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Mario and Wario

Section Test.


Mario & Wario
27/08/1993
Edité par Nintendo
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Sortie US non communiquée
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Sortie EURO non communiquée
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Console: Nintendo Super Nes
Genre:Réflexion
Développeur: Game Freak
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Nintendo Super Nes

Photo de la boite de Mario and Wario
Mario and Wario, capture d'écran Mario and Wario, capture d'écran Mario and Wario, capture d'écran
Il y a peu de temps, nous souhaitions les 25 ans du plus célèbre des plombiers virtuels,à savoir l'inoubliable Mario. Si aujourd'hui la star apparaît dans des jeux mondialement connus, il paraît impensable qu'une partie du globe ne se voie privée d'un soft le mettant en scène. Or, figurez-vous que l'Europe s'est trouvée dans cette situation en 1993, puisqu'elle n'a jamais vu sur ses terres un certain Mario & Wario sur SNES...

Promenons-nous dans les bois...:

Il existe une constante dans le monde des jeux-vidéo : si Mario fait l'objet d'une aventure, c'est uniquement dans le but de sauver une princesse et c'est souvent Peach qui occupe cette place ingrate à quelques exceptions près. Mais ici, Nintendo a décidé d'innover un peu, puisque c'est Mario qu'il faudra aider. Comment ? Et bien lisez la suite et vous comprendrez ! Notre sympathique héros, tout de rouge vêtu comme un certain Petit Chaperon, se promenait en forêt par une sympathique après-midi ensoleillée. Soudain, Wario surgit tel un loup féroce (bon ok j'arrête les allusions) aux commandes de son avion. Heureusement, son projet n'est pas de bombarder notre moustachu préféré, mais plutôt de lui jouer une farce des plus mesquines qui consiste à lui jeter un seau estampillé d'un « W » sur la tête.

Du coup, se promener en forêt sans la moindre visibilité se révèle être une activité des plus dangereuse. Mais c'est là que vous intervenez ! Armé de votre baguette magique et de votre plus belle robe blanche, c'est à vous que revient la lourde tâche de guider Mario à travers les obstacles qui se dresseront sur sa route. Euh, j'ai dit Mario moi ? En fait, il vous sera possible d'incarner également Yoshi et Peach, ce qui aura un impact sur la jouabilité mais je vais vous expliquer ça après.

Comme vous le constatez, Nintendo sort des sentiers battus, et décide de mettre son héros en difficulté face à son jumeau maléfique. Un sursaut d'originalité de la part du géant japonais ? Non, une occasion de tester un nouveau périphérique pour la Super Nes : la souris.

Une promenade de santé ? Pas tant que ça :

Les jeux mettant en scène la mascotte de Nintendo sont généralement l'occasion de faire cracher ses tripes à la console hôte. Comprenez par cette expression barbare qu'une aventure de Mario est souvent une claque et ce à chaque génération de machines, tant sur le plan du graphisme que de la jouabilité. Il suffit de revenir sur les cartons qu'ont généré Super Mario World, Yoshi's Island ou encore Mario 64 en leur temps pour s'en convaincre. Qu'en est-il cette fois-ci ? Tout d'abord, Nintendo ne s'est pas occupé du projet qui fut confié à Game Freak. Mais ce n'est pas pour autant que le jeu est mauvais, loin de là. Intéressons-nous aux graphismes dans un premier temps.

Sans être vraiment mauvais, ces derniers ne sont pourtant pas révélateurs des réelles capacités de la Super Nintendo. Les développeurs se sont contentés de fournir le minimum syndical, le tout enrobé dans de jolies nuances de couleurs pastels. Car oui, ne l'oublions pas, nous sommes ici dans un Mario donc exit les couleurs sombres et déprimantes : place à la joie de vivre ! Mais reconnaissons que même si les graphismes ne cassent pas trois pattes à un canard, ils sont suffisamment détaillés et agréables pour nous éviter la brûlure rétinienne. Point positif : on retrouve tout le long du jeu des arrière-plans et divers protagonistes issus des précédentes aventures de Mario.

Concernant la partie animation du jeu, c'est ici un sans faute, aucun ralentissement n'étant apparu lors de ce test. Mario suit son petit chemin de manière fluide, et c'est à vous de le guider grâce à votre vol gracieux de petite fée des bois (les plus virils d'entre vous risquent de ne pas se faire à cette idée). Enfin, les sprites présents dans le jeu sont assez jolis il faut le souligner, et c'est sans mal que l'on identifie les éléments du décors ainsi que les références à l'univers du plombier.

Jouable à une main, avec un verre de Coca dans l'autre :

Comme je l'ai évoqué au début de ce test, Mario & Wario est un jeu utilisant un nouveau périphérique pour la Super Nintendo : la souris. Sortie en 1992, son usage était au départ destiné à Mario Paint, mais par la suite bon nombre de jeux l'utilisant ont vu le jour. Ça, c'était pour le petit rappel historique.

Maintenant, revenons en au test. De quoi se compose cette souris ? Et bien comme toutes celles de son espèce à l'époque : de deux boutons, un à gauche et un à droite mais pas de molette. Dans ces conditions, difficile de réaliser un jeu injouable. Il sera demandé au joueur de cliquer sur certains endroits afin de créer des blocs pour que Mario échappe à un empalement, ou encore de cliquer sur le seau ornant sa tête afin de lui faire réaliser un demi-tour et donc d'esquiver un précipice par exemple. Mais la subtilité du gameplay se trouve ailleurs. En effet, il est possible d'incarner trois personnages : le moustachu, Peach et Yoshi. Le choix de ces personnages influe directement sur la vitesse du jeu, Mario correspondant à une vitesse moyenne, Peach à un escargot asthmatique et Yoshi à un Richard Virenque surdopé. En gros, ce sont les modes de difficulté facile/normal/difficile. Par la suite, tout devient une question de réflexes et de connaissance du niveau. Le jeu dépasse alors le simple statut de « démo pour souris de la SNES ».

Le chant du coucou en pleine forêt :

Attaquons nous maintenant à la partie sonore de ce Mario & Wario, et c'est ici que le niveau baisse un peu. D'habitude, c'est avec une grande joie que les gamers écoutent en boucle les OST des différentes aventures du plombier. Mais dans notre soft, la bande-son ne sera hélas qu'anecdotique. Les musiques étant les mêmes pour chaque niveau, qui sont en eux-mêmes assez longs, c'est un triste constat qui s'impose : ça monte vite à la tête. Personnellement, je n'ai pas tenu et je joue avec l'option « mute » de mon téléviseur. Heureusement, les bruitages sont fidèles à l'univers du plombier, mais bon vous me direz que faire un bruit de pièces ramassées ne représente pas franchement un exploit.

Combien de temps, combien de temps...

Le jeu se décompose en huit niveaux, chacun sur un thème qui lui est propre (le désert, les fonds marins, la plaine, etc...) mais familier à tout fan de Mario. Le joueur peut dès le début décider dans quel ordre il va les parcourir, ce qui en soit n'est pas une mauvaise chose si l'on veut juste faire son niveau préféré.

Si l'on s'intéresse à leur structure même, ils ne sont pas tous vraiment tordus. Il s'agira la plupart du temps de créer des plates-formes pour Mario, ou de lui faire faire demi-tour au bon moment. Heureusement, les levels sont assez longs et ils doivent être bouclés dans un certain laps de temps, ce qui rajoute un peu de difficulté au challenge. Hélas, même avec tout ceci, le jeu peut être bouclé en moins de trois heures, ce qui est vraiment peu. Ne reste plus que le plaisir offert de jouer au moyen d'une souris, avec différents personnages, ce qui est assez peu au final.

Conclusion :

Mario and Wario n'est pas un mauvais jeu. Il offre au joueur une nouvelle possibilité de jouer avec sa Super Nintendo grâce à la souris, mais aussi un scénario original où Mario ne tient pas le rôle de la vedette. Cependant, le manque de difficulté et sa faible durée de vie ne jouent pas en sa faveur. Si vous avez l'occasion de le tester ne vous en privez pas, même si l'expérience risque d'être un peu délicate en japonais. Mais passer à côté de ce jeu ne provoquera pas en vous un vide profond... sauf si vous êtes un inconditionnel du célèbre plombier.


Scénario : 14/20
Réalisation : 14/20
Gameplay : 15/20
Durée de vie : 09/20
Bande-son : 08/20

Note finale : 12/20


Article publié le 28/03/2011 Jeu testé par Jonat