lien vers facebook lien vers twitter lien vers youtube lien vers dailymotion lien vers le forum d'Oldies Rising lien vers mail
Recherche Avancée

Dragon Ball Z

Section Test.


Dragon Ball Z : Super Butouden
20/03/1993
Edité par Bandai
________________________
Sortie US non communiquée
________________________
Dragon Ball Z
30/11/1993
Edité par Bandai
________________________
Console: Nintendo Super Nes
Genre:Combat
Développeur: Bandai
Joueurs: 1 à 2
Une exclusivité Nintendo Super Nes
Vidéo(s) commentée(s): 1
Photo de la boite de Dragon Ball Z
Dragon Ball Z, capture d'écran Dragon Ball Z, capture d'écran Dragon Ball Z, capture d'écran
De nos jours on peut considérer que la licence Dragon Ball a largement été exploitée au fil des consoles, de nombreux jeux étant sortis sur ce thème. Pourtant, le démarrage vidéo-ludique de cette saga fut long à arriver. En effet, il fallut attendre 1993 et l’avènement des consoles 16 bits pour voir arriver une adaptation de Dragon Ball Z en jeu de combat (il y avait bien eu l’épisode Dragon Ball sur Nes mais c’était un jeu d’aventure).

Réalisation (10/20)

Premier essai de Bandaï dans le domaine des jeux de baston DBZ, le jeu faisait office d’ébauche pour de futurs titres. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela se ressent dans beaucoup de domaines, à commencer par celui de la réalisation. Loin de moi l’idée de dire que ce jeu est laid car ce n’est pas le cas mais si les personnages sont bien modélisés et fidèles au dessin animé, les décors sont pauvres, mornes et répétitifs. On aurait apprécié un petit effort pour les rendre plus variés et leur donner un peu plus de punch et un aspect visuel un peu plus agréable. De plus, les attaques spéciales comme les Kaméha sont mal restituées et auraient également gagné à être plus soignées, ce qui les aurait rendues plus impressionnantes et, de fait, plus fidèles à l’esprit du manga. Enfin, l’animation des personnages n’est vraiment pas à la hauteur, peu fluide et vraiment trop lente par rapport à ce que l’on peut voir dans le dessin animé. Dernier point, les menus sont mornes à souhait et se contentent du minimum syndical tandis que les textes sont horriblement mal traduits (traduire Mister Satan en « enfer », quelle honte !). Globalement la réalisation est donc d’assez mauvaise qualité, même s’il faut rappeler que le jeu est sorti en 1993.

Gameplay (12/20)

Le gameplay quant à lui est plus flatteur que les graphismes puisqu’il regorge de nouveautés qui seront la base des jeux DBZ sur Super Nintendo. Vous aurez donc en commandes de base un bouton de coup de pied, un bouton de coup de poing, un bouton pour les boules de feu, et un bouton pour voler (je reparlerai de ce dernier plus tard). Chaque personnage aura un panel de sept ou huit attaques spéciales que qui est assez peu malheureusement, d’autant plus que la plupart d’entre elles se résumeront à un coup de poing ou de pied un peu plus puissant que la moyenne. Les attaques spéciales les plus intéressantes seront sans aucun doute les vagues énergétiques. En effet, emblématiques de la série, ces coups vous permettront de faire baisser de moitié la jauge de vie de votre adversaire. Attention toutefois puisque ce dernier pourra réagir de six manières différentes et vous pourrez parfois subir un retour à l’envoyeur. Cette possibilité est vraiment appréciable et apporte un vrai plus au gameplay, tout en collant très bien à l’esprit du manga. Autre possibilité, et non des moindres, celle de voler via l’appui sur un simple bouton, et de vous éloigner considérablement de votre adversaire grâce au recours à l’écran splitté (ci-dessus). Possibilité très sympathique également, même si on observe un temps de latence non négligeable lors de l’envol des personnages, ce qui devient vite agaçant. Autre point négatif, les sauts vraiment très mal rendus et manquant de précision. Le gameplay est donc globalement aussi réussi que novateur (même s’il a des lacunes et qu’il reste donc perfectible), et certains de ses principes de base seront d’ailleurs repris par de nombreuses adaptations vidéo ludiques de DBZ (comme par exemple La légende Saïyen ou Tenkaichi 2).

Scénario (11/20)

Parlons maintenant du scénario. Il couvre toute la période allant de la fin de Dragon Ball (avec le combat contre Piccolo) à la fin du combat contre Cell. Il s’avère donc à première vue assez complet même si de nombreux combats sont sautés et que le tout n’est pas très bien scénarisé. En effet, pour faire le lien entre les affrontements, on a le droit à des textes extrêmement mal traduits et trop courts pour faire profiter le joueur de toutes les subtilités du scénario du manga. De plus, contrairement à la Legende Saïyen, les choix que vous pourrez faire se limiteront ici au choix du personnage qui devra combattre l’adversaire. Dommage donc car vu la période couverte, il y avait moyen de faire quelque chose de grandiose.

Durée de vie (10/20)

La durée de vie, quant à elle, est correcte. En effet, vous pourrez vous essayer à trois modes de jeu : histoire, combat et championnat. Le mode histoire couvre une large période mais se finit malheureusement assez vite malgré tout et les deux autres modes seront sympas à jouer entre amis mais deviendront vite répétitifs. Vous aurez l’occasion d’utiliser en tout treize personnages dont la plupart seront cachés (puisque seuls huit seront accessibles dès le départ). Globalement, le jeu est assez difficile et on ne peut que blâmer Bandaï pour la gestion de cette difficulté. En effet, les trois niveaux présents ne veulent absolument rien dire et vous pourrez parfois vous faire balayer en mode facile d’un revers de main alors que contre le même adversaire vous aurez, cinq minutes plus tôt, fait des prouesses en mode super. On en arrive parfois à se demander à quoi pensaient les développeurs de Bandaï lorsqu’ils ont mis au point cette partie du jeu.

Bande Son (13/20)

Pour ce qui est de la bande son, on peut dire qu’elle alterne le meilleur et le pire. Les voix des personnages, Japonaises qui plus est, sont de bonne qualité et ont le mérite d’être là. Par contre certaines musiques sont parfois vraiment mauvaises et ne collent pour certaines absolument pas à l’esprit du dessin animé, même si, par opposition, certaines sont réellement bonnes et bien rythmées. Malheureusement aucune n’est tirée du DA mais ce défaut est récurrent puisque le seul jeu de la franchise DBZ ayant eu droit à ce privilège est la version Japonaise de Tenkaichi 2.

Conclusion (10.5/20)

Comme vous aurez pu le constater, on est loin du hit. Mais c’est sur ce titre que s’appuieront quasiment toutes les adaptations de Dragon Ball Z sorties depuis, ce qui fait de ce jeu le noyau dur de la série. Malgré tous les (nombreux) reproches que l’on peut légitimement lui faire, il faut donc garder à l’esprit que c’est grâce à lui si vous pouvons jouer aujourd’hui à des adaptations nettement meilleures qui ont su tirer parti des erreurs commises dans ce premier épisode.


Article publié le 04/08/2008 Jeu testé par Manuwaza