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Donkey Kong Country 3

Section Test.


Super Donkey Kong 3 : Nazo no Krems Shima
23/11/1996
Edité par Nintendo
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Donkey Kong Country 3 : Dixie Kong's Double Trouble
22/11/1996
Edité par Nintendo
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Donkey Kong Country 3 : Dixie Kong's Double Trouble
19/12/1996
Edité par Nintendo
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Console: Nintendo Super Nes
Genre:Plates-Formes
Développeur: Rare
Joueurs: 1 à 2
Existe aussi sur: Nintendo Game Boy Advance-
Vidéo(s) commentée(s): 1
Photo de la boite de Donkey Kong Country 3
Donkey Kong Country 3, capture d'écran Donkey Kong Country 3, capture d'écran Donkey Kong Country 3, capture d'écran
Rares sont les jeux à avoir asséné une claque visuelle de proportion égale à cette produite par Donkey Kong Country. Ce titre sorti en 1994 avait émerveillé toute une génération de joueurs par ses graphismes somptueux qui n’ont, encore aujourd’hui, pas à rougir de la comparaison avec les titres GBA les plus récents. Un an plus tard sortait le second opus qui reprenait les points forts de son prédécesseur tout en y ajoutant quelques petites nouveautés fort appréciables. Rien d’étonnant donc à voir débarquer en 1995 sur Super Nintendo le troisième et ultime épisode de cette fantastique série sur consoles 16 bits.

Scénario (10/20)

Dans le précédent épisode, vous aviez fait vos adieux à Donkey qui n’était plus le personnage principal. Dans celui-ci, vous devrez en faire de même avec Diddy qui est le kidnappé du jour aux côtés de son ami. Cette fois, le responsable de tous les malheurs de nos amis est un cyborg du nom de Kaos, mais vous apprendrez plus tard que son patron n’est autre que King Rool, affublé d’un nom d’aristocrate allemand pour l’occasion. On regrettera réellement le manque d’originalité du scénario de cet opus puisque Rareware avait déjà joué la carte de l’enlèvement dans le précédent épisode (ca sent vraiment le réchauffé tout ça !). Fort heureusement, l’humour est toujours omniprésent dans la mise en scène et vous arrachera bien souvent un sourire malgré vous. Vous incarnez donc Dixie (la jeune guenon qui accompagnait Diddy dans le second épisode) qui sera assistée dans sa noble quête par Kiddy, un gros bébé singe à la carrure imposante le destinant à n’en pas douter à devenir, les années aidant, un véritable clone de Donkey.

Gameplay (18/20)

Vous l’aurez compris, le gameplay sera une fois de plus basé sur la complémentarité entre les deux compères. Dixie, par sa petite taille sera plus rapide et pourra sauter plus haut (et plus loin puisqu’elle pourra faire tournoyer sa queue de cheval se transformant ainsi en véritable hélicoptère) tandis que Kiddy aura pour lui la puissance et sera à même de lancer sa collègue à de grandes distances ainsi que de faire de même avec certains ennemis. Vous pourrez à tout moment intervertir les deux personnages selon la situation à laquelle vous serez confronté par une simple pression sur la touche select. Tout comme dans le précédent épisode, vous devrez parfois faire preuve d’astuce pour vous débarrasser de certains ennemis, en envoyant par exemple un tonneau ricocher sur un mur pour prendre à revers un adversaire protégé par un bouclier. Pour ce qui est du choix des niveaux, vous passerez toujours par l’inévitable carte mais vous devrez parfois avoir recours aux services de Funky pour accéder à certaines zones auparavant inaccessibles mais son travail sera tributaire des différents objets que vous aurez accumulé en terrassant les boss. Les fans de la première heure apprécieront la présence des montures, animaux que vous trouverez dans les niveaux et qui vous aideront à terminer ces derniers. On retrouvera donc avec plaisir Enguarde l’espadon (inévitable compagnon sous-marin), Squawks le perroquet (véritable mitraillette à noix) et Squitter l’araignée. Les autres alliés que sur lesquels vous pouviez compter dans les autres épisodes sont ici aux abonnés absents mais de nouvelles têtes viennent heureusement renforcer votre équipe. Apparaitront donc Ellie l’éléphant (qui sera capable d’aspirer et de recracher toutes sortes de choses avec sa trompe) et Parry, un oiseau suivant fidèlement nos héros en attrapant les objets inaccessibles. Force est de constater que si les différences de jouabilité avec les autres épisodes sont plus que minimes, le gameplay demeure diaboliquement efficace, d’autant que les commandes répondront au doigt et à l’œil, rendant ainsi très agréable le maniement de vos deux singes.

Réalisation (20/20)

Côté réalisation technique, difficile de dire qu’elle est meilleure que celle des précédents épisodes. Les personnages (héros et méchants) sont toujours aussi bien modélisés et leur animation est aussi amusante que réussie. Les décors, dont la variété n’a d’égal que leur qualité, ont changé de thème puisque la jungle sera ici moins mise à l’honneur et laissera la place à des environnements au climat plus froid n’étant pas sans rappeler les splendides paysages norvégiens. Vous aurez droit à des effets de lumière et de profondeur toujours aussi convaincants qui vous feront parfois vous demander si vous êtes réellement en train de jouer sur une console 16 bits. Le bestiaire n’a quant à lui rien perdu de sa diversité et est en grande partie inédit, même si certaines têtes connues comme les rats ou les crocodiles viendront encore vous chercher des noises. L’humour est également toujours omniprésent tant au niveau de l’animation de Diddy et Kiddy que de celle des adversaires qu’ils auront à affronter. Pour résumer, les graphismes n’ont, au même titre que le gameplay, quasiment pas évolué mais comment reprocher cela aux développeurs compte tenu de la qualité sans faille de l’ensemble ?

Bande son (18/20)

La bande son a également su se montrer digne de celle des deux premiers épisodes. Les thèmes musicaux sont donc toujours aussi somptueux et parfaitement adaptés aux différents environnements visités. Les bruitages quant à eux ont conservé leur aspect « cartoon » et viennent apporter un surplus d’humour à ce titre qui en était déjà gorgé. Une fois de plus, la Super Nintendo nous prouve qu’elle est la reine du marché des consoles 16 bits en ce qui concerne le processeur sonore, chose que je défie quiconque ayant joué à un DKC (ou un Final Fantasy) de contester.

Durée de vie (18/20)

Pour boucler cette formidable aventure, vous allez devoir mener à bien bon nombre de niveaux répartis en plusieurs zones. A la fin de chacune de ces zones, vous devrez affronter un boss pour passer à la suivante. Tout comme dans les eux premiers épisodes, la façon de tuer chaque boss sera tout le temps différente et vous devrez cogiter un peu pour la trouver avant de passer aux choses sérieuses. Le titre est un poil plus facile que les précédents volets mais vous devrez parfois faire face à des passages extrêmement difficiles avec de minuscules plates-formes entourées d’innombrables ennemis. Terminer le jeu d’une traite vous prendra déjà un temps considérable mais en dénicher tous les bonus pour réussir l’exploit de le finir à 103% en effectuant toutes les quêtes annexes sera un défi qui augmentera sensiblement la durée de vie. De plus, un Donkey Kong est un par définition jeu auquel on reviendra volontiers une fois terminé, d’autant plus que celui-ci est jouable à deux joueurs, chacun contrôlant l’un des eux personnages présents à l’écran. Si cette possibilité est assez limitée (puisqu’ils ne seront pas contrôlables simultanément), elle a au moins le mérite d’apporter un surplus de convivialité qui donnera vraiment envie au joueur de se plonger dans cette aventure haute en couleurs.

Conclusion (17/20)

Donkey Kong Country 3 fait donc, au même titre que ses deux grands frères, partie des jeux à posséder absolument dans sa ludothèque Super Nintendo. Avec sa réalisation, son gameplay et sa bande son toujours aussi superbes, un tel titre ne peut que rallier tous les joueurs à sa cause. Toutefois, après deux très bons épisodes extrêmement innovants, on reste un peu sur sa faim avec ce troisième volet qui n’offre que peu d’originalité par rapport aux deux précédents opus et son scénario aussi poussif que banal ne joue réellement pas en sa faveur. Un quatrième épisode n’aurait certainement pas eu le même succès que les trois premiers…


Article publié le 05/08/2008 Jeu testé par Manuwaza