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Power Stone 2

Section Test.


Power Stone 2
27/04/2000
Edité par Capcom
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Power Stone 2
23/08/2000
Edité par Capcom
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Power Stone 2
24/08/2000
Edité par Eidos Interactive
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Console: Sega Dreamcast
Genre:Combat
Développeur: Capcom
Joueurs: 1 à 4
Existe aussi sur: Arcade-

Photo de la boite de Power Stone 2
Power Stone 2, capture d'écran Power Stone 2, capture d'écran Power Stone 2, capture d'écran
La chasse aux gemmes continue ! Après un excellent premier épisode sur la défunte console de SEGA, Capcom nous en remet une couche pour le plus grand bonheur des joueurs. Quelles améliorations nous attendent dans ce nouvel opus ? Vous le saurez en lisant la suite de ce test !

Scénario: --/20

La légende des gemmes de puissance est réelle : celui qui réussira à les réunir sera capable de grandes choses. Le professeur Erode lance un appel aux différents combattants du premier opus, ainsi à quelques nouveaux, dans le but de les rassembler. Un tournoi se dessinera afin de savoir qui est le plus fort. Cet événement prétextera donc à inclure une petite nouveauté dans la série : le multijoueurs à quatre.

Réalisation: 17/20

En comparant avec le premier jeu de la série, le moteur graphique n’a pas changé, si ce n’est qu’il arrive à supporter encore plus d’objets et plus d’explosions qu’avant, domaine dans lequel le premier volet n'était pourtant pas avare. On reconnaitra facilement l’esprit manga ô combien magnifique qui nous guidera tout au long du jeu. Mis à part quelques ralentissements à certains moments lors de parties à quatre (et c’est assez rare), le jeu est d’une fluidité sans pareil. Les arènes (même si peu nombreuses) ont chacune leur propre identité et nous amènent dans des endroits insolites, parfois découpés en plusieurs phases rendant les combats diversifiés. Une idée intéressante à ce niveau-là, vous pourrez avoir une sorte de mini jeu de survie en plein milieu de l’arène, comme une pierre géante qui essaie de vous écraser (à la façon Indiana Jones) ou encore un vaisseau aérien qui tombe en ruine et vous fait tomber dans le vide. On sort d’une monotonie qu’on peut remarquer dans beaucoup de jeux de combats et on est bluffé par cette réalisation d’excellente facture, rendant les combats très agréables.

Gameplay: 18/20

Il est difficile de trouver quelque chose à reprocher à son gameplay. Oui, il y a des défauts, mais ces derniers font le charme du titre. Le principe reste le même en tout cas, les combats se déroulent en arène (jusqu’à quatre cette fois) et il n’est pas question de faire des combinaisons de touches difficiles pour gagner. Le jeu mise sur son interactivité avec les décors et surtout les objets qui apparaissent plus ou moins aléatoirement sur le plan de combat. Vous trouverez de tout, mais vraiment de tout surtout au fur et à mesure que vous débloquerez de nouvelles armes et en fabriquerez. En effet, le jeu ne propose pas moins de cent armes à utiliser sans modération, qui peuvent aller du skate, à un familier, un pistolet, un lance rocket, une épée, un lance flamme, des pétards, un parapluie, des bombes… Il y en a pour tous les goûts et c’est jouissif. Quand on ouvre un coffre, on se demande à chaque fois ce qui va en sortir, et parfois on est déçu. D’autre fois, on a un grand sourire aux lèvres qui se dessine, surtout quand une gemme apparait à nos pieds.

En réalité, il y a deux objectifs dans ces batailles, le principal celui de gagner évidemment mais le deuxième est de récolter trois gemmes afin de se transformer en une espèce de surhomme. Finis les objets, la puissance du personnage que l’on contrôle est décuplée pour faire ressentir la peur chez nos adversaires. Les coups de base viendront les assommer tandis que les deux attaques spéciales (parfois quatre) de votre combattant les achèveront pour votre plus grand plaisir. Mais ne vous croyez pas invincible, en effet le décor peut se montrer très contraignant parfois, certaines attaques peuvent être inutiles selon où vous vous trouvez.

Un défaut notable dans le cas où on joue sur un petit écran, la caméra aura tendance à s’éloigner pour que tous les personnages restent visibles lorsqu'ils sont éparpillés aux quatre coins de l'arène. De ce fait, on aura envie de s’approcher un peu plus pour comprendre ce qu’il se passe. Au bout d’un certain moment, on s’y habitue heureusement.

Le système de combat peut sembler très anarchique à première vue mais c’est une illusion due à la multitude d’explosions qui traverse l’écran. Bourriner ne suffit pas, fuir peut parfois s’avérer être la meilleure solution ou encore attaquer quelqu’un en traitre pendant qu’il s’occupe d’un autre. Une fois le jeu pris en main, il est difficile de le lâcher, qu’on soit seul ou avec trois amis.

Durée de vie: 19/20

Je crois que c’est la première fois que je vois un jeu de combat possédant une durée de vie quasiment infinie. Malgré l'aspect lassant du jeu en solo au bout d’un moment, le fait même de rajouter un deuxième joueur dans l’équipe change du tout au tout. En effet, le jeu est destiné clairement au jeu de groupe et c’est à partir de là que le mot « fun » prend tout son sens, surtout à quatre.

Possédant moult modes de jeu permettant de varier les plaisirs, il sera plus long que difficile de le finir à 100%. On retrouve tout d’abord le mode arcade, jouable en coopération comme la plupart des modes, qui vous demandera d’effectuer cinq combats (dont deux boss assez impressionnants) à la suite, ce que le mode contre la montre et le mode quête propose aussi, mais j’en parlerai après. Ensuite, vient le mode batailles qui vous proposera de régler vos parties seul ou entre amis comme vous le souhaitez. Enfin je reviens maintenant au mode quêtes qui vous permettra de récolter des armes et des cartes sur le terrain afin d’en créer de nouvelles et embellir votre arsenal déjà conséquent.

C’est l’occasion donc de parler de l’item shop qui servira tout particulièrement à la création de nouveaux objets. Cent cinquante seront à débloquer, ce qui est énorme pour un jeu de cette envergure. En plus des armes vous aurez la possibilité de créer des vêtements afin de customiser les personnages comme vous le sentez. Certes, cela parait inutile, mais il y a plein de petits ajouts comme celui-là et il est difficile de tout énumérer. Il faut savoir que des jeux de combat aussi complets que celui-là, ça ne se compte que sur les doigts d’une main, surtout quand on voit le potentiel de rejouabilité derrière.

Pour finir, je vais donner quelques points négatifs sur la durée de vie car il y en a malheureusement. Le nombre d’arènes est inférieur à celui du volet précédent (seulement neuf) alors qu’ils auraient pu rajouter les anciens dans le cas où l’on joue à deux. La quantité de personnages peut être aussi un frein puisque, même si le jeu peut se targuer d’avoir 14 protagonistes différents (dont 2 cachés), il fait pâle figure face à d’autres titres comme Soul Calibur ou Project Justice. Enfin, dernier point, lorsqu’on a goûté au multi-joueurs, il est difficile d’y revenir seul. Malgré ces quelques points négatifs, on ne peut qu’admirer le travail fourni par Capcom.

Bande son: 16/20

Les musiques sont discrètes lors des combats mais collent extrêmement bien à l’ambiance générale. De très bonne facture, elles accompagnent les bruitages qui sont diablement bien réalisés. En effet, tous les personnages possèdent leurs propres cris et toutes les armes présentes sur le terrain diffèrent par leur bruit. Autant dire que lorsqu’on connait le jeu sur le bout des doigts, on peut sentir le danger rien qu’en tendant l’oreille. D’ailleurs, le son des gemmes sera celui que vous entendrez le plus lors des batailles ou du moins celui qui captera le plus votre attention.

Conclusion: (18/20)

Dire que le deuxième épisode est meilleur que le premier est difficile. En effet, cet opus est clairement destiné au multi-joueurs, ce qui n’était pas forcément le cas du premier. Si vous jouez seuls, le grand frère serait une meilleure affaire. En cas de soirée entre amis, sortez-le et vous ne verrez plus les heures passer devant l’écran. Néanmoins ne soyons pas avare, avoir les deux dans sa ludothèque de jeux Dreamcast est une obligation. Des bijoux qui ont laissé des traces indélébiles dans les cœurs des joueurs.

Une petite précision concernant la série, Capcom ne l’a pas définitivement abandonné puisqu’une compilation des deux jeux est disponible sur la PSP sous le nom de Power Stone Collection.


Article publié le 27/10/2009 Jeu testé par Romanodi13