprendre l'aventure exactement comme vous l'aviez quittée, à ceci près que vos pièces et vos pierres de charisme retournent à zéro.


Supplément : La Jaquette

A l'instar de l'ami Icarus, je vais réserver un court paragraphe à la jaquette qui, il faut bien le reconnaître, en jette un max (la jaquette, pas Icarus !). Dans un style cartoon ma foi fort sympathique, elle nous montre notre héros, très souriant d'ailleurs, avançant sur un petit chemin, l'arme à la main, à côté de serpents, dragons, et pieuvres. Le dessin est très détaillé, et nous embarque dans l'univers de Wonder Boy. Bref, une pochette à la hauteur du jeu en lui-même !

Conclusion

Scénario 12/20 : Une histoire de malédiction. Pas forcément le scénario le plus original, il ne tombe pas dans le cliché de la princesse à sauver. Le fait qu'il s'agisse de la suite directe du précédent opus est intéressant, et nous permet de rentrer directement dans le bain si l'on a joué aux deux.

Gameplay 20/20 : Rien à redire...

Graphismes 18/20 : C'est très coloré, et assez détaillé. Les décors sont un peu vides, et les ennemis trop peu nombreux, mais globalement, le jeu est magnifique.

Bande Son 14/20 : Des thèmes sympathiques, quoiqu'un peu trop absents.

Durée de Vie 15/20 : Constat assez mitigé, faire le jeu en ligne droite ne prendra pas beaucoup de temps (et ne sera pas forcément intéressant), mais si l'on choisit de l'explorer jusque dans les moindres recoins, alors il nous enchantera un bon moment !


VERDICT : 19/20

Quel jeu! Tout simplement mythique. Certains vont même jusqu'à le classer en tant que meilleur jeu Master System, devant Alex Kidd in Miracle World dont le gameplay est finalement assez proche (on saute, on frappe, et on a un petit côté aventure représenté par les boutiques). Pour ma part, je pense aussi que Wonder Boy III surclasse en tout point Alex Kidd premier du nom, mais je n'irai pas jusqu'à le mettre au sommet d'un classement Master System car il conserve quand même son petit lot de défauts. Il reste néanmoins un jeu terriblement abouti, et même les opus de la série Wonder Boy qui sortiront après n'auront plus ce qui fait de celui-ci un jeu unique.

Quoiqu'il en soit, ruez vous dessus, tout possesseur de la Master System, que dis-je, tout joueur, qui se respecte se doit de jouer à ce chef-d’œuvre !


Article publié le 29/02/2012 Jeu testé par Guyndo