lien vers facebook lien vers twitter lien vers youtube lien vers dailymotion lien vers le forum d'Oldies Rising lien vers mail
Recherche Avancée

Unreal Tournament

Section Test.


Sortie JAP non communiquée
________________________
Unreal Tournament
13/03/2001
Edité par Infogrames
________________________
Unreal Tournament
29/06/2001
Edité par Infogrames
________________________
Console: Sega Dreamcast
Genre:FPS
Développeur: Secret Level Games
Joueurs: 1 à 4
Existe aussi sur: PC- Sony Playstation 2-

Photo de la boite de Unreal Tournament
Unreal Tournament, capture d'écran Unreal Tournament, capture d'écran Unreal Tournament, capture d'écran
Unreal Tournament est ce qu’on appelle communément un grand nom du jeu vidéo. Des milliers de joueurs PC se sont entretués dans les arènes ce soft qui n’était jusqu'alors réservé qu’aux heureux possesseurs d'un Ordinateur suffisamment puissant pour le faire tourner dans de bonnes conditions. En 2001, ce FPS hors du commun fait son apparition sur la Dreamcast (et la Playstation 2 par la même occasion) pour permettre enfin aux consoleux de découvrir cette série unique et surtout en constante bataille avec Quake. Que vaut ce portage sur la machine de SEGA ? Réponse dans le test !

Scénario : --/20

N’y allons pas par quatre chemins, le scénario est complètement inexistant. Les joueurs doivent faire le plus de frags (tués) possible tout en mourant le moins possible. C'est tout juste si un prétexte de championnat vient se greffer pour donner un minimum de sens aux batailles. Cela dit, tant mieux, pas de speech inutile et de perte de temps. Fraguer est le plus important !

Réalisation : 18/20

Alors ce portage est-il à la hauteur des attentes en termes de réalisation technique? Il est vrai que les jeux PC migrant sur consoles sont parfois doté de certaines faiblesses techniques par rapport aux versions d'origine. Ici, point de tout ceci! Que dire de plus mise à part que les développeurs nous livrent ici une copie quasi-parfaite? Je le dis tout de suite : il n’y a absolument aucun ralentissement dans le jeu ! Je ne sais pas si c’est le cas pour son confrère sur Playstation 2 mais c’est une performance remarquable. Ça saute, ça expose de partout, le sang gicle, des membres s’arrachent sans que l’action ne baisse en intensité !

Pour le reste, on a le droit à des niveaux qui n’ont pas à rougir de l'inévitable comparaison avec la version PC puisqu’en plus d’avoir quelques maps exclusives à la Dreamcast, leur architecture est restée sans faille. Certaines maps ont certes quelque peu diminué leur taille mais cela ne nuit en rien à la folie des batailles. Avant chaque partie, le choix est donné au joueur entre une vingtaine de protagonistes qui sont reconnaissables (quand on connait le jeu) sur le champ de bataille et possèdent des animations du même acabit que la version PC. Bref, malgré une interface austère au premier abord, on ne pourra qu’admirer l’efficacité de la réalisation.

Gameplay : 16/20

Compte tenu du type de jeu dont il est ici question (le FPS, pour ceux qui ne suivent pas), une question s'impose pour ce portage console : qu’est-ce que ça fait de passer du combo clavier/souris à la manette Dreamcast ? Autant le dire tout de suite, l'expérience est plutôt déroutante, et il va falloir plusieurs heures de jeu pour choisir sa configuration préférée. Malgré tout, le soft a gardé toute sa nervosité et demande toujours autant de sauter comme un lapin tout en utilisant l’arsenal disponible sur le champ de bataille. Les armes sont toutes là, de la Machine Gun à notre fidèle pistolet mitrailleur en passant aussi par la case Fusil sniper ou lance-roquettes. Également au programme : un lance-disque (maintenant disparu) et une magnifique tronçonneuse (RIP aussi). On a donc l’embarras du choix (selon les maps) et toutes les manières sont bonnes pour exterminer les adversaires, surtout quand on a une douzaine d’armes et leurs tirs secondaires. De l’action pure, sans pause, où l’immobilité entraîne à coup sûr la mort de son personnage. Heureusement, l’intérêt de la série est de renaître tout de suite dans un nouveau corps pour déchirer de nouveaux membres et exploser de nouvelles têtes.

Comment gagner un match ? En fait, ça dépend des modes de jeu. Les Deathmatch (par équipe ou non) déclareront vainqueur l’équipe ou le joueur ayant atteint un nombre de tués défini au départ, ou tout simplement celui qui aura abattu le plus grand nombre de joueurs dans le temps imparti. Le mode Domination demandera à votre équipe de contrôler divers points pendant un certain temps pour augmenter son score. Le fameux Capture The Flag est aussi de la partie. Dans ce mode connu de tout bon joueur PC qui se respecte, l’équipe doit récupérer le drapeau adverse tout en gardant le sien dans son quartier général. Enfin, un petit mode duel vient compléter ce panel de possibilités. Cela a l’air peu, mais à l’époque il n’y avait guère plus sur PC. Néanmoins, l’action sera toujours intensive et ce quelque soit le mode choisi. De monstrueux réflexes seront donc nécessaires pour garder son personnage en vie .
Il faut préciser tout de même qu’il est possible de brancher un clavier et une souris pour permettre d’améliorer l’expérience en jeu. Pratique pour ceux qui n’avaient pas un ordinateur assez puissant à l’époque.

Durée de vie : 17/20

Malgré l’absence d’un mode en ligne (pas du disque mais bien de la Dreamcast en elle-même), il sera difficile de décrocher une fois le jeu commencé. Les quatre modes étant éparpillés sur une soixantaine de niveaux tous aussi efficaces les uns que les autres, la rejouabilité est tout simplement colossale. Ajoutez à cela un mode multi-joueurs impeccable avec trois de vos amis en écran splitté (grand écran oblige) et vous obtenez le FPS le plus long et le plus jouissif de la console. Si vous jouez seul, soyez rassuré : les bots possèdent une IA tout à fait convenable et vous aurez le choix entre quatre niveaux de difficulté pour mettre du piment dans vos parties.

Bande son : 17/20

Reprenant la bande son de la version PC, on ne peut pas dire que l’on soit déçu par l'aspect acoustique de cette mouture Dreamcast. Des musiques discrètes mais rythmées viendront ponctuer vos joutes endiablées, accompagnées de bruitages convaincants et surtout de voix délirantes que ce soit au niveau des différents protagonistes ou de la voix-off. Cette dernière apparait d’ailleurs surtout en récompense d'un exploit au cours de la partie. Un tir dans la tête (qui signifie en général la mort ou le fameux Head Shot !) ou encore une avalanche de tués sans perdre la vie déboucheront sur des répliques maintenant devenues cultes et reprises dans d’autres jeux plus récents.

Conclusion : 17/20

Comment faire pour passer d’un jeu PC à un jeu console quand il s’agit d’un FPS ? La réponse est là, Unreal Tournament. Ce portage est l’un des meilleurs que j’ai pu voir de ma carrière de joueur. Tout y est, rien n’est laissé au hasard, on a même le droit à du contenu exclusif ainsi qu'à un multi-joueurs au poil. Que dire de plus ? Je crois qu’il n’y a rien à rajouter. La note parle d’elle-même. Le meilleur FPS de la Dreamcast.


Article publié le 13/02/2010 Jeu testé par Romanodi13