The Nomad Soul

Section Test.

Adaptation sur dreamcast du jeu P.C du même nom, The Nomad Soul revient en exclusivité, en ce qui concerne les consoles, sur la machine de Sega. Développé par le studio français de Quantic Dream The Nomad Soul a déjà été encensé sur P.C, voyons donc ce qu’il ressort de cette adaptation sur la bombe de Sega .

Dès les premières minutes du jeu on sent que l’on va avoir affaire à un jeu d’exception, voilà c’est dit !

L’introduction déjà se démarque par une bonne dose d’originalité. En effet alors que vous êtes tranquillement installé derrière votre télé, voilà qu’un personnage, policier en apparence vous interpelle et vous explique que vous êtes le seul espoir de sauver son monde qui court un grave danger. Votre âme remplace alors la sienne dans son corps et vous voilà parti pour des heures et des heures d’aventure ! Dans the nomad soul vous n’incarnez donc pas un personnage mais vous êtes directement le héros du jeu, c’est votre âme qui doit sauver ce monde !

Vous commencez donc la partie dans la peau de Kay’l, et allez devoir, pour commencer, apprendre à connaître ce qu’était sa vie (avec des retrouvailles assez…agréables…avec sa femme !) et pourquoi vous êtes là . Vous apprendrez donc rapidement que votre coéquipier a été retrouvé mort et complètement déchiqueté, et l’enquête qui s’ensuivra vous mènera à découvrir une histoire incroyablement riche et prenante dépassant de très loin le cadre de la simple enquête du début.


Dans The Nomad Soul le sentiment qui prédomine est la liberté. Vous êtes en effet libre d’aller où vous voulez et d’y faire ce qui vous plait, même si évidemment quelques actions sont obligatoires pour faire avancer le scénario. Vous pourrez ainsi visiter les bars, les centres commerciaux, et même les sex-shops afin d’y résoudre divers problèmes ou d’y recueillir des informations bien précieuses sur les différents évènements qui se sont produits et sur la suite à donner à votre aventure.

Niveau gameplay, l’aventure se passe en vue à la troisième personne pour toute la phase exploration mais vous aurez aussi droit à des phases en fps pour les affrontements aux flingues et surtout à de nombreux combats en 3D avec tout ce que propose ce genre de jeux tel des combos ou des coups spéciaux (ne vous attendez cependant pas à tomber sur un jeu du niveau d’un virtua fighter ou autre dead or alive même si ces phases de combat sont vraiment réussies).


Bien évidemment dans ces différentes phases de jeu il peut arriver que Kay’l se fasse tuer, et là d’après vous que se passe t’il ? game over ? Eh bien non justement ! Votre âme va tout simplement se réincarner dans le personnage qui s’approchera le plus du cadavre de notre ami policier et l’aventure reprend de plus belle mais avec des caractéristiques différentes (force, taille, apparence...). Vous pouvez ainsi vous retrouvez à incarner un gros balèze comme une frêle jeune femme, eh oui c’est ça les risques d’avoir une âme nomade (et c’est de là aussi bien sur que vient le titre du jeu.)

Techniquement le jeu est bien réalisé, les décors sont vraiment réussis et détaillés vu la grandeur et la richesse du monde à explorer, cependant l’animation n’est malheureusement pas toujours fluide. De plus la présence d’un certain brouillard à l’écran (certainement pour masquer le clipping) diminue un peu la qualité générale des graphismes. L’ensemble reste, malgré tout, de bonne facture.


La bande son est elle aussi vraiment réussie, les musiques ont d’ailleurs été composées par David Bowie himself (qui donne d’ailleurs un concert durant le jeu), ce qui est indiscutablement un gage de qualité, et les bruitages sont tout à fait corrects.

Le gameplay, quant à lui, ne manque vraiment pas de richesse grâce aux différentes phases de jeu vu auparavant, et la jouabilité ne pose pas de difficulté de prise en main particulière, bref rien à signaler dans ce domaine.


Le scénario n’est pas en reste avec une histoire qui se découvre au fur et à mesure et qui ne cesse de gagner en intensité. Les rebondissements ne manquant pas non plus à l’appel, on peut dire que c’est vraiment du tout bon à ce niveau.


La durée de vie est vraiment très importante dans ce jeu. En effet d’une part l’histoire principale vous tiendra déjà longtemps en haleine avant d’en voir le bout, mais en plus, d’autre part, vous vous surprendrez régulièrement à fureter de droite à gauche juste pour le plaisir de découvrir un peu plus l’univers qui vous entoure.

En conclusion je dirai que The Nomad Soul est une expérience immanquable dont on ne sort pas indemne, la liberté qu’il laisse aux joueurs ainsi que son scénario et son univers, riches et passionnants, font de ce titre un jeu majeur de la dreamcast (et du p.c.) dont vous vous souviendrez longtemps.



Réalisation technique : 15

Bande son : 16

Gameplay : 17

Scénario : 18

Durée de vie : 18


INTERET GENERAL : 18

Article publié le 04/08/2008 Jeu testé par RedRevan