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Dragons Blood

Section Test.


Sortie JAP non communiquée
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Draconus : Cult of the Wyrm
28/02/2000
Edité par Crave Entertainment
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Dragons Blood
30/06/2000
Edité par Interplay Entertainment
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Console: Sega Dreamcast
Genre:Action/Aventure
Développeur: Treyarch
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Sega Dreamcast

Photo de la boite de Dragons Blood
Dragons Blood, capture d'écran Dragons Blood, capture d'écran Dragons Blood, capture d'écran
Pour le test d’aujourd’hui j’ai ressorti la Dreamcast du placard ! Comme d’habitude, cette petite capricieuse m’a fait galérer mais après avoir soufflé et tapoté (gentiment) sur cette fabuleuse console elle est repartie sans problème… c’est ça le retrogaming ! Un peu de galère, un peu de bidouille, des petites astuces et la console repart ! Et on ne peut pas dire que c’est le cas des machines d’aujourd’hui… mais bon, je m'égare, revenons en au sujet qui nous intéresse aujourd'hui , à savoir le test de Dragons Blood !

Ce dernier est un jeu d’action-aventure sorti en juin 2000. Il est développé par Treyarch et Interplay et édité par Interplay. Quoi ? Vous ne connaissez pas Treyarch ?! Oldies Rising est encore là pour remplir vos têtes de retrogamers. La société a été acquise par Activision en 2001 et n’avait sorti que deux jeux avant Dragons Blood : Die by the sword et Triple play 2000, rien de très important donc.


Un scénario très classique

Dragons Blood, plus connu aux États Unis sous le nom de Draconus : Cult of the Wyrm, nous offre un univers médiéval fantastique peuplé de monstres qu’il va falloir à nouveau éradiquer afin de sauver le monde. Vous êtes le cinquième enfant du roi, et d’après la tradition vous devenez donc le « Fléau du Dragon ». L’Oracle va vous téléporter à différents endroits afin d’éradiquer la menace qui pèse sur ce monde. Rien de très original en effet, et même si quelques descriptions au fur et à mesure des niveaux vont s’ajouter à la trame de l’histoire, ce n’est clairement pas à ce niveau que Dragons Blood veut briller.

A vous de choisir entre deux personnages différents : Cynric le guerrier ou Aeowyn la magicienne (là encore, rien de bien exceptionnel). Ces deux protagonistes peuvent aussi bien attaquer au corps à corps qu’à distance avec la magie, mais chacun a son domaine de prédilection.

Des niveaux plutôt vastes et variés

Le jeu se sépare en quinze niveaux qui vous ouvrent à chaque fois un décor différent : château, forêt, marécages, village elfique… Se balader dans chacun de ces environnements est plutôt agréable, les graphismes offrent un assez bon rendu global et la variété des environnements est appréciable. Il arrivera fréquemment de vous rendre dans une crypte, de patauger dans une rivière et de rentrer dans un château au sein d’un seul et même niveau.

A l’intérieur de ces stages, vous aurez à tuer un groupe de monstres pour récupérer une clé, activer un levier pour ouvrir une porte ou encore délivrer l'un de vos amis emprisonné par les forces du mal. Une fois encore, inutile de chercher de l'originalité dans le déroulement de l'aventure. Le niveau se clôturera sur l’affrontement d’un boss plutôt facile à battre dans les premiers stages, mais de plus en plus difficile à partir du sixième. Chaque boss a des caractéristiques spécifiques qu’il vous faudra déceler afin de le battre sans trop de problèmes.

Personnalisez votre personnage !

Une fois votre choix opéré entre le guerrier et la magicienne, il vous sera possible à chaque fin de niveau de personnaliser votre personnage. Cette personnalisation vous offre le choix d’apprendre à vous défendre, à attaquer, à lancer de nouveaux sorts… Cependant ce choix est plutôt limité.
Pas la peine de vouloir créer un gros berserk qui ne compte que sur sa hache et qui veut découper les monstres en 1000 morceaux en se souciant peu de sa propre vie, car si vous avez choisi l’attaque comme précèdent bonus, impossible de le prendre à nouveau à la fin du prochain niveau. Cela engendre donc des personnages « pluridisciplinaires » pas spécialement orientés attaque, défense ou sortilège. Dommage… d’autant plus que votre guerrier ou votre magicienne ont déjà une double compétence comme précisé au début de ce test.

Cette personnalisation qui rend votre personnage de plus en plus fort peut s’accroître en ramassant de petites fées blanches cachées dans les niveaux. Au bout de cinq fées ramassées, vous aurez le droit d'ajouter un point supplémentaire dans l’une de vos orientations. Ce petit bonus incite le joueur à parcourir un peu plus encore le niveau afin de trouver ces fées tant bénéfiques !

Un jeu de rôle ?

Univers médiéval fantastique, bataille contre les forces du mal, personnalisation de personnage… Oui sur le papier, ça prête à confusion mais ce n’est vraiment pas un jeu de rôle à mon goût, bien qu’il soit considéré comme tel sur certains sites.

En effet, comme précisé précédemment, le joueur n’a accès qu’à un seul niveau qu’il faudra parcourir afin de passer au suivant : impossible de revenir aux précédents stages. De plus, la gestion de l’inventaire est très limitée (potions de soins et sorts) ; les différentes clés ne s’ajoutent même pas à ce dernier, se contentant de s'afficher dans un coin de l’écran et se supprimant automatiquement une fois la porte correspondante ouverte. De même, occire un monstre n'aura aucunement pour effet d'offrir des points d'expérience au joueur. Enfin le système de combat ne s’apparente pas du tout à celui d'un jeu de rôle, puisqu'il est essentiellement orienté action. Ah, oui tiens, parlons en du système de combat !

Un système de combat original et très bien pensé !

Ce dernier est en effet sans nul doute l'aspect le plus original du soft. Il arrivera fréquemment que tuer un adversaire vous prenne plus de 30 secondes, à grands coups d’épée, d’esquive, de bouclier, de feintes… Il est vraiment jouissif d’avoir droit à un combat plus long que la normale et qui reflète une certaine réalité. On peut vraiment dire que c’est là que Dragons Blood gagne quelques points : il est rare d’avoir droit à un système de combat aussi réaliste que celui-ci.

Conclusion

Dragons Blood est un jeu très commun : l’histoire est particulièrement banale, les musiques, les graphismes et le level-design sont corrects. En définitive il s’agit d’un jeu très moyen qui n’a pas nécessairement sa place dans votre ludothèque… Quoi ? Vous voulez augmenter votre maigre collection de jdr sur Dreamcast ? Mais j’vous l’ai déjà précisé ! Dragons Blood n’est pas un jeu de rôle. Quoi ? moi ? j’fais mon difficile ?! C’est vrai qu’il y en a très peu des jdr sur Dreamcast !


Article publié le 26/01/2010 Jeu testé par Under_Addict