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Crash n Burn

Section Test.


Crash'n Burn
26/03/1994
Edité par Crystal Dynamics
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Crash'n Burn
??/??/1993
Edité par Crystal Dynamics
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Sortie EURO non communiquée
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Console: Panasonic 3DO
Genre:Course
Développeur: Crystal Dynamics
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Panasonic 3DO

Photo de la boite de Crash n Burn
Crash n Burn, capture d'écran Crash n Burn, capture d'écran Crash n Burn, capture d'écran
Crash and burn est sorti à la naissance de la 3DO. Ce jeu était un peu le titre phare destiné à mettre en valeur les performances de la machine et impressionner les joueurs blasés, gavés des graphismes 2D et des sons synthétiques des machines 16 bits de l’époque. On peut dire que monsieur 3DO a bien réussi son coup, puisque ceux qui ont eu la chance d’y jouer à l’époque (dont moi) ont vu (avec les mains tremblantes et la larme a l’œil) qu’une nouvelle ère dans le jeu vidéo était née.

Scénario (8/20)

Bidon a souhait ! Nous sommes en 2044: une guerre nucléaire a ravagé la terre et les quelques survivants, plutôt que de trouver à bouffer ou se reconstruire une bicoque ont la géniale idée de s’affronter sur des circuits au moyen de voitures ultra rapides et surarmées (lance flammes, missiles, mines, rayons aveuglants, etc… pas loin d’une trentaine d’armes différentes !). L’esprit Mad Max n’est pas loin, impression renforcée en voyant les vidéos super kitch et les participants mal déguisés, grimés à la gouache avec de superbes perruques foireuses (l’effet est inverse au but premier : ils sont assez caricaturaux et ridicules) et plus déjantés les uns que les autres.

Bon ce n’est qu’un jeu de course et pas un rpg au scénario tortueux, on pardonne donc cette mise en scène apocalyptique qui aurait pu tout aussi bien se dérouler de nos jours avec des chômeurs sur le périphérique.

Réalisation (18/20)

Très bonne dans l’ensemble : les couleurs sont vives, les circuits intéressants, les dénivelés de la course qui apparaissent au loin (sans clipping !) donnent un pincement au cœur à la pensée de perdre une vitesse de pointe chèrement acquise. Les textures sont réussies, puisqu’aucun ralentissement ne sera à déplorer dans le jeu. On regrettera cependant un petit temps de retard dans le changement de vue (2 secondes quand même) qui casse un peu le rythme de la course, et l’on évitera donc de jongler entre les vues proposées… Petite déception d’ailleurs pour les deux seules vues proposées (intérieure et mi-éloignée), une 3eme vue d’un peu plus loin aurait été la bienvenue.

Gameplay (16/20)

Deux modes de jeux s’offrent a vous : rally ou tournament (qui correspondent à course simple ou championnat)

Ensuite le choix du perso ! 6 gugusses au look fin années 80 et aux aptitudes différentes (surtout au niveau des performances du véhicule) déballent leur haine façon superstars du catch dans une petite séquence vidéo à côté du véhicule correspondant. Les critères retenus pour les performances des véhicules sont les suivantes : vitesse, accélération, blindage et armement.

Le déroulement de la course en elle même est assez simple de même que le but ultime de ladite course : arriver 1er en essayant de tuer un maximum d’adversaires. On peut finir la course en jouant les mauviettes mais pas de tués = pas d’argent gagné, donc pas d’améliorations possibles au fur et a mesure de l’évolution du jeu quand le magasin d’armement et de blindage ouvrira ses portes ! A noter qu’il est possible de « réparer » son véhicule à chaque passage de la ligne d’arrivée (comme en F1 !) au moyen des stands qui rechargent les armes, réparent le blindage et remettent de la nitro (pas très utile durant la course sauf peut être dans les cotes ou TOUS les véhicules ont tendance a ramer) tout en vous faisant perdre un temps précieux évidemment. Un choix stratégique s’impose donc.

En plus des 5 adversaires sur la piste, d’autres véhicules bien lents et uniquement en course pour vous casser les noix et votre pointe de vitesse, se feront un malin plaisir de se coller devant vous telles des mamies quasi-aveugles au volant de voitures sans permis.
Ces véhicules-obstacles ne gêneront que vous et pas les autres adversaires (un détail du jeu qui m’a fait criser de nombreuses fois). Fort heureusement, quelques missiles rectaux bien placés régleront l’affaire. Les véhicules ont tendance à répondre assez mal dans les virages, il faudra anticiper légèrement pour éviter de se prendre un mur, une habitude à prendre, facile si vous possédez déjà une Renault (lol).

Durée de vie (13/20)

Les différents circuits proposés sont au nombre de 5 au départ, déclinés sur plusieurs degrés de difficulté (5 également), ce qui nous donne 25 circuits au total (plus quelques uns cachés mais chut, je n’en dis pas plus).Malheureusement, le mode championnat se termine assez rapidement (une demi-journée de jeu sera amplement suffisante).

Bande son (14/20)

De qualité cd, bonne pour qui aime les sons un peu techno et la musique hard-rock FM 80’s avec laque dans les cheveux. La musique du 1er circuit reste gravée dans ma mémoire et celle des autres joueurs qui ont pu découvrir ce jeu qui était offert avec les 1eres séries de machines, un très bon souvenir, musique un peu martelante mais inoubliable.

Conclusion (14/20)

Pari réussi pour le jeu « phare » de la 3do, un très bon jeu de course (dont peut être wipe out s’est inspiré finalement : les circuits a bosses, les armes futuristes, la musique techno…) fun et qui creusait un gros fossé technologique avec les jeux des autres machines. Le jeu aurait pu être une bombe si le mode deux joueurs avait été présent, un oubli impardonnable puisqu’un tel mode de jeu m’aurait peut être incité à y jouer encore plus longtemps avec mes amis boutonneux de l’époque (et d’où la note un peu basse, que j’aurai mise à 17 avec le mode deux joueurs).


Article publié le 05/08/2008 Jeu testé par Grand_Barbare