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Super Star Wars - The Empire Strikes Back

Section Test.


Super Star Wars : Teikoku no Gyakushuu
17/12/1993
Edité par Victor
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Super Star Wars : The Empire Strikes Back
??/10/1993
Edité par THQ
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Super Star Wars : The Empire Strikes Back
24/02/1994
Edité par THQ
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Console: Nintendo Super Nes
Genre:Action/Plates-Formes
Développeur: Sculptured Software
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Nintendo Super Nes
Vidéo(s) commentée(s): 1
Photo de la boite de Super Star Wars - The Empire Strikes Back
Super Star Wars - The Empire Strikes Back, capture d'écran Super Star Wars - The Empire Strikes Back, capture d'écran Super Star Wars - The Empire Strikes Back, capture d'écran
Petit quizz : quel est le point commun entre un grand bonhomme asthmatique tout de noir vêtu, un petit ayant séché les cours de grammaire quand il était plus jeune et une princesse qui a le chic pour se mettre dans des ennuis tous plus insolubles les uns que les autres ? Difficile à première vue de trouver une corrélation entre ces différents éléments, d’autant que la mention de la princesse abonnée aux problèmes doit fortement vous faire penser à Mario. Mais, si le jeu dont il est question ici est bel et bien sorti sur la 16 bits de Nintendo, il n’aura aucun autre point commun avec le plombier moustachu. Le seul dénominateur commun à ces trois personnes se trouve être la magnifique trilogie cinématographique de George Lucas, dont le premier volet fut adapté à l’époque sur Nes et Super Nintendo. D’une qualité sans équivoque et d’une fidélité remarquable à l’œuvre d’origine, Super Star Wars avait su conquérir le cœur des fans, malgré sa difficulté le rendant inaccessible à la plupart des joueurs. Rien d’étonnant donc à voir débarquer l’année suivante sur la même console, l’adaptation vidéo ludique du second volet de cette épopée, intitulée Super The Empire Strikes Back…

Scénario (19/20)

Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine… La rébellion vit des heures sombres. Malgré la destruction de l’Etoile Noire, les rebelles ont été chassés de leur base sur la planète Yavin et sont poursuivis sans relâche à travers la galaxie. Un petit groupe de résistants mené par Luke Skywalker est néanmoins parvenu à établir une nouvelle base secrète sur Hoth, la lointaine planète des glaces située dans la bordure extérieure. Le maléfique Dark Vador, obsédé par son envie de mettre la main sur le jeune Skywalker, a déployé des milliers de droïdes-sondes aux quatre coins de la galaxie, pour tenter de localiser ce garçon semblant avoir une telle affinité avec la Force. Le jeu s’ouvre bien entendu sur l’inévitable texte jaune défilant dans le ciel étoilé, avec ensuite une splendide séquence d’introduction montrant un Destroyer Impérial en train de larguer des sondes dont une se dirige malheureusement vers Hoth. La base des rebelles a été repérée et une évacuation va hélas s’avérer nécessaire… Vous l’aurez compris, la fidélité à l’œuvre d’origine a une fois encore été mise tout en haut du cahier des charges de Lucas Arts, puisque vous aurez entre chaque niveau une petite séquence animée sous titrée qui vous permettra de suivre l’histoire assez aisément et ce même si vous étiez sur une autre planète ces trente dernières années et que vous ne connaissez donc pas la trame de la trilogie Star Wars. Cette adaptation échappe donc au piège de l’enchainement de niveaux sans queue ni tête et bénéficiera d’une scénarisation frisant la perfection, et proposera une immersion sans modération dans le fantastique univers de la trilogie originelle.

Durée de vie (14/20)

L’intrigue se dévoilera petit à petit au fil de la trentaine de niveaux que vous devrez terminer, chacun d’entre eux étant ponctué par un boss que vous devrez occire pour passer au stage suivant. Le principal point faible du précédent épisode, à savoir l’absence de tout système de sauvegarde a ici été corrigé puisque vous pourrez via un système de passwords reprendre votre progression là ou vous l’aviez laissée. Malheureusement, le revers de la médaille sera une difficulté plus insurmontable encore que celle de Super Star Wars qui offrait déjà un challenge de taille. Que ce soit en mode Easy, Brave ou Jedi, les niveaux regorgeront de pièges, ennemis (réapparaissant indéfiniment)et gouffres en tous genre, tant et si bien qu’éviter toutes ces embuches à coup sûr nécessitera une connaissance quasi parfaite des niveaux. Finir l’aventure vous demandera donc une grosse dose de persévérance, accompagnée d’une pincée de chance et d’une pelleté de réflexes tant terminer ce jeu relèvera de l’exploit. La longévité du titre dépendra donc directement du joueur et de sa manière d’appréhender cette difficulté : soit il la considérera comme un challenge à la hauteur de ses capacités auquel cas il passera énormément de temps à essayer de surmonter cette épreuve, soit il baissera les bras devant une telle avalanche d’ennuis et rangera sa cartouche au fond d’un placard. Il serait néanmoins dommage d’en arriver à de telles extrémités, puisque ce titre n’est pas dépourvu d’atouts à commencer par un Gameplay aux petits oignons.

Gameplay (19/20)

En effet, si le principe de base ne sera guère original, l’ajout de nombreux petits plus rendra l’expérience de jeu exceptionnelle. Nous sommes donc en présence d’un jeu d’action/plates-formes des plus classiques, avec une progression de gauche à droite vous mettant aux prises avec de nombreux ennemis/pièges que vous devrez éliminer pour progresser, tout en évitant de tomber lamentablement dans l’un des nombreux trous présents. Fidélité au film oblige, vous serez amené tout au long de l’aventure à contrôler différents personnages, même si la plupart vous incarnerez Luke Skywalker la plupart du temps. Le gameplay variera sensiblement selon le protagoniste. Ainsi, contrôler Luke mettra à votre disposition un Sabre Laser (l’utilisation de son blaster ne sera que très ponctuelle, malgré la présence de power-ups pour augmenter sa puissance) ainsi qu’une grande mobilité. Vous pourrez également utiliser pas moins de huit pouvoirs de la Force, qui seront pour la plupart très utiles en combat (lancer de sabre, renvoi des rayons de blasters, super saut, contrôle mental, invisibilité, paralysie des ennemis et soin). On appréciera la bonne répartition entre les pouvoirs offensifs et défensifs, rendant notre apprenti Jedi particulièrement polyvalent. Vous aurez la possibilité de switcher entre ces différents pouvoirs via les touches L et R. Contrôler Chewbacca en revanche, vous permettra d’effectuer de redoutables attaques au corps à corps en contrepartie d’une grande lenteur dans les déplacements. Han solo quant à lui sera assez polyvalent et ses grenades vous seront particulièrement utiles pour vous débarrasser des nuées d’ennemis vous attaquant. Vous ne pourrez cependant pas choisir votre personnage et devrez ainsi suivre scrupuleusement l’histoire.

Mais le plus grand intérêt du gameplay de Super The Empire Strikes Back sera sans conteste sa grande variété. En effet, outre les nombreux changements de personnages, vous devrez tout comme dans son prédécesseur mener à bien des niveaux spéciaux vous plaçant aux commandes de véhicules. Vous pourrez ainsi fuir Hoth aux commandes du Faucon Millénium et traverser un champ d’astéroïdes avec une nuée de chasseurs Tie aux trousses, en découdre avec les redoutables quadripodes impériaux aux commandes de votre Snowspeeder, ou encore piloter votre X-Wing pour vous rendre dans la splendide Cité des Nuages. Ces phases de jeu spéciales seront extrêmement agréables à jouer et parviendront à varier énormément le gameplay, empêchant toute impression de lassitude de pointer le bout de son nez. Maniabilité riche et précise donc, faisant honneur à la Super Nintendo qui est ici diablement bien exploitée.

Réalisation (18/20)

Ce dernier constat s’appliquera également à la réalisation technique de toute beauté. La modélisation et l’animation des personnages sera des plus réussies, vous permettant ainsi de les reconnaître du premier coup d’œil. En outre, le bestiaire se verra enrichi de monstres inédits, démontrant la volonté de Lucas Arts de diversifier un peu les ennemis pour ne pas lasser le joueur. Vous aurez tout à tour l’occasion de vous rendre dans tous les lieux marquants du film comme Dagobah, la Cité des Nuages ou encore la base Echo de Hoth, et pourrez admirer de splendides décors extrêmement colorés qui seront un véritable régal pour l’œil. Les séquences vidéo vous permettant de suivre l’histoire, et tout particulièrement celle d’introduction, seront de toute beauté et raviront les fans de l’œuvre de Lucas. Enfin, mention spéciale à la somptueuse utilisation du Mode 7 lors des séquences spéciales, permettant ainsi une immersion totale lors de ces niveaux qui n’auront rien à envier à certains jeux 32 bits malgré quelques bugs graphiques qui pourront agacer certains d’entre vous… Il convient également de souligner que cette avalanche de détails se fera ans le moindre ralentissement, contribuant à rendre ce jeu mythique techniquement parlant.

Bande son (18/20)

Pour ce qui est de la bande son, je défie quiconque de me donner l’exemple d’un jeu Star Wars estampillé Lucas Arts qui ne serait pas une totale réussite à ce niveau. STESB ne fait pas exception à la règle avec des musiques en midi parfaitement reconnaissables et correspondant à merveille à chacune des phases de jeu. Vous aurez ainsi le plaisir d’entendre les véritables thèmes musicaux du film composés par John Williams himself, provoquant ainsi une totale immersion pour les plus réfractaires d’entre vous. On ne peut que saluer les extraordinaires capacités du processeur sonore de la Super Nintendo, qui vous ravira ici autant que pour un Final Fantasy 6 pour peu que vous soyez fan de Star Wars.

Conclusion (18/20)

Ce second épisode de Super Star Wars est donc une réussite à tous les points de vue. Alliant un gameplay varié à une réalisation faisant honneur au film dont il est tiré, ce titre parviendra à combler n’importe quel fan de la trilogie de George Lucas. Cependant, la difficulté plus insurmontable encore que dans l’épisode précédent le rendra extrêmement délicat à finir, en faisant ainsi un soft inaccessible pour la plupart des joueurs désireux de s’amuser avant tout, et donc de ne pas s’arracher les cheveux devant un challenge aussi corsé. Dommage que Lucas Arts n’aie pas fait ici preuve d’un peu plus de discernement en proposant une meilleure répartition de la difficulté en fonction du réglage choisi dans le menu des options…


Article publié le 05/08/2008 Jeu testé par Manuwaza