lien vers facebook lien vers twitter lien vers youtube lien vers dailymotion lien vers le forum d'Oldies Rising lien vers mail
Recherche Avancée

Demolition Man

Section Test.


Demolition Man
09/12/1994
Edité par Virgin Interactive
________________________
Demolition Man
??/??/1995
Edité par Virgin Interactive
________________________
Sortie EURO non communiquée
________________________
Console: Panasonic 3DO
Genre:Action
Développeur: Avalon Interactive
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Nintendo Super Nes- Sega Megadrive-

Photo de la boite de Demolition Man
Demolition Man, capture d'écran Demolition Man, capture d'écran Demolition Man, capture d'écran
En général, les adaptations de films vers les jeux vidéo sont synonyme de bouses infâmes, faites à la va-vite pour ramasser un maximum de pognon en surfant sur la notoriété des acteurs principaux et (ou) la renommée du film. Demolition Man, film avec Stallone et Wesley Snipes (et accessoirement Sandra Bullock) sorti en 1993 n‘échappe pas à la règle de l’adaptation juteuse, mais contrairement aux expériences précédentes (et surtout à la même adaptation de ce film sur d’autres supports), la version 3DO est une très agréable surprise !

Scénario (16/20)

Pour ceux qui n’ont pas vu le film, nous sommes à Los Angeles en 1993. Le taré de service Simon Phoenix incarné ici par Wesley Snipes (en vêtements qui tiennent plus du déguisement de clown que du malfrat tout au long du film) prend une trentaine d’otages dans un immeuble. On fait appel au Démolition Man John Spartan (rôle tenu par Sylvester Stallone), affublé de ce sobriquet pour ses méthodes, vous vous en doutez, tout en finesse et empreintes de dialogue. Evidemment l’opération foire, les 30 otages y passent, Stallone et son ennemi juré sont condamnés à être cryogénisés pour purger leur peine. Phoenix est décongelé plus tôt que prévu (en 2032) et devant la tournure des évènements (incapacité de la police actuelle à faire face à un malfrat de son acabit), John Spartan est remis en service également pour attraper le méchant, dans un monde futuriste aseptisé où la violence n’existe plus.

Réalisation (18/20)

Dès l’intro du jeu on a l’impression de visionner le film, l’image est de toute beauté, on croit vraiment regarder un vidéo CD, sans pixellisation ni ralentissement. Pour le reste, les deux acteurs principaux (Stallone et Snipes) ont participé activement à la réalisation du jeu et se sont fait filmer dans des séquences d’action inédites ! La méthode du rotoscoping a été employée (filmer un acteur avec des capteurs et l’incruster ensuite dans des images de synthèse) : images de synthèse magnifiques et sans saccades, que ce soit les images fixes ou en mouvement.

Les phases FPS sont un peu trop sombres, il arrive parfois de tourner en rond sans bien voir ce que l’on fait, il est plus sage de jouer dans le noir pour terminer ces niveaux.

Pour la phase des combats, les persos (hormis leur raideur de déplacement caractéristique d’un séjour intensif chez les YMCA) ont des mouvements de combats rapides et variés, et les persos sont les acteurs digitalisés, le rendu est très réussi. Dommage que certains éléments de décor du premier plan (les flammes lorsque Snipes met le feu dans un hangar) gênent un peu la visibilité du combat.

La course poursuite en voiture est on ne peut plus banale dans l’ensemble, les collisions sont assez bizarres, mais le challenge est intéressant, slalomer et mettre au tas des conducteurs amorphes et aveugles est un régal.

Gameplay (16/20)

Le jeu reprend le scénario du film au travers de 4 phases de jeu différentes, qui vont se répéter au cours de la progression à plusieurs reprises :

-La première qui consiste à tirer sur tous les ennemis qui vont apparaître a l’écran, avec décor fixe. Très tripant, c’est la phase du jeu la plus stimulante, d’autant que le jeu est compatible avec le game gun ! (le pistolet pour 3DO d’american laser games hors de prix). Les ennemis déboulent de partout, il faudra les shooter ainsi que les divers projectiles qu’ils vont vous lancer (grenades). Les éléments de décor sont également des cibles potentielles renfermant quelques items bien utiles. La jauge de vie apparaît en bas de l’écran sous le visage de Stallone qui se remplit de rouge progressivement, ainsi que le nombre de munitions et le score. Chaque phase de tir est entrecoupée par une séquence précalculée en images de synthèse.

-La deuxième phase de jeu est une phase de combat contre Phoenix. Modélisée en vue de côté (avec les acteurs en digits), cette partie de baston rappelle fortement Mortal Kombat (principalement dans la gestuelle des persos, et certains coups, notamment l’uppercut et le balayage). Evidemment Phoenix étant invulnérable pour l’instant (et oui pour suivre la trame du film !), il faudra amener sa vie à zéro pour que le bougre puisse s’enfuir et qu’on puisse ainsi passer a l’action suivante.

-Nous arrivons à la phase FPS qui ternit un peu le jeu (je ne crois pas si bien dire !). Certes cette partie se déroule dans un souterrain en 3D mappée, mais il n’était pas utile de le faire si sombre ! Le but est de dégommer tous les sbires de Phoenix (au moins une 100taine !), puis d’arriver à l’ascenseur/sortie si possible sans tomber sur Simon Phoenix (et oui il est invulnérable je vous l’ai déjà dit, on a beau le cribler de balles, c’est lui qui va vous faire mordre la poussière). Les souterrains sont tortueux à souhait, (mal) heureusement un « radar » qui cible les ennemis sur une carte vous permettra de trouver les plus polissons qui se cachent. Bonne idée en soit si le radar en question (tenu dans la main gauche de Stallone) ne prenait pas la moitié de l’écran !

-La dernière phase de jeu est une course poursuite dans laquelle il faudra rattraper Phoenix en essayant de faire subir à votre véhicule le moins de dégâts possible.

Durée de vie (13/20)

C’est là qu’est le problème ! Le jeu se torche en deux heures maxi ! Hormis la phase de recherche dans les tunnels ou l’on tourne en rond sans trop savoir où aller, les autres phases de jeu sont assez rapides et pas très difficiles tant et si bien que vous n’arriverez même pas à vous servir de vos 3 continues. De plus un système de mots de passe permettant de recommencer là ou vous avez perdu facilite grandement les choses. La difficulté comporte 3 niveaux (le niveau easy permet d’avoir les munitions illimitées, et du coup un commentaire d’encouragement de Stallone : « you sucks ! »).

Bande son (19/20)

Tout simplement fabuleuse, les bruitages sont tirés du film lui même, le procédé Q-sound est utilisé et on peut dire que ça pète de partout ! (branchement sur enceintes conseillé). Les musiques sont de bonne facture et bien adaptées à l’action, apportant ainsi une ambiance oppressante au jeu.

Conclusion (16,4/20)

On peut dire qu’on a ici LE plus beau jeu de la 3DO (graphiquement), avec de multiples épreuves diverses et variées qui empêchent le joueur de se lasser. Un bon medley de plusieurs types de jeux différents réunis dans un seul (die hard trilogy sur playstation fera de même quelques temps plus tard) qui donne une bonne adaptation de film au final. Dommage que la maniabilité, la lisibilité hasardeuse de certaines épreuves et une durée de vie bien trop courte gâchent un peu le résultat final car le jeu aurait été un hit en puissance.

CHEATS GRATUITS DE GRAND BARBARE :
Pour avoir le mode sanglant et voir vos ennemis se faire éjecter au loin dans une belle éclaboussure, a l’écran titre où on voit la tronche de Stallone, faites un mouvement horaire complet sur le pad au moins deux fois en maintenant le bouton R, jusqu'à ce que des taches de sang coulent.


VIDEO DU JEU:
http://www.youtube.com/watch?v=37ddGp5RDQM


Article publié le 06/08/2008 Jeu testé par Grand_Barbare