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James Bond Jr

Section Test.


Sortie JAP non communiquée
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James Bond Jr
??/10/1992
Edité par THQ
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Sortie EURO non communiquée
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Console: Nintendo Super Nes
Genre:Action
Développeur: Gray Matter Interactive Studios
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Nintendo Nes-

Photo de la boite de James Bond Jr
James Bond Jr, capture d'écran James Bond Jr, capture d'écran James Bond Jr, capture d'écran
Licence à succès plus que contestable, James Bond a été adapté sur consoles à chacune de ses apparitions sur le grand écran, du moins depuis le grand Goldeneye. Mais là, il s'agit de son neveu, qui se prend pour le vrai agent secret britannique, j'ai nommé James Bond Jr ! Adapté d'un feuilleton diffusé en 1991 aux Etats-Unis, James Bond Jr a donc fait l'objet d'une adaptation sur NES et Super NES par Eurocom, allez voyons ce que vaut ce jeu de plateformes !

Ca vaut...pas grand chose !

En effet, dès la mise sous tension de la console, une musique aussi infâme qu'inaudible nous agresse les oreilles, un rapide coup d'œil sur le staff du jeu, avec tout en bas les deux compositeurs de la bande son. Nous avons d’ores et déjà deux criminels à fusiller avant même d'avoir commencé à jouer. En guise d'écran titre, un menu password (assez original) doté de 4 chiffres. Si vous choisissez de ne pas entrer de code, vous pouvez commencer directement votre folle aventure. Il s'agira pour vous de sauver des scientifiques qui ont mystérieusement disparu.

Mais c'est nul !

Dès le début du jeu, on s'aperçoit de la nullité profonde du soft. Non pas qu'il soit moche (quoique), mais il est juste injouable et la maniabilité est vraiment à chier et mal pensée. Outre la difficulté de diriger son personnage, la rigidité des différentes actions est à souligner 5 fois au marqueur indélébile. James Bond Jr peut donc sauter, se baisser, faire des roulades (qui demandent un coup de bol pour être effectuées du premier coup), donner des coups de poing (uniquement en position debout !!!!!!), donner des coups de pied. Le gros problème des coups de pied, c'est que si vous en effectuez un en marchant, votre personnage va sauter tout en donnant son coup de pied, à la manière d'un Liu Kang, vraiment pas pratique. Autre problème, le coup de pied n'est disponible qu'en position debout tout comme le coup de poing. Voilà, le gros point noir du jeu réside en ces quelques lignes, c'est injouable, et la dureté des niveaux vont venir corser un jeu qui ne vaut peut-être pas qu'on se donne tant de mal.

Il va s'agir donc pour le héros (hahaha) de traverser des stages semés d'embûches, d'ennemis déguisés en totem (je vous jure), de singes intrépides qui vous balancent des bombes et autres fourberies complètement improbables et inattendues. Les stages sont monotones, se ressemblent en tout point au niveau de l'architecture, aucun repère ne vous permet de vous situer (quoi que quand on recommence le stage 50 fois à cause d'un putain de singe qui vous balance des bombes d'un endroit que l'on ne peut pas atteindre, on connaît vite le level par cœur). Vous l'avez donc compris, les stages de plateformes sont réellement insipides et n'ont pas fait l'objet d'un travail approfondi.

De la plateforme, mais pas que !

Et oui, James Bond Jr, tout comme son oncle, a son permis de conduire des véhicules comme monsieur tout le monde. En l'occurrence, un hélicoptère, un avion ainsi qu'un bateau hors-bord façon Rapid Racer ou encore Hydro Thunder, la qualité en moins. En effet, ces phases, si elles peuvent paraître agréables au premier coup de pad, elles s'avèrent totalement fades et répétitives. La phase en hélicoptère vous met donc aux commandes d'un appareil qui peut soit tirer à l'horizontale, soit larguer des bombes, tout cela à volonté. Le gros souci est le temps que met l'hélicoptère pour devenir statique après avoir lâché une direction, cela vous est fatal presque à tous les coups, d'autant plus que la moindre feuille d'arbre vous obligera à recommencer le stage (doté de quelques check-points). La phase en hors-bord vous plongera dans les rues de Venise (enfin je crois, on s'en fout un peu en même temps, vu que vous ne jouerez jamais au jeu), et il faudra éviter les autres bateaux, sauter par dessus des murailles à l'aide de tremplins, votre bateau pourra également se défendre avec des tirs. Palpitant n'est-ce-pas ? Et bien non, oubliez ça, le stage est insipide, on se fait chier de bout en bout, mais je dois reconnaître qu'il s'agit de la meilleure session du jeu, même si ça reste nul. La phase en avion ressemble à celle en hélicoptère, donc je vous laisse le soin de relire cette partie par vous-même, remplacez juste le mot « hélicoptère » par le mot « avion ».

Musique et bruitages

Comme je l'ai stipulé brièvement dans l'introduction, il y a deux membres du staff qui sont responsables des musiques du jeu. Nick Eastride et Pete Stone, voilà ce sont eux. Alors pour vous décrire leur œuvre, je vais vous donner leur secret : Trompette et basse. Il s'agit là des deux seuls instruments mis à contribution pour effectuer leur travail. En effet, dans toutes les musiques, on entend que ça, de la trompette et de la basse en veux-tu en voilà. T'en as pas eu assez ? En revoici ! T'en as assez ? Bah jm'en fous en revoilà jusqu'à la fin du jeu mon gars ! Rébarbatif au possible, ce n'est pas pour ça que nos deux compères ont cherché plus loin (la faute aux 35h peut-être, bon d'accord ils ne sont pas français, et alors?). Je me devais de souligner ce travail plus que douteux de la part de deux rigolos qui devaient se coller bien plus qu'une biture par jour pour faire preuve d'autant d'exécrabilité, artistiquement parlant. Les bruitages sont quant à eux classiques et peu nombreux.

Durée de vie ? A vous de voir...

Comme à chaque fois que je vous fais part de mon opinion sur un jeu de merde, ce qui est le cas ici rappelons le, l'avis sur la durée de vie est très subjectif. Soit le jeu vous plaît (appelez-moi que je me marre un coup) et votre plaisir de jeu sera tel que vous ne pourrez reprendre une vie normale qu'après avoir fini les sept niveaux débordant d'imagination de ce hit, jusqu'au mot « Fin ». Ou alors vous faites partie de ces gens qui ont de l'amour propre, qui aiment qu'on ne se foute pas de leur gueule et vous n'aurez aucune motivation pour finir quoi que ce soit de cette chose injouable, et donc la durée de vie en prendra forcément un coup, fatal pour notre ami James Daube Jr.

Verdict

Ah lala, la vie d'un joueur n'est pas rose tous les jours. Des fois on passe des nuits blanches sur FFVII, et le lendemain on pète des câbles sur des abominations dans le genre de James Bond Jr. Malgré les prouesses de son oncle, l'appellation « Bond » ne convient pas d'être attribuée à n’importe qui, surtout pas à quelqu'un qui ne sait pas donner des coups de pied et des coups de poing en étant baissé. Alors un conseil, si vous avez osé acheter ce jeu (comme moi, exprès pour ce test), prenez-le, jetez-le dans votre poubelle, pissez dessus, brûlez-le, mettez-le au milieu de l'autoroute. Cela vous permettra de lâcher un cri bestial pour prendre votre revanche sur le vendeur qui ne vous a pas prévenu que ce jeu n'est qu'une pure daube dans toute sa splendeur. La maniabilité est horrible, les musiques sont ridicules et se ressemblent toutes, les stages sont inintéressants. Carton rouge bien mérité !


Histoire 10/20 : Un kidnapping de scientifiques (scientistnapping), original mais pas terrible.

Graphismes 8/20 : C'est terne, mais sans être horrible. Juste médiocre quoi.

Gameplay 2/20 : I-N-J-O-U-A-B-L-E. Un véritable scandale !

Bande son 4/20 : Les musiques sont peu nombreuses, nulles, courtes...mais marrantes...30 secondes.

Durée de vie -/20 : Soyons réalistes, vous ne jouerez jamais à ce jeu...


NOTE GLOBALE 3/20


Article publié le 10/01/2009 Jeu testé par MaitreCoq