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Escape From Monster Manor

Section Test.


Virtual Horror : Norowarate Yakata
26/03/1994
Edité par Electronic Arts
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Escape From Monster Manor
??/??/1993
Edité par Electronic Arts
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Sortie EURO non communiquée
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Console: Panasonic 3DO
Genre:FPS
Développeur: The 3DO Company
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Panasonic 3DO

Photo de la boite de Escape From Monster Manor
Escape From Monster Manor, capture d'écran Escape From Monster Manor, capture d'écran Escape From Monster Manor, capture d'écran
En 1993 sort le premier jeu d'Electronic Arts sur 3do "Escape from monster manor", un doom like dont l'inspiration est tirée du jeu Doom & Wolfenstein 3d. Les pauvres gamers en culotte courte tout juste sortis de jeux consoles en 2d, émerveillés par le mode 7 de la Super Nintendo et ceux qui n'ont jamais testé ce genre de jeu sur pc vont être impressionnés par le réalisme et l'animation de ce jeu dont l'intérêt principal est son ambiance macabre.

Scénario (12/20)

On ne peut pas faire plus simple! Un talisman qui gardait enfermées les puissances maléfiques a été brisé en 12 morceaux que vous devrez bien évidement retrouver pour sceller à nouveau les forces du mal! Vous partez donc du grenier du manoir (pas très logique) pour descendre jusque dans les catacombes et finir votre aventure dans le cimetière avoisinant. Un niveau se déroule de la manière suivante: Trouvez le talisman du niveau (sans lequel vous ne pourrez pas emprunter la sortie), éradiquez les monstres sur votre passage et trouvez la sortie en combattant un boss (modélisé de la même manière que les autres monstres mais d’une autre couleur et nettement plus coriace).

Gameplay (15/20)

La prise en main est délicate au début mais on se fait vite aux déplacements du personnage, pas d'armes à foison mais un simple gun anti-ectoplasmes qui se décharge bien vite et dont les munitions se feront bien rares au court de l'aventure. Le pistolet lanceur de rayon anti-fantômes ne comprend que 20 tirs et il faudra soigneusement viser les fantômes qui n’arrivent pas forcement sur vous sur des rails bien droits sous peine de se retrouver face à une armée de cadavres ambulants les mains vides. Ils ont tendance à virevolter dans tous les coins (dans lesquels ils adorent se cacher et vous tomber dessus quand vous avez le dos tourné !) et le gun pour ne pas simplifier les choses doit être utilisé de main de maitre car il est ultra précis et pas de système de visée disponible pour vous aider.

Le perso a du mal à faire demi tour (un peu lent le gars, à moins que ce soit la trouille qui le rigidifie) et il est donc conseillé de bien vérifier au détour d'un couloir de ne pas avoir une flopée de monstres planqués sous peine de se faire trucider en un rien de temps! Les deux boutons L et R vous permettront donc de faire des déplacements latéraux assez utiles pour palier à la lenteur du fameux demi tour. Les commandes sont assez simplifiées : bouton A pour tirer, bouton B pour ouvrir les portes (si vous avez un stock de clés), bouton C pour l’inventaire et les niveaux de vies et d’armes, une fois ce menu ouvert, on ré-appuie sur A pour accéder à la carte du niveau en cours (indispensable surtout pour les derniers niveaux dans lesquels il est impossible de s’y retrouver sans cette précieuse carte). On est représenté sur celle-ci par une petite flèche dont la pointe indique la direction dans laquelle on regarde. Il est possible de voir également les portes, le talisman et la sortie uniquement à partir du moment où vous les aurez découverts, la carte ne se dévoilant progressivement qu’à cette condition !

Dans ce jeu pas de barre de vie, aucunes fioritures à l’écran pour apporter un côté plus réaliste. On voit la santé du personnage à l’état de la main qui tient le pistolet (elle devient de plus en plus sanglante et déchiquetée au fil des dégâts infligés par les revenants), une fois qu’il ne reste plus qu’une main osseuse recouverte de lambeaux de chair, un crâne ricanant vous renverra au début du niveau ! Et oui une seule vie pour un niveau, petits joueurs passez votre chemin. Heureusement vous serez aidé dans votre quête par de nombreux items : recharges de pistolet (sous forme d’étoiles blanches tournantes), items de vie (sous forme de croix rouges qui font pousser au personnage un soupir assez comique lorsqu’il en ramasse, qui rappelle un peu le cri de soulagement après une bonne diarrhée évacuée), clés (pour ouvrir les nombreuses portes fermées) et diverses récompenses pour gonfler le score (diamants, pièces et l’ultime cadeau : un petit cœur qui donne une vie supplémentaire, ce qui n’est pas négligeable).

Réalisation (13/20)

Une seule cinématique en début de jeu, pas grand-chose à se mettre sous les yeux, on sent qu’on en est aux premiers balbutiements des intros en images de synthèse. De plus, celle-ci est de qualité très moyenne, pas très bien réalisée et quasiment sans textures réalistes. Par contre pour les graphismes du jeu lui-même, ils sont très bons dans l'ensemble, la texture des murs et l'originalité des monstres sont réussies. Ceux ci ont été modélisés numériquement à partir de sculptures en argile et le rendu est très flippant (principalement les fantômes translucides et les têtes volantes avec effet de morphing). Le seul regret réside dans la diversité des monstres: 4 seulement!

Nous avons un fantôme rosâtre armé d’un couteau dévastateur, un squelette encapuchonné muni d’une faux, des têtes volantes cracheuses d’une gelée verte acide et des araignées de la taille d’un chien qui vous sautent au visage tout en vous balançant un jus qui met votre santé a rude épreuve. Un petit bémol en ce qui concerne les graphismes des sols et plafonds qui sont tout noirs! Était ce pour garder une fluidité d'animation et ne pas trop faire ramer la 3do ou un développement à la va vite?

Bande son (18/20)

Un des atouts principaux du jeu: vraiment flippant! Les musiques sont particulièrement réussies (composées principalement au piano) et les bruitages vous font vraiment sursauter pour peu d'avoir le son un peu fort! (cris d’écorchés vifs, bruit d’instruments de torture, râles divers et cris gutturaux de monstres). Le tout est de qualité cd et change vraiment des sons auxquels on était habitués sur 16 bits.

Durée de vie (16/20)

12 niveaux assez longs (sous la forme de labyrinthes plus ou moins compliqués) qui deviennent de plus en plus ardus. Peu de trousses de soin, la santé du perso se dégrade rapidement et il n'est pas rare de recommencer un niveau plusieurs fois avant d'en voir le bout! Il est fort heureusement possible de sauvegarder la partie après chaque fin de niveau au moyen de la mémoire interne de la 3DO.

Conclusion (14.8/20)

En final je dirais que le jeu est malheureusement assez répétitif, les niveaux pas très originaux (labyrinthophobes s'abstenir) mais cette lacune est rattrapée par l'ambiance très macabre et inégalée a ce jour dans les jeux tels que celui ci. D’autres titres dans le même genre sont sortis sur 3do comme Immercenary, Killing time, Seal of the Pharao pour ne citer que ceux ci mais c'est celui là qui m'a marqué le plus par son ambiance inimitable et les nombreux sursauts que le jeu a provoqué chez moi lors de parties endiablées.

VIDEO TEST DU JEU:
http://www.youtube.com/watch?v=8RNipc5qe64


Article publié le 06/10/2008 Jeu testé par Grand_Barbare