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Dragon Ball Z - La Legende Saiyen

Section Test.


Dragon Ball Z : Super Butouden 2
17/12/1993
Edité par Bandai
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Sortie US non communiquée
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Dragon Ball Z : La Légende Saien
??/??/1994
Edité par Bandai
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Console: Nintendo Super Nes
Genre:Combat
Développeur: Bandai
Joueurs: 1 à 2
Une exclusivité Nintendo Super Nes
Vidéo(s) commentée(s): 1 2
Photo de la boite de Dragon Ball Z - La Legende Saiyen
Dragon Ball Z - La Legende Saiyen, capture d'écran Dragon Ball Z - La Legende Saiyen, capture d'écran Dragon Ball Z - La Legende Saiyen, capture d'écran
Je vais commencer par un petit coup de gueule, je voudrais pointer du doigt les « traducteurs » qui ont été mis à l'oeuvre qui ne peuvent être que moqués et ignorés de tous pour le travail quelque peu bâclé qu'il ont mis en oeuvre dans ce Dragon Ball Z. A commencer par le titre « La légende Saien », rien de plus niais et ridicule, en plus ils ne savent pas traduire « Sayajin » correctement. On dirait que ça commence mal pour le titre de chez Bandai. Pourtant, en 1994, ce jeu fait figure d'ambassadeur très ambitieux de Dragon Ball Z sur Super Nintendo, après un premier épisode très peu dynamique et très peu convaincant.

« Omino de banda, Gohan ! » (ne me demandez pas ce que ça veut dire, demandez-donc à djrecette)

Le jeu commence sur ces belles paroles de Goku à son fils. Après quoi le palais du très haut apparaît au loin tandis que les poings de Gohan s'affichent au premier plan. Vous êtes en réalité en vue subjective de notre petit héros préféré. L'écran titre vient ensuite sur une petite mélodie assez peu entraînante il faut le dire, mais qui fera tout de même l'affaire.

Vient à vous alors 4 choix :

-Vous choisissez de commencer par le mode « histoire ».

-Vous voulez vous faire un petit tournoi façon élimination directe.

-Vous voulez vous faire un petit combat exhibition pour rigoler.

-Vous voulez traîner dans les options.


Chaque chose en son temps, je développerai le contenu de chaque mode de fond en comble, dans le désordre certes, mais je préfère garder le meilleur pour la fin.

Mode Exhibition et fonctionnement du jeu

Dès la sélection du mode, vous pourrez choisir entre deux CPU qui se fighteront tous seuls comme des grands, un joueur « humain contre un CPU et enfin deux joueurs « humains ». Il s'agit donc d'un mode over-classique mais très efficace. A présent, il va falloir sélectionner les combattants. Vous aurez 10 personnages disponibles dès le départ : Goku, Gohan, Trunks, Vegeta, Piccolo, Cell, Cell Junior, et accrochez vous bien : Aki, Kujila et Tara. Ensuite vous....quoi !!?? Qui est Aki ? Et Kujila ? C'est quoi ce bordel ? Je connais aucun Tara moi dans DBZ ! Il vous suffira de très peu de temps pour vous apercevoir que ces trois personnages correspondent en fait respectivement à Zangya, Bojack et Broly. Ça vous parle un peu plus maintenant hein ? Je le savais, mais n'empêche moi je dis : Bien joué les traducteurs, ça c'est du bon boulot ! Bon maintenant que l'on a joué à « devine le nom des personnages », on va peut-être pouvoir jouer. Avant ça, il va falloir choisir vos paramètres, en l'occurrence : Le stage (au nombre de 18, impressionnant !) dont le célèbre ring du tournoi tenkaichi, la salle du temps (celle où le temps est ralenti dans le palais du très haut) mais encore des décors rocheux, ou bien même maritimes ! Bref, il y a du choix de ce côté là, un bon point. Vous pourrez également choisir la force des attaques spéciales (genre Kaméhaméha, Big Bang Attack, Makankosappo, ...) des deux combattants, leurs énergies respectives, le niveau de difficulté du CPU en cas de présence de celui-ci, puis la musique que vous souhaitez (elles sont toutes sublimes, mais nous y reviendrons plus tard).

Maintenant que tout est prêt, on peut commencer le combat. En guise d'introduction, chacun des protagonistes lance une vanne du style « je vais te battre » ou encore « tu ne m'impressionnes pas », mais il arrive des fois que la traduction soit très mal faite et que certaines phrases ne veulent rien dire, encore une fois un beau carton jaune pour les traducteurs ! Le combat se présente comme suit : Les deux adversaires se retrouvent face à face mais peuvent dès le début du round vite se retrouver l'un à l'opposé de l'autre et ce, sur une surface de combat assez grande, je m'explique. A l'aide de R et L, vous pourrez soit foncer à toute blinde à droite avec R et à gauche avec L et ce, jusqu'à la limité du terrain. Dès que l'écran se retrouve trop petit pour contenir les deux adversaires, celui-ci se divise par l'intermédiaire d'un trait noir qui se place pile au milieu de l'écran de haut en bas. Ce dit trait représente donc la distance qui vous sépare de votre ennemi, une bonne trouvaille déjà présente dans le précédent opus. Revenons aux commandes, la croix directionnelle sert à se baisser, marcher à gauche, à droite et à sauter. Le bouton Y sert à distribuer des pains à votre ennemi, B pour les coups de panards, A pour envoyer une boule de feu et X pour vous envoler, ce qui permettra tout au long du combat de vous fighter sur deux plans différents (en haut et en bas donc).

En haut de l'écran, vous remarquerez deux barres. Celle du haut permet de vérifier à tout moment l'état de santé de votre combattant préféré, tandis que celle du bas correspond à votre force (votre « ki », votre tonus, votre patate, appelez-ça comme vous voulez mais elle vous sera très utile). Celle-ci pourra être chargée à l'aide de Y et B pressées simultanément et longuement. Votre personnage aura alors une « aura » jaune, bleue ou rouge selon votre personnage et votre barre de force augmentera, mais attention à ne pas vous faire bastonner pendant ce temps là. Une fois suffisamment chargée, vous pourrez alors (avec la combinaison de boutons adéquate) lancer une attaque spéciale dévastatrice pour votre adversaire, mais il pourra (là encore avec une combinaison de boutons bien spécifique) vous la renvoyer, l'absorber, la contrer, ou encore se la prendre en pleine poire, et Dieu sait si c'est satisfaisant de balancer un bon Final Flash dans la gueule de son meilleur pote. Il s'agit-là donc du principe du jeu : Se bastonner à coup de poings, de pieds, et d'attaques qui déchirent bien. A noter que pas mal de combinaisons de coups sont possibles et différentes pour chacun des personnages, sauf des fois...mais il faut pas le dire ! Ne restera alors que le vainqueur dont le héros sortira une phrase en fin de combat équivalente à celle-ci « tu n'en vaux pas la peine » ou autre banalité du genre pour quiconque connaît DBZ.

Mode tournoi

Le principe du jeu reste exactement le même, seuls la présentation change. Vous pourrez donc organiser un tournoi jusqu'à huit joueurs, imaginez la tranche de rigolade occasionnée ! Sans vous inciter, avec une ou deux radieuses, un bon tournoi de DBZ ça le fait ! Pour en revenir au sujet, Les hostilité se dérouleront sous forme de ¼ de finale, ½ finales et bien évidemment une finale forte en émotion. Après quoi le vainqueur exultera devant les sept autres dépités et méprisants devant tant de vantardise. Petit détail amusant, le schéma du tournoi est sympa avec des petites caricatures amusantes des personnages choisis par les joueurs, je trouvais la chose assez marquante et originale pour en parler. Si, par le plus grand des hasards, vous ne joueriez pas à huit, la présence de CPU s'en révèlera indispensable et ceux-ci évoluent au rythme des matchs. Si un ¼ de finale sera facile, une finale le sera beaucoup mois car le CPU sera alors en mode « super » qui correspond ni plus ni moins à la difficulté ultime du jeu.

Mode histoire

Voici la grosse partie solo du jeu, celle qui fait la grande force et le charme de cet épisode de DBZ. Ce mode commence avec le Cell Game, pour les néophytes il s'agit du tournoi qu'organise Cell pour donner un ultimatum à Goku et ses acolytes avant de détruire la Terre, puis l'univers. Il sera bien avancé après avoir tout détruit, il se fera bien chier je pense ! Vous avez donc le choix entre 4 personnages pour ramener la paix sur Terre : Gohan, Piccolo, Vegeta et Trunks. Sans vous dévoiler le contenu de l'histoire, je peux vous dire que vous allez vous entraîner avant d'aller au Cell Game. Puis vous devrez aussi faire face à certains choix du genre « me reposer » ou « m’entraîner », ou encore « aller voir Bulma » ou « aller au palais du très haut », des trucs dans le genre, ce qui aura forcément une influence sur la suite de votre aventure, ce qui est remarquable et novateur dans un jeu de combat. Battre Cell du premier coup n'aura pas la même incidence que si vous perdez contre lui, il n'y a pas de véritable échec possible dans ce mode. Cependant, perdre tous vos combats ne sera pas très gratifiant non plus. La période du Cell Game n'est pas la seule évoquée, car la présence des « pirates » Aki et Kujila sont à noter dans une séquence tout à fait inédite du manga car celle-ci n'est même pas tirée de l'OAV. Si vous êtes un petit malin et que vous connaissez le jeu sur le bout des doigts, vous pourrez combattre Broly mais pour ce faire il faudra savoir comment procéder (genre perdre tel combat, gagner celui-ci, aller à tel endroit, faire ci ou ça), ce qui ne sera pas une mince affaire croyez-le bien !

Après ce mode story assez bien fourni mais horriblement mal traduit (attention c'est vraiment abusé, ils confondent des noms des fois, c'est inadmissible !), vous aurez le droit à une belle séquence de fin avec le staff avec une belle image de fond représentant Goku avec son auréole sur sa tête (sous les bras ça aurait été moyen) tout souriant avec tous ses amis débarrassés des monstres venus de l'espace. Tout est bien qui finit bien les amis !

Réalisation

Tout bon fan de DBZ est en droit de s'attendre à des graphismes qui déchirent. De ce côté là, leur volonté sera faite. Cependant, on peut rechigner sur les détails. Par exemple, on ne peut qu'admettre que les personnages sont bien réalisés, par contre quand il s'agit de passer à la loupe le visage de celui-ci, c'est un peu plus dur, on ne distingue tout simplement pas ou très peu le visage des protagonistes. Il faut garder en tête qu'il ne s'agit là que d'un détail qui ne nuit en rien au plaisir de jeu. Les décors sont quant à eux certes un peu vides, mais c'est la simple retranscription des décors de l'anime et il faut bien avouer que les décors sont vastes et bien réalisés. Je tiens à souligner les effets visuels et sonores des pouvoirs spéciaux qui donnent vraiment l'impression que l'adversaire va s'en prendre plein la poire, la grosse « aura » autour des personnages, le son de charge qui l'accompagne, le nom de l'attaque prononcée par le personnage, le vacarme de l'attaque au moment du départ et de l'arrivée de celle-ci, autant d'effets qui ont pour finalité de plonger le joueur temps d'un instant, dans la peau du combattant, effet garanti !

Donc, le visuel est très accrocheur car très dynamique, et les effets sonores sont eux aussi superbement réussis, on se croirait dans l'anime ! Coups de pieds, coups de poings, enchaînements de coups, boules, bruits de pas, petits cris des combattants, charge d'énergie, grosses attaques, tout est vraiment très réussi et contribue on ne peut mieux à l'ambiance du jeu qui place la barre haut dans le domaine. Les musiques sont, à mon goût, pas ressemblantes à l'anime, mais ne sont pas pour autant dénuées d'un certain charme, je les trouve même superbes. Certaines sont douces, d'autres plus entraînantes, du bon travail mais bon on aurait bien voulu les vraies musiques (même dans les épisodes récents, on les attend toujours !). Pendant le mode histoire, certains petits jingles seront de la partie genre quand Cell revient à la vie durant son tournoi.

La durée de vie du soft dépend de votre bonne volonté et vous laisse donc le choix. Le mode histoire se finit en 20 minutes environ, mais il faudra enchaîner les bons choix pour prétendre l'avoir fini de bout en bout. Le mode tournoi et le mode VS quant à eux, vous tiendront en haleine durant de nombreuses soirées. Petit truc pour vous donner encore plus envie de jouer : Maintenez L+R en allumant la console, vous aurez droit au mode turbo, cela renforce l'impression d'être dans le jeu.

Verdict

C'est un très bon Dragon Ball Z que Bandai nous a pondu là, le meilleur sur Super Nintendo à mon avis. Graphismes détaillés, effets visuels et sonores très dynamiques et réalistes. Un mode histoire prenant bien qu'un peu court, un mode tournoi, un mode VS, 10 personnages, une quinzaine de stages. Le tout sur un fond musical très sympathique avec des thèmes variés. Un bon investissement qui vaut le détour croyez-moi ! Petit reproche cependant : les traducteurs ont dû faire appels à des calamars trisomiques pour faire leur travail. Ça ne vaut pas un carton jaune car le reste du travail est impeccable, mais c'est un peu bête d'avoir failli sur ce détail.


Histoire 17/20 : En se remettant dans le contexte, c'est génial ! On incarne nos héros préférés pendant le tournoi contre Cell et une période inédite contre les pirates de l'espace ! Ach ! Ich bin Goku San !

Graphismes 17/20 : Tout est beau, fluide, dynamique, du bon boulot.

Gameplay 16/20 : Tous les boutons ont leur utilité, tout se réalise assez facilement, même s'il faudra s'y reprendre à plusieurs fois pour certaines attaques.

Musique 16/20 : Les bruitages sont magnifiques du plus petit bruit de pas au gros bordel d'un kaméhaha dévastateur en passant par le cri des combattants. Tout a été travaillé de A à Z (c'est le cas de le dire, oh oh oh !)

Durée de vie 16/20 : Le mode Histoire vous tiendra en haleine quelques temps avant de vous donner le droit à la vraie fin. Le mode tournoi et VS assureront l'intérim pendant ce temps, et bien après aussi ! Il y a de quoi faire !



NOTE GLOBALE 17/20


Article publié le 13/09/2008 Jeu testé par MaitreCoq