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Ranma 3 - Chougi Ranbuhen

Section Test.


Ranma 1/2 3 : Chougi Ranbuhen
28/04/1994
Edité par Rumic soft
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Sortie US non communiquée
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Sortie EURO non communiquée
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Console: Nintendo Super Nes
Genre:Combat
Développeur: Atelier Double
Joueurs: 1 à 2
Une exclusivité Nintendo Super Nes
Vidéo(s) commentée(s): 1
Photo de la boite de Ranma 3 - Chougi Ranbuhen
Ranma 3 - Chougi Ranbuhen, capture d'écran Ranma 3 - Chougi Ranbuhen, capture d'écran Ranma 3 - Chougi Ranbuhen, capture d'écran
Pour ceux qui l'ignorent Ranma 1/2 est un manga et anime des années 90, qui a pour héros un jeune garçon qui se transforme en fille au contact de l'eau froide : Ranma Saotome. Une oeuvre qui se veut tout d'abord humoristique mais qui traite également d'arts martiaux ; ici nous nous intéresserons aux jeux de combats sur Super Famicom.

En 1994, sort sur Super Famicom le troisième jeu estampillé Ranma 1/2 sur la console. Nous avons affaire à un simple jeu de baston en 2D des plus classiques sur fond de manga humoristicobastonneur. Les 2 premiers jeux de combats étaient sympa mais sans plus, peut-être que ce volet-ci saura faire décoler la license ou peut-être qu'au contraire nous aurons affaire à une pure daube commerciale. Voyons ça de plus près...ah non pas l'eau froide, pas l'eau froide!


Durée de vie (17/20 pour les fans, 13/20 pour les autres)

Le jeu propose quatre choix à l'écran titre :
-Story mode
-VS mode
-Tag Battle
-Options
Le Story mode vous permettra, non pas de revivre l'histoire du manga mais une histoire originale sur laquelle je reviendrai plus tard. Le mode en lui-même est cependant un mode arcade où l'on affronte une série d'adversaires jusqu'au boss. Viens ensuite le mode Versus pour affronter un ami ou la console. Du très classique donc, mais le prochain mode rompt avec la routine.

Il s'agit du mode Tag Battle, uniquement jouable contre un adversaire humain, dommage, et dans lequel chaque joueur choisit deux combattants. Les combats se déroulent sur un seul et unique stage : un ring ; ce qui est le gros point faible de ce mode. Durant le combat, nul besoin de battre les deux adversaires, un seul suffit ; mais ce qui fait réellement l'originalité de ce mode c'est la possibilité de changer de combattant une fois que l'on se trouve dans le coin de notre équipe et qu'une jauge de changement est remplie, ça donne un côté "catch" très sympa.

Le menu des options est complet, on peut y régler la difficulté, le chronomètre, la couleur des persos selon 4 palettes, le son stéréo ou mono ainsi que les touches de la manettes. On y trouve également la possibilité de choisir qui contrôlera les joueurs 1 et 2 en Versus, à savoir un joueur humain ou la console ; enfin, il y a également un sound test.

Au niveau des personnages, 13 combattants dont 1 caché, ce qui est pas mal ; ils sont tous issus du manga et je m'en vais de ce pas vous les présentez, sans parler de leur relation sinon on est encore là demain :
-Ranma Saotome garçon, celui qui se transforme en fille au contact de l'eau froide

-Ranma Saotome fille, l'alter ego féminin du héros

-Ryoga Hibiki, rival de Ranma qui se transforme en cochon

-Mousse, le myope expert en camouflage d'armes dans les vêtements, il se transforme en canard

-Shampoo, une prétendante de Ranma

-Ukyo Kuonji, qui mélange cuisine et arts martiaux

-Akane Tendo, la fiancée de Ranma (contre leurs grés)

-Mariko Konjou, la pom-pom girl

-Genma Saotome, le père de Ranma sous sa forme de panda

-Tatewaki Kuno, le kendoka rival de Ranma homme et amoureux de Ranma fille (le boulet)

-Kodachi Kuno, la gymnaste et soeur de Tatewaki

-Hinako Ninomiya, une adulte au physique d'enfant

-Herb, le boss qui a la même malédiction que Ranma

En bref, 2 modes classiques, 1 mode assez original et 13 personnages, voilà de quoi passer bon paquet d'heures si on est fans ; si on ne l'est pas le plaisir risque de moins durer cependant il y a tout de même largement de quoi s'occuper.

Jouabilité (14/20)

Elle est simple : un bouton de poing faible, un de poing fort et la même chose pour les coups de pieds. Le bouton L sert à provoquer l'adversaire et ainsi faire clignoter la barre de vie, cela aura pour effet de rendre les furies possibles car oui, sur ce jeu tiré d'un manga, datant de 94, on trouve des furies. Bien sûr durant la provocation vous êtes totalement vulnérable et si vous êtes frappé, elle est annulée ; vous pouvez également l'annuler vous-même pour vous protéger mais ici, même chose, pas de barre clignotante. Enfin la touche R peut-être configurée pour déclencher un coup spécial automatiquement.

Les coups spéciaux sont du genre Street Fighter et autres Fatal Fury : des quarts de tours, des demi tours et des charges sont au programme. Chaque personnage possède 4 ou 5 coups spéciaux et une fury. La manipulation de la fury de chaque personnage, justement, n'est jamais plus difficile que celle d'un coup spécial.

Dans sont ensemble, la jouabilité est agréable, fluide, les coups sortent facilement ; on peut même réaliser des combos, rien d'énorme, 2 ou 3 hits pas plus mais c'est une bonne intention. Cependant le dynamisme des combats est légèrement gâché par un jeu un peu trop lent. Au final, sans atteindre les tops de la baston, Ranma nous offre un gamplay à son image : sympatique.

Réalisation (15/20)

Les personnages sont bien dessinés et bien colorés, on est donc tout à fait dans l'ambiance de l'anime ; d'autre part, les sprites sont d'une taille correcte. On pourra noter la possibilité de choisir parmi quatre palettes de couleurs pour son perso, ce qui est fort agréable, on peut d'ailleurs y trouver des coloris forts sympatiques comme Ryoga en bleu clair. L'animation quant à elle, est relativement bonne, au même niveau que la concurrence.

Les stages sont au nombre de 12, un par personnage étant donnée que les deux versions de Ranma se partagent le même. Les stages représentent différents endroits du monde :
-Waikiki Beach (Ranma)

-L'Antarctique (Ryoga)

-New York (Mousse)

-La forêt amazonienne (Genma)

-Le Parthénon d'Athènes (Herb)

-La savane (Hinako)

-Le Taj Mahal (Kodachi)

-Le Loch Ness (Ukyo)

-Le temple de l'eau claire (Shampoo)

-La fontaine de Trevi (Akane)

-Les chutes du Niagara (Tatewaki)

-Un stade de football américain (Mariko)
Vous l'aurez sans doute remarqué, nous avons là 12 décors sur fonds de cartes postales, somptueux donc malgré que la qualité graphique ne soit pas extraordinaire; comprenez par là que l'idée du lieu est magnifique cependant le rendu n'atteint pas le top du top. Je reviendrai sur le stage du mode Tag Battle, qui est plein de clins d'œil au manga de par son public, on y trouve : Gosunkugi, Tarô, Soun Tendo, un squelette et tant d'autres ; on notera d'ailleurs un deuxième plan animé dans les stages à la manière d'un Street Fighter 2.

La réalisation a été très soignée afin de retranscrire parfaitement l'ambiance du manga; ainsi, le jeu est très axé sur l'humour : après une victoire ou une défaite les personnages prendront des pauses marrantes, les coups spéciaux également respectent totalement le manga : les coups de spatules d'Ukyo, les arme planquées dans les manches de Mousse, mais la palme du coup spécial le plus loufoque revient à Ryoga et son coup de statue de tanuki géant.

Bande sonore (14/20)

Les musiques collent parfaitement avec chaque décor, on aura donc des mélodies en tout genre, une belle bande son internationale bien chaleureuse. Le tout rappelant les thèmes que l'on entend dans l'anime. Je me suis d'ailleurs surpris à me rappeler des musiques du jeu après des années sans y jouer, c'est vous dire si elles sont de bonne qualité. En somme une bonne surprise surtout pour un jeu de combat.

Les effets sonores sont classiques mais de bonne qualité ; les digits vocaux quant à eux sont trop étouffés, on a l'impression que le nom de l'attaque vient d'être hurlée par quelqu’un dans le public, dommage. Ceci dit quel bonheur de retrouver les "Hiryu Shoten Ha" et autres "Shishi Hokodan" lorsque l'on est lancé à corps perdu dans le combat.

Scénario (-/20)

Comme dans tout jeu de baston, le scénario est prétexte à un enchaînement de combats. Celui-ci cependant à le mérite d'être original et tout à fait dans la veine du manga : les participants trouvent dans leur boîte aux lettres, une courrier leur indiquant les ingrédients à réunir pour permettre grâce à un quelconque Maneki Neko (pour faire simple, une statuette de chat qui porte bonheur) d'invoquer le Jankou Maneki qui exaucera un de vos vœux. Chaque personnage a donc sa motivation : ne plus se transformer au contact de l'eau froide, savoir cuisinier, avoir des cheveux...

Je précise que les endings sont toutes plus drôles les unes que les autres, comme exemple, je prends celle de Ranma qui voudrai ne plus se transformer en fille : lorsque le Jankou Maneki apparait (c'est un chat géant), étant donné qu'il a la phobie des chat, il se met à hurler "enlevez moi ça de là" et son vœu est exaucé.

Conclusion (14/20)

En somme, un jeu de baston tout à fait sympathique, très fun, bourré d'humour et très agréable à jouer. Malgré tout il ne fera pas partie, et de peu, des musts de la console, dommage étant donné le potentiel du jeu même en tant que simple jeu de baston, sans être fan de Ranma. Enfin, si vous êtes fan de la série, c'est le jeu qu'il vous faut, vous n'êtes pas prêt de vous en lasser.


Article publié le 05/08/2008 Jeu testé par Kain