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Secret of Mana

Section Test.


Seiken Densetsu 2
06/08/1993
Edité par Squaresoft
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Secret of Mana
??/10/1993
Edité par Squaresoft
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Secret of Mana
24/11/1994
Edité par Nintendo
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Console: Nintendo Super Nes
Genre:Action/Jeu de Rôle
Développeur: Squaresoft
Joueurs: 1 à 3
Une exclusivité Nintendo Super Nes
Vidéo(s) commentée(s): 1
Photo de la boite de Secret of Mana
Secret of Mana, capture d'écran Secret of Mana, capture d'écran Secret of Mana, capture d'écran
Par où commencer pour ne rien gâcher ? Titré Seiken Densetsu au pays du soleil levant, le premier épisode sort chez nous sous la dénomination Mystic Quest (sur Game boy). Aussi, lorsque ce deuxième opus voit le jour, les traducteurs américains le nomment Secret of Mana en rapport avec l’arbre. C’est ce qui donnera les bases de toute la série que l’on désigne désormais : Série Mana. Secret of mana fut l’un des tout premiers RPG à voir le jour en Europe et contribua au succès que connaît aujourd’hui ce genre de jeu. Véritable phénomène à l’époque, le jeu était vendu avec un livret officiel qui servait de petit guide.

Le mana, source de toute vie

Alors que la Force Mana décline, l’obscurité tombe sur le pays tourmenté…Le peuple attend le héros qui brandira l’épée légendaire de Mana. Et ce héros c’est vous bien sûr. Vous incarnez Randi (mais vous pouvez lui donner le nom que vous souhaitez), un jeune homme qui vit à Potos avec ses…amis. Un jour qu’il jouait près d’une cascade, celui-ci fait une chute. A son réveil, il lui faut trouver un moyen de rentrer au village. En chemin, une voix l’appelle. Cherchant à savoir d’où elle provient, il découvre une épée plantée dans un tronc d’arbre. Randi l’enlève en pensant l’utiliser pour couper les hautes herbes qui l’empêchent de retourner chez lui. Cependant une étrange lumière l’aveugle l’espace d’une seconde. Quand il rentre chez lui il découvre un monstre et, une fois battu, fait la connaissance de Jean, un chevalier. Il apprend qu’il tient en main l’épée Mana, mais qu’elle est faible et que depuis qu’il l’a retiré de son socle les monstres sont apparus. Pour lui redonner sa puissance ancestrale et défaire le mal, il doit trouver les huit graines mana disséminées de par le monde. Accusé d’être responsable de la venue des monstres, Randi est banni de son village natal et, seul, il doit faire face à son destin.

Un gameplay aux petits oignons

Seul ? Evidemment que non. Durant l’aventure vous ferez la rencontre d’une jeune fille et d’un jeune elfe. Banal pourrait-on dire aujourd’hui, mais la force de ce titre c’est sans doute la possibilité de jouer à trois en même temps : chaque joueur contrôlant un personnage. Dans le cas contraire, c’est l’ordinateur qui gèrera vos coéquipiers auxquels vous pourrez donner des ordres pour la magie, ou bien simplement définir s’ils sont plus ou moins agressifs ou défensifs. Ce système n’a rien à envier au « révolutionnaire » système Gambit de FFXII qui n’est autre que celui-ci avec des modifications. Vous aurez également la possibilité de passer d’un personnage à un autre sur une simple pression du bouton select.

Les développeurs ont choisit le parti du temps réel (ce qui n’est pas pour me déplaire), c’est à dire que les combats sont directement gérés par le joueur et non par un système de commande. De même, il n’y a pas de différence entre l’exploration et les combats, ces derniers se déroulant là où se trouve le héros. Parlons en des combats. A mesure que vous avancerez dans le jeu, vous découvrirez 8 types d’armes et de magies différentes. Que ce soit les armes ou les magies, elles peuvent être augmentées jusqu’au niveau 8. Pour les armes, vous avez besoin de sphère mana ; pour les magies, plus vous les utilisez plus elles deviennent puissantes. Vos personnages possèdent également une sorte de jauge ATB qui se remplit en pourcentage. Vous pouvez attaquer vos ennemis quand vous voulez, mais gardez à l’esprit que plus la jauge est remplie, plus vous frappez fort. Ensuite, si vous laissez appuyez, vous chargez votre barre qui se remplit selon le niveau de votre arme, cela permet d’avoir une attaque spéciale par niveau que vous pouvez déclencher à loisir.

Un univers enchanteur

Voilà en ce que concerne la manière de jouer. Passons dès à présent à l’univers qui vous entoure. La première chose qui nous vient à l’esprit est : c’est beau, c’est coloré. Squaresoft nous offre un univers complet et cohérent avec sa faune et sa flore que l’on retrouvera au fil des épisodes. L’ambiance qui se dégage est vraiment excellente et reste pour moi l’une des meilleures. Les endroits que l’on visite sont des plus classiques : forêt, montagnes, désert, pays des glaces, mais le tout est vraiment joli et s’y promener est un réel plaisir. On est sur SNES, mais les graphismes sont très soignés et n’ont pas pris une ride pour peu que vous ne soyez pas obnubilé par la 3D cinématique et le photo réalisme. Les effets des magies par ailleurs ne jurent en rien et sont même très jolis.

Une musique qui transporte

Magique. C’est le seul mot qui me vient à l’esprit quand il s’agit de la définir. Malgré le peu de puissance de la SNES côté son, la musique de Seiken Densetsu II vous transporte dans l’univers. Les différents thèmes sont une pure jouissance auditive. Dire que les musiques sont belles est trop peu, cependant chacun a ses préférences musicales aussi on se contentera de dire qu’elles collent parfaitement à l’aspect graphique du soft. Personnellement, je trouve que c’est l’une des meilleurs bande son jamais composées, un véritable chef d’œuvre à faire pâlir les productions actuelles et ce, malgré la qualité midi.

Un jeu long et passionnant

En ce qui concerne la durée de vie, le jeu ne comporte aucun indicateur de temps. Cependant je peux vous assurer que pour trouver toutes les sphères mana et même explorer entièrement le jeu il vous faudra au moins 30 heures. Le jeu n’est pas très difficile mais, s’agissant d’un RPG, vous devrez passer pas mal de temps à augmenter votre niveau. On aime ou on n’aime pas, mais il faut avouer que c’est un point inévitable dans la plupart des jeux de ce genre. Une petit astuce : lorsque vous demandez à l’elfe d’utiliser une magie, l’écran s’assombrit et à ce moment vous pouvez ordonner à la fille de faire elle aussi de la magie. Le temps que l’elfe ait fini, celle de la fille s’enchaînera toute seule.

Verdict

Le verdict est sans appel. Ce jeu est l’un des plus beau RPG auquel j’ai joué, et je le considère encore comme le meilleur RPG temps réel, toutes plates-forme et époques confondues. Les couleurs chatoyantes couplées à une bande son incroyable, Squaresoft nous gratifie ici d’un univers extraordinaire. Il s’agit sans doute de l’une de ses plus grandes productions. A moins d’être allergique au genre ou simplement au temps réel, passer outre serait de la pure folie. Ce jeu mérite amplement de figurer dans votre collection parmi d’autres titres d’exceptions, comme sa suite qui n’a malheureusement pas vu le jour chez nous malgré le carton de celui-ci.


Note : J’ai volontairement omis ici le terme de action-RPG utilisé quotidiennement par tous les acteurs du secteur vidéo ludique. En effet, on a tendance à classer les RPG en trois catégories (A-RPG, RPG temps réel, RPG tour par tour. Je tiens personnellement à une simple distinction entre RPG temps réel et RPG système par commande (ou tour par tour), il s’agit là, à mon sens, des deux seules différences à noter au sein du genre. Libre à vous d’en penser ce que vous voulez.



Histoire 15/20

Graphisme 16/20

Gameplay 18/20

Durée de vie 17/20

Bande son 19/20


Général 18/20


Article publié le 04/08/2008 Jeu testé par Goomba_84