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Spider-Man

Section Test.


Sortie JAP non communiquée
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Spider-Man
??/??/1995
Edité par LJN
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Spider-Man
??/??/1995
Edité par LJN
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Console: Nintendo Super Nes
Genre:Action/Plates-Formes
Développeur: Western Tech
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Nintendo Super Nes

Photo de la boite de Spider-Man
Spider-Man, capture d'écran Spider-Man, capture d'écran Spider-Man, capture d'écran
Ah les comics, ces splendides bandes dessinées américaines pleines de super-héros ultra musclés se baladant en collants dans des villes infestées de truands pour faire respecter l’ordre et la justice. Qui n’a jamais, dans sa vie, entendu parler de Superman, Batman, Captain America, Hulk ou encore Spiderman ? Nombre de ces œuvres littéraires ont ensuite donné naissance à des adaptations cinématographiques, y compris Spiderman qui a récemment réussi à se faire connaître du grand public français avec une trilogie des plus réussie. Mais une dizaine d’années avant cette consécration, l’homme araignée avait débarqué sur nos petits écrans dans une série animée très réussie, qui s’était accompagnée par un jeu vidéo sorti sur Super Nintendo en cette année 1994. Je vois déjà l’inquiétude s’afficher sur vos visages, amis lecteurs. Il est vrai que les jeux à licence alternent souvent le bon et le moins bon, à fortiori pour Spiderman dont les dernières apparitions sur next-gen sont très loin d’avoir fait l’unanimité. Quel verdict pour cette version 16 bits ? Affaire à suivre…

Scénario (-)

Que serait un super héros sans le cortège de méchants-vilains-pas beaux qui contribuent sensiblement à lui éviter le chômage technique ? L’ami Spidey ne fait pas exception à la règle et va ici devoir se frotter aux terribles Bouffon Vert, Dr Octopus, le professeur Smythe victime de ses expériences ainsi que l’horrible Venom. Ces affreux se sont donné pour mission de réduire la ville en sang et seul Peter Parker peut les arrêter. En sera-t-il capable ? Vous seul pouvez répondre à cette question. A cette époque, les jeux d’action dotés d’un scénario solide n’étaient pas légion. Une fois encore, la trame de cette adaptation sert uniquement de prétexte à l’action.

Durée de vie (14/20)

Et cette action s’étendra sur une demi-douzaine de niveaux parsemés d’embuches. Par embuches j’entends bien sûr ennemis, mais également d’innombrables pièges intégrés au décor qui viendront ralentir (voire stopper) votre progression (acide, feu, murs écrasants…). Comme si cela ne suffisait pas, vous aurez de plus affaire à de nombreux mini-boss (comme Rhino par exemple) qui tenteront à chaque fois de vous empêcher de passer à la partie suivante du niveau. C’est ainsi parfois quatre boss que vous devrez combattre dans certains mondes, boss auxquels vous arriverez vraisemblablement à moitié mort compte tenu du nombre d’adversaire à occire tout au long de votre progression. Si ce nombre de six stages peut paraître faiblard, leur longueur et leur difficulté viendra bien vite bousculer cette conviction. Vous l’aurez compris, le challenge de ce Spiderman est largement à la hauteur des situations désespérées dans lesquelles se retrouve constamment notre héros dans ses aventures. La longévité du soft dépendra donc en grande partie de l’obstination du joueur, d’autant que la grande variété des ennemis et de leurs façons de vous attaquer vous promettra de nombreuses pertes de vies…

Gameplay (15/20)

Fort heureusement, vous ne pourrez vous en prendre qu’à vous-même si vous passez l’arme à gauche puisque le gameplay du soft vous permettra de parer à toutes les éventualités. Vous pourrez ainsi effectuer la totalité des mouvements vus dans la série animée. Au programme, coups de pied, de poing, sauts et, bien entendu, lancement de toiles d’araignées. Cette dernière possibilité, en quantité limitée, vous permettra à la fois de venir à bout de vos adversaires à distance, mais aussi de vous balancer pour franchir des obstacles. Toutefois, ne comptez pas vous balader dans la ville de New York comme ce sera possible des années plus tard dans les opus PS2. Ici, il sera d’ailleurs fortement conseillé d’économiser ses munitions. Au rang des acrobaties, on pourra également noter la possibilité de ramper sur les murs, diablement utile dans certaines situations. Cependant, les parois s’y prêtant seront somme toute assez rares… En plus de ces pouvoirs, vous aurez accès à quelques items trouvables dans les niveaux en détruisant certains éléments du décor, ou tout simplement en les ramassant. Particulièrement utiles, les grenades étourdissantes vous seront d’un grand secours en cas d’assaut massif de la part de vos adversaires. Tous les objets seront accessibles via le menu. Enfin, vous pourrez (et devrez) fréquemment passer d’un plan à un autre via une pression simultanée sur B et haut (ou bas), vous permettant ainsi de passer dans l’arrière plan pour monter un escalier par exemple. Nous sommes donc en présence d’un gameplay bien conçu, et retranscrivant de manière optimale les mouvements de l’homme araignée. Cerise sur le gâteau : les contrôles répondent au doigt et à l’œil. Que demander de plus, à part peut être de mettre un peu plus l’accent sur l’aspect acrobatique ?

Réalisation (15/20)

Un tel gameplay se devait de s’accompagner d’une réalisation technique à la hauteur. Défi relevé pour les développeurs qui nous offrent un rendu plus que satisfaisant. L’ami Spidey bénéficie ainsi d’une modélisation soignée et d’un panel de mouvements assez agréable à regarder. Côté décors, si leur variété ne sera pas forcément évidente (seulement une demi-douzaine de niveaux), on appréciera tout de même leur effet de profondeur assez réussi et leurs animations plus que sympathiques : néons clignotants, contenu des écrans d’ordinateurs changeant, bulles dans des cuves de liquide seront autant de petits détails insignifiants faisant la différence par rapport à un jeu moyennement beau. En outre, certaines parties des environnements seront destructibles d’où une interactivité des plus intéressantes entre le joueur et ces derniers. On regrettera peut être l’aspect un peu cubique de certains d’entre eux ainsi que le caractère un peu répétitif des ennemis que l’on rencontrera. Mention spéciale pour les boss que les fans prendront un grand plaisir à affronter compte tenu de leur modélisation très proche du dessin animé. C’est d’ailleurs l’impression qui prédominera puisque le jeu sera très proche de la série télé en termes d’identité graphique.

Bande son (14/20)

Côté son, la première impression ne peut qu’être positive puisque vous accéderez à l’écran titre avec en musique de fond le thème bien connu des fans du DA de 1994. Cependant, bilan mitigé en ce qui concerne les musiques durant le jeu puisque, si la plupart seront sympathiques, d’autres peineront à rester dans les mémoires. Côté bruitages, rien à redire avec de jolis effets sonores accompagnant les explosions, ou tout simplement vos coups. Mention spéciale pour le niveau sur le port, avec le bruit de la mer et le cri des mouettes...

Conclusion (14/20)

Spidey fait une arrivée remarquée sur la génération 16 bits avec un opus Super Nintendo à la hauteur de toutes les espérances. Difficile pour les fans de comics de ne pas être conquis par cette adaptation vidéoludique des aventures de l’homme araignée…


Article publié le 06/08/2008 Jeu testé par Manuwaza