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Cosmic Smash

Section Test.


Cosmic Smash
13/09/2001
Edité par Sega
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Sortie US non communiquée
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Sortie EURO non communiquée
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Console: Sega Dreamcast
Genre:Sport
Développeur: Sega Rosso
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Arcade-

Photo de la boite de Cosmic Smash
Cosmic Smash, capture d'écran Cosmic Smash, capture d'écran Cosmic Smash, capture d'écran
Il y a des œuvres vidéoludiques qui, par leur aura différente, font que l'œil du joueur va d'emblée considérer l'expérience de jeu plutôt que la qualité du soft. Et ce, dès la simple vue de quelques captures d'écrans de celui-ci. La dreamcast se différencie de ses sœurs consoles par la présence de certains softs comme cela (il n'y en a pas des masses non plus, mais « Rez » peut être cité pour être l'un des plus connus d'entre eux), du moins auparavant. En effet, depuis, beaucoup de jeux au concept orienté « fils de fer », « monochrome » font leur apparition. Les adjectifs me manquent pour définir ce genre de titres, certes pas nouveau, mais qui apporte une nouvelle expérience de jeu à quiconque s'y essaiera. Ce jeu, sorti en 2001 n'a malheureusement jamais franchi les frontières du Japon, c'est peut-être pour ça qu'il n'a pas percé comme « Rez » a pu le faire en son temps.

La première fois que j'ai vu tourner Cosmic Smash, c'était dans une boutique spécialisée parisienne. Le jeu tournait derrière une vitrine, je suis resté scotché pendant cinq à dix minutes tellement j'étais séduit. J'ai donc demandé au vendeur de l'essayer, ce dernier m'a gentiment envoyé chier. Je suis reparti en me disant : « Je l'aurai un jour ! Je l'aurai ! » (Le jeu bien entendu). Ce jour est bien sur arrivé, malgré la difficulté pour se le procurer. J'allume ma Dreamcast armée de Cosmic Smash sous son capot.

Premier contact : un concept très concept !

Le principe du jeu est simple. La scène se situe dans une pièce fermée. Vous êtes un personnage translucide avec des bras, des jambes, une tête, jusque là rien de compliqué. Vous avez une raquette de tennis, une balle. Face à vous, des panonceaux de couleurs (mobiles ou non selon les stages), que vous devrez, à l'aide de votre balle, faire disparaître. Voilà. C'est tout ? Oui ! Mais, une petite panoplie de coups s'offre à vous. Le bouton A sert à frapper la balle, accompagnée d'une direction, la balle ira dans la direction choisie (magie !). Les boutons X et B servent à sauter, vous pouvez combiner le saut et enchaîner sur une frappe (effet réussi). Enfin, le bouton Y, c'est le super coup qui permet à votre balle de traverser plusieurs panonceaux à la fois, moyennant à chaque utilisation, l'accélération du temps qui vous est compté dans chaque niveau. Ainsi, le bon dosage (anticipations plus ou moins prononcée de vos coups), vous permettra d'envoyer les balles plus ou moins vite (frappe molle pour les panonceaux du bas, etc...). Certaines cases éliminées laisseront jaillir une espèce de « multiball » qui vous aidera à détruire toutes les cases et ce, pendant un temps limité.

Le but du jeu est donc d'abattre tous les panonceaux jusqu'au dernier pour passer au niveau suivant qui, bien entendu, sera un peu plus technique et long à terminer. Ca fait penser un peu aux entraînements dans le world tour de Virtua Tennis. Alors vous allez me dire : « Bin alors autant jouer à Virtua Tennis au lieu de perdre mon temps ». Je vous répondrais bien « oui », mais ce jeu a quelque chose que Virtua Tennis n'a pas : une originalité, un visuel, une ambiance envoutante. Même si les deux jeux n'ont rien à voir, Rez et Cosmic Smash sont pour moi deux semblables. Outre leur maniabilité ultra simple, leur principe assez dérisoire, leur durée de vie quasi nulle, ils restent des références sur Dreamcast, tellement le style est accrocheur.

Revenons au jeu. Plusieurs chemins (à choisir à certains moments du jeu) peuvent être empruntés en vous précisant par exemple : chemin de droite facile, chemin de gauche difficile. Ce choix de laisser libre court au joueur de changer de difficulté tout au long du jeu permet à quiconque aura entre 20 et 30 minutes à tuer de finir le jeu sans difficulté. A noter la présence d'un chronomètre contre lequel vous devrez jouer si vous ne voulez pas perdre. Chaque stage effectué vous donnera droit à un bonus selon la prestation que vous aurez effectuée.

Graphiquement ?

C'est beau, si on adhère au style. La salle où l'on joue est monochrome avec de légers décors, la balle est rouge, le personnage translucide. Quelques effets de lumières bien que discrets, sont très réussis. Tout con, mais il fallait y penser et avoir l'audace d'intégrer ce visuel décidément accrocheur dans un jeu. Plus qu'un jeu, c'est une œuvre.

Maniabilité

Très simple : sauter, frapper, et super frappe, le tout se contrôlant avec aisance, le gameplay ne s'arrête pourtant pas là. Selon les situations, la précision est de mise ainsi que le bon maniement de la combinaison saut/frappe enchaînée. De plus, certains panonceaux ne peuvent être détruits qu'avec un rebond préalable de votre balle contre le mur du fond, ce qui apporte un petit plus au gameplay qu'il faut connaître sur le bout des doigts. Dernier point : les effets. On peut, lors de grosses frappes, agiter le stick dans le sens voulu pour donner un effet à la balle, ce qui renforce la beauté des gestes que vous effectuerez pendant la partie. Une maniabilité sans faille et intuitive.

Durée de vie

Entre 20 et 30 minutes pour terminer le jeu. Ceci dit, plusieurs embranchements au cours de la partie apportent du temps de jeu supplémentaire si on se donne la peine de recommencer une partie pour chaque chemin différent.

Verdict

Une œuvre mal connue du public, qui veut prouver qu'un jeu peut être superbe même si celui-ci n'est pas bourré de détails. Un gameplay aux petits oignons pour un principe certes peu séduisant mais l'expérience de jeu est telle que l'on passe par dessus tout ça pour apprécier ce jeu en tant que tel : un chef d'œuvre qu'il est difficile de juger car chacun aura un avis différent. A essayer avant d'acheter, mais à essayer ça c'est sur !


Histoire -/20 : Pas d'histoire. C'est pas ce qu'on demande.

Graphismes 15/20 : C'est très simple, mais le résultat fait très clean, une ambiance très concept...

Gameplay 17/20 : Là encore c'est simple, mais diablement efficace. On s'éclate (je recommande les enchaînements saut/frappe !

Musique 5/20 : Musique très discrète. Quelques bruitages sympas, mais pas inoubliables. Une voix off annonce aussi le nom du stage avant chaque tableau.

Durée de vie 12/20 : 30 minutes à tout casser. Plusieurs chemins renforcent la faible durée de vie. (Une trentaine de stages en cumulant tous les embranchements)


NOTE GLOBALE 14/20


Article publié le 06/08/2008 Jeu testé par MaitreCoq