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Jurassic Park

Section Test.


Jurassic Park
24/06/1994
Edité par Jaleco
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Jurassic Park
??/11/1993
Edité par Ocean
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Jurassic Park
29/12/1993
Edité par Ocean
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Console: Nintendo Super Nes
Genre:Action
Développeur: Ocean
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Nintendo Game Boy- Nintendo Nes- PC- Sega Game Gear- Sega Master System- Sega Mega-CD- Sega Megadrive-
Vidéo(s) commentée(s): 1
Photo de la boite de Jurassic Park
Jurassic Park, capture d'écran Jurassic Park, capture d'écran Jurassic Park, capture d'écran
Petite charade… Mon premier contient je ne sais combien d’occurrences de la réplique « j’ai dépensé sans compter ». Mon second a proposé à l’époque de sa sortie des effets spéciaux tellement bluffants, qu’il a déclenché chez George Lucas l’envie de démarrer une seconde trilogie Star Wars. Mon tout est un film ayant rencontré un grand succès en 1993 et ayant remporté pas moins de trois oscars dont celui des meilleurs effets spéciaux. Vous l’aurez compris, Jurassic Park, splendide film de Steven Spielberg fut un énorme succès international. Rien d’étonnant dans ces conditions à voir débarquer la même année une adaptation sur la meilleure console du moment, à savoir la Super Nintendo.

Scénario (-)

Difficile de ne pas connaître un tel phénomène cinématographique, tant ce film marqua sa génération. Je vais cependant en résumer le scénario pour les étourdis ou les naissances post-93. Un multimilliardaire du nom de John Hammond a réalisé son rêve de toujours. Fasciné par l’ère des dinosaures ayant brutalement pris fin à cause d’un météorite il y a des millions d’années, le riche vieillard a entrepris de cloner ces fantastiques créatures en utilisant l’ADN contenu dans des moustiques fossilisés. Ayant recréé un impressionnant panel de ces mastodontes, Hammond s’apprête à ouvrir Jurassic Park, énorme safari situé sur une île et destiné à faire découvrir au monde la faune d’antan. Seulement, le gouvernement reste inquiet par rapport au danger que pourrait représenter une telle entreprise si par malheur un incident venait à arriver. Voila pourquoi le créateur du parc invite une équipe de spécialiste à venir voir ce qu’il en est pour calmer les politiciens. Malheureusement, un incident survient à la suite d’une violente tempête et l’alimentation électrique des clôtures est coupée. Hammond et ses invités se retrouvent donc bloqués sur une île ou la nature a repris ses droits, à la merci des terribles titans occupant les lieux.

Durée de vie (15/20)

Vous incarnez Alan Grant (joué au cinéma par Sam Niell), paléontologue de renom et allez devoir vous échapper de cette île maudite. Et force est de constater que rien ne sera fait pour vous faciliter la tâche. En effet, vous serez totalement égaré sur la gigantesque île, sans carte pour vous diriger. Vous devrez pour en finir avec ce cauchemar réaliser un certain nombre d’objectifs qui seront grosso-modo les mêmes que dans le long métrage (relancer le générateur, rétablir le système informatique, allumer les détecteurs de mouvement, sécuriser le centre des visiteurs, empêcher les vélociraptors de s’échapper de l’île, détruire les nids de raptor et lancer un message de détresse via la radio). Ce n’est qu’une fois ces tâches accomplies que vous pourrez rejoindre l’héliport pour vous envoler loin de l’île et de ses dangers (vous pourrez également mener à bien des quêtes optionnelles comme par exemple la collecte des œufs de raptors disséminés aux quatre coins de la carte, ou bien découvrir les quelques secrets présents sur l’île). Car côté dangers, vous serez largement servi avec une véritable invasion de dinosaures tous plus coriaces les uns que les autres. Entre les tricératops vous écrasant sans aucun scrupule, et les raptors prenant un malin plaisir à surgir lorsque vous vous y attendez le moins, vous aurez fort à faire pour survivre et réaliser les objectifs qui vous permettront de vous échapper, d’autant que l’apparition ponctuelle du T-Rex vous donnera des sueurs froides. Pour ne rien arranger, vous aurez parfois besoin de cartes magnétiques pour ouvrir certains accès, et devrez donc explorer la carte en quête de ces agaçants objets. Autant vous dire que la faune locale rendra vos déplacements extrêmement périlleux, et que vous vous maudirez d’avoir oublié un objet vous obligeant à revenir sur vos pas. Vous l’aurez compris, Jurassic Park est très loin d’être un jeu facile et vous demandera une bonne dose de persévérance si vous voulez en venir à bout, d’autant que l’absence de sauvegarde extrêmement frustrante le rendra quasiment impossible à terminer, à fortiori compte tenu du fait que la puissance des armes dont vous disposerez laissera énormément à désirer.

Gameplay (15/20)

En effet, vous commencerez la partie avec pour seul équipement un tazer dont l’utilisation s’avérera bien vite très couteuse en termes de points de vie (même s’il aura l’avantage d’avoir des munitions illimitées pour peu que vous lui laissiez le temps de se recharger), dès lors que vous aurez le malheur de rencontrer un raptor. Vous trouverez fort heureusement quelques armes plus efficaces, au nombre de trois : le fusil à pompe, le lance-roquettes et le lance fléchettes tranquillisantes. Ce dernier vous sera clairement d’un grand secours lors de votre partie. En effet, si le lance-roquettes tuera quasiment tous les dinosaures du premier coup, il sera totalement inutile contre le T-Rex alors que les fléchettes vous permettront de l’étourdir suffisamment longtemps pour fuir (n’espérez pas en venir à bout définitivement, c’est impossible). A ces trois armes principales s’ajouteront deux armes secondaires, à savoir les bolas (trois balles de métal tuant tous les dinos sur leur chemin jusqu’à ce qu’elles sortent de l’écran) et les grenades à gaz vous permettant d’endormir les créatures vous barrant la route. Les touches dévolues à ces deux armes seront respectivement A et Y, et vous devrez vite apprendre à alterner judicieusement ces deux types d’armes si vous voulez survivre. Malheureusement, vous ne pourrez porter qu’une seule arme principale à la fois ce qui augmentera un peu plus encore la difficulté déjà énorme du titre.

Globalement, le principe de jeu emprunte énormément à Zelda lors des phases de jeu en extérieur, puisque vous aurez droit à la vue du dessus caractéristique du jeu de Miyamoto. Malheureusement, si ce type de caméra est parfaitement adapté aux combats à arme blanche, il n’en sera pas de même pour la visée. Ainsi, il vous arrivera très fréquemment de gaspiller de précieuses munitions en manquant votre cible, d’autant qu’elles ne vous laisseront pas une seconde pour ajuster votre visée. Fort heureusement, le détecteur de mouvement vous permettra une fois activé de voir arriver les dinosaures sur le radar situé en bas de l’écran, ce qui vous permettra d’anticiper leurs attaques dans une certaine mesure. Fidélité au film oblige, vous aurez également l’occasion d’explorer les différents bâtiments d’Isla Nublar, déclenchant ainsi des phases de Doom-Like. Vous aurez alors droit à une vue subjective et à des déplacements dans un univers en trois dimensions. Malheureusement, l’absence de mire sera un gros handicap lorsqu’il s’agira de viser vos cibles. Ces phases n’en seront pas moins jouissives, d’autant plus que vous aurez la possibilité de connecter une souris sur le second port manette pour profiter d’une véritable jouabilité de FPS. Gameplay sympathique et varié donc, et ce malgré le manque de précision de l’ensemble.

Réalisation (15/20)

Graphiquement, le titre n’aura pas à rougir de sa performance puisque vous aurez droit à des environnements extérieurs de très bonne facture, bénéficiant d’une colorisation chatoyante et chaleureuse. Les mouvements d’Alan seront fluides et agréables, avec quelques petits effets sympathiques comme par exemple sa manie de tenir son chapeau lorsqu’il saute. Côté bestiaire, vous aurez affaire à un pas moins de sept ennemis différents, allant du minuscule compsognatus au monstrueux T-Rex, chacun d’entre eux étant modélisé à la perfection tant et si bien que vous les reconnaitrez aisément pour peu que vous ayez eu l’occasion de visionner le film. Lors des phases en intérieur, la Super Nintendo montrera malheureusement ses limites en termes de 3D, d’autant qu’aucune puce Super-FX n’a été intégrée à la cartouche du jeu. Vous aurez ainsi droit à un frame-rate faiblard rendant l’affichage relativement désagréable, malgré la qualité de modélisation des décors cultes du film. La qualité visuelle n’en restera pas moins plus que convenable, ne serait ce qu’avec la beauté des phases en extérieure rattrapant aisément ce léger handicap.

Bande son (14/20)

Côté son, le jeu bénéficie d’une grande variété avec des thèmes musicaux changeant fréquemment en fonction du lieu ou se trouve le joueur. Les musiques seront malheureusement nettement moins agréables lors des phases de jeu en intérieur. Les bruitages quant à eux seront du plus bel effet, que ce soit ceux de vos armes ou les cris des dinosaures qui vous glaceront le sang. Enfin, soulignons que le jeu gère le dolby surround, fait assez rare à l’époque pour mériter d’être souligné.

Conclusion (15/20)

Malgré ses défauts, Jurassic Park reste un excellent jeu d’aventure, mêlant un aspect visuel agréable à un challenge à la hauteur des meilleurs d’entre vous. L’absence de système de sauvegarde sera cependant un énorme problème pour les joueurs moyens compte tenu de la difficulté globale du jeu.


Article publié le 06/08/2008 Jeu testé par Manuwaza