Ninja Gaiden
Section Test.
Sortie JAP non communiquée
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Sortie US non communiquée
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Ninja Gaiden
??/??/1992
Edité par Sega
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Console: Sega Master System
Genre:Action/Plates-Formes
Développeur: Sega
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Atari Lynx- Nintendo Nes- Sega Game Gear- Virtual Console WII-
Vidéo(s) commentée(s): 1
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Sortie US non communiquée
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Ninja Gaiden
??/??/1992
Edité par Sega
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Console: Sega Master System
Genre:Action/Plates-Formes
Développeur: Sega
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Atari Lynx- Nintendo Nes- Sega Game Gear- Virtual Console WII-
Vidéo(s) commentée(s): 1
Scénario (16/20)
A l’inverse de beaucoup de jeux actuels, Ninja Gaiden s’était fait un devoir de proposer un scénario à la hauteur des films issus du cinéma asiatique. Le soft relate donc la quête de Ryu Hayabusa, descendant du prestigieux clan des Ninjas Dragons connu pour avoir maintenu la paix au pays du soleil levant pensant de nombreuses générations. La vie de ce guerrier émérite va basculer le jour où il apprendra que son village natal a été attaqué par un inconnu. De retour chez lui, il ne pourra que constater la catastrophe, le Village Dragon n’étant plus qu’un tas de ruines fumantes. Un survivant, avant de passer de vie à trépas, lui apprendra que le Bushido a été volé. Ce parchemin ancestral, contenant tous les secrets des générations passées de Ninjas Dragons, pourrait entrainer l’asservissement du monde s’il venait à tomber entre de mauvaises mains. Désormais, Ryu vouera sa vie à retrouver le Bushido et à venger la destruction de son village natal…
Gameplay (19/20)
En bon ninja, vous aurez à votre disposition un large panel de mouvements ainsi qu’un impressionnant arsenal vous permettant de vous sortir de toutes les situations. Compte tenu du faible nombre de touches disponibles, on ne peut qu’être admiratif devant la richesse du gameplay de ce Ninja Gaiden. Ainsi, outre la classique épée Ninja, il vous sera possible en combinant la touche d’attaque avec le haut de la croix directionnelle de déclencher un mouvement spécial préalablement récupéré dans l’un des parchemins bonus ramassables au fil des niveaux. Ces techniques (au nombre de cinq), allant du simple shuriken au dévastateur feu du dragon, pourront une fois récupérées être déclenchées en utilisant des points de combat pouvant être amassés en récupérant certains objets. En cas de situation désespérée, il vous sera même possible, via un appui simultané sur les deux touches d’action, de déclencher une attaque dévastatrice détruisant tous les ennemis présents à l’écran. Attention toutefois car cette technique à double tranchant vous coutera le quart de votre barre de vie. A utiliser avec modération donc… Outre vos armes offensives susnommées, vous aurez également à votre disposition des mouvements vous permettant d’atteindre des lieux autrement inaccessibles. D’une part, il vous sera possible de vous accrocher sous les plates-formes. Vous pourrez ainsi attendre que l’ennemi patrouillant au dessus de vous tourne le dos pour surgir et le prendre à revers, ou tout simplement vous déplacer vers un autre lieu que vous n’auriez pu atteindre d’une seule traite. D’autre part, vous serez également en mesure de vous agripper aux parois verticales, et d’ainsi gravir des hauteurs inabordables pour le commun des mortels. Bref, la maniabilité frise la perfection avec un rythme soutenu et des commandes répondant au quart de tour…ce qui est une nécessité compte tenu de la difficulté des différents niveaux.
Durée de vie (16/20)
Votre quête s’étalera donc sur huit niveaux de taille tout à fait honorable, dans lesquels vous devrez défaire d’innombrables ennemis avant de vous voir opposé à un boss pour le moins coriace. Vos adversaires, dotés d’une IA remarquable, auront un véritable don pour surgir et vous balancer des shurikens alors que vous vous trouvez en l’air au dessus du vide. Pour boucler les différents stages, vous devrez garder un œil sur le chronomètre qui, s’il tombe à zéro, vous fera perdre une vie. A l’image des softs de l’époque, NG est très loin d’être un jeu facile et vous demandera une grosse dose de persévérance pour en voir le bout, d’autant que certains passages extrêmement délicats nécessiteront une précision sans faille et une maitrise à toute épreuve des arts ninjas. Malgré cela, la difficulté n’est pas insurmontable et le challenge efficace aura le mérite de ne pas dégouter les trois quarts des joueurs au bout de dix minutes, comme un Megaman par exemple. Cette longévité déjà appréciable est en outre renforcée par une replay-value assez élevée, puisque rares seront les possesseurs du soft à le laisser pourrir dans un placard après l’avoir terminé.
Réalisation (18/20)
D’un point de vue technique, cette version Master System est sans commune mesure avec les moutures sorties antérieurement sur d’autres consoles. Le joueur sera donc gratifié d’une modélisation efficace des personnages, basée sur des sprites certes assez petits mais terriblement réussis. L’animation est fluide et toute l’aventure se déroulera à une vitesse plus importante que sur les autres plates-formes, le tout sans le moindre ralentissement. Les décors fourmillent de détails et ont le mérite de jouir d’une grande variété. De l’architecture moderne de Tokyo à la forêt du premier niveau en passant par Osaka, chaque niveau procurera un dépaysement garanti au joueur qui ne pourra que se laisser prendre au jeu et découvrira le niveau suivant avec un émerveillement non feint. Les ennemis varieront eux aussi sensiblement d’un stage à l’autre, offrant au joueur une expérience perpétuellement renouvelée.
Bande son (16/20)
Côté son, le jeu réussit le pari de proposer un catalogue de musiques qui, contrairement à beaucoup de softs de l’époque, ne vous cassera pas les oreilles au point de vous faire couper le son de votre téléviseur au bout de quelques minutes de jeu. Mieux : les différents thèmes, se renouvelant à chaque nouveau niveau, rythmeront admirablement l’action et contribueront à vous immerger dans l’ambiance du soft. Certes on est loin des chefs d’œuvre d’Uematsu mais le tout reste agréable à l’oreille et exploite correctement les capacités de la console. Côté bruitages, chaque action à l’écran disposera de son propre penchant sonore contribuant à créer un univers vivant et interactif pour le joueur qui ne pourra que tomber sous son charme.
Conclusion (18/20)
Plus qu’un jeu, Ninja Gaiden est une légende ! Rarement un titre n’avait suscité autant d’engouement chez les joueurs, à tel point qu’il parviendra même à damer le pion à l’excellent Shinobi en proposant un rythme de jeu beaucoup plus soutenu. Perdurer dans le temps est le propre des grandes séries, et ce n’est probablement pas pour rien que la saga Ninja Gaiden est présente sur toutes les consoles à succès du moment à l’heure où j’écris ces lignes. Un jeu d’action à consommer sans modération pour tous les adeptes du rétrogaming !
Article publié le 20/03/2009
Jeu testé par Manuwaza