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Donkey Kong Country 2

Section Test.


Super Donkey Kong 2 : Dixie & Diddy
21/11/1995
Edité par Nintendo
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Donkey Kong Country 2 : Diddy's Kong Quest
14/12/1995
Edité par Nintendo
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Donkey Kong Country 2 : Diddy's Kong Quest
14/12/1995
Edité par Nintendo
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Console: Nintendo Super Nes
Genre:Plates-Formes
Développeur: Rare
Joueurs: 1 à 2
Existe aussi sur: Nintendo Game Boy Advance-
Vidéo(s) commentée(s): 1
Photo de la boite de Donkey Kong Country 2
Donkey Kong Country 2, capture d'écran Donkey Kong Country 2, capture d'écran Donkey Kong Country 2, capture d'écran
Après un premier épisode ayant fait l’effet d’une vraie bombe en 1994 en proposant une esthétique quasi parfaite, Rareware nous revient un an plus tard avec Donkey Kong Country 2 : Diddy’s Kong Quest, deuxième opus de cette fantastique saga qui contribua grandement à révéler cette équipe de développeurs et à la faire entrer dans l’histoire des jeux vidéo. Ce nouvel épisode va-t-il se montrer digne de son illustre prédécesseur ? Réponse dans ce test…

Scénario (12/20)

Premier choc, vous ne contrôlez pas Donkey. En effet, ce gros balourd s’est fait enlever par King K. Rool, l’affreux pirate-croco. Seulement voilà, dans ses calculs, ce dernier n’avait pas prévu que Diddy, n’avait absolument pas l’intention de laisser tomber son ami. Voila donc notre nouveau héros parti en mission de sauvetage avec un nouveau personnage comme assistance, à savoir sa copine Dixie. Si ce scénario ne casse franchement pas des briques par son originalité, l’humour réellement omniprésent est clairement l’un des gros points forts du titre.

Réalisation (20/20)

Et il ne fait aucun doute que l’humour répond présent à l’appel, notamment au niveau des graphismes. Vous aurez ainsi droit à des expressions faciales hilarantes et à des scènes de fin de niveau à mourir de rire (Dixie hystérique en train de jouer de la guitare électrique ou Diddy dansant avec son transistor sur l’épaule). Ajoutez à cela les scènes qui se déclenchent lorsque vous ne bougez pas pendant un certain temps (Dixie qui machouille un chewing-gum et Diddy s’essayant au jonglage) et vous obtenez un titre imprégné d’humour en permanence. Pour ce qui est de la qualité de la réalisation, cet opus est du même acabit que son prédécesseur avec une modélisation et une animation des personnages somptueuses. Le bestiaire semble avoir gagné en variété et en richesse et vous mettra aux prises avec d’innombrables adversaires tous différents et ayant leurs caractéristiques propres. Les décors n’ont rien perdu de leur variété et vous devrez entre autres explorer le fond des océans, arpenter les méandres d’un bateau pirate, pénétrer dans les entrailles embrasées d’un volcan ou encore vous battre au sein d’une ruche contre des abeilles vengeresses dans des niveaux encore plus grandioses que dans l’épisode précédent. Les couleurs sont toujours aussi chatoyantes contribuant ainsi à créer une ambiance chaleureuse qui, couplée à des effets de profondeur et de lumière rendus à la perfection, ne pourra qu’attirer le joueur.

Gameplay (18/20)

Seulement voilà, une fois le joueur attiré, il serait dommage de le faire fuir avec un gameplay exécrable. Fort heureusement, le jeu s’en tire également avec les honneurs de ce point de vue en proposant une jouabilité sensiblement identique à celle du premier épisode. Vous choisissez donc toujours votre niveau (une quarantaine) par le biais d’une carte divisées en plusieurs zones (une petite dizaine au total). A la fin de chacune d’entre elles, vous devrez en découdre avec un boss plus ou moins difficile selon le niveau de votre progression. Chacun d’entre eux devra être affronté différemment si vous souhaitez sortir vainqueur de cet affrontement (même si la plupart du temps, la technique consistera à lui renvoyer ses propres attaques). Mais ce constat ne s’arrête pas là puisqu’il s’applique également aux ennemis basiques qui ne seront pas tous tuables par un simple coup sur la tête. Vous devrez pour certains d’entre eux faire preuve d’imagination et même parfois utiliser certains éléments du décor et vous en servir contre eux. Le principe des deux personnages complémentaires a été repris pour notre plus grand bonheur : si Diddy sera plus puissant, Dixie pourra voler (en faisant tournoyer ses cheveux) ce qui vous permettra d’atteindre des items ou des lieux autrement inaccessibles. Cette complémentarité est véritablement une notion des plus importantes dans ce jeu et vous devrez basculer très fréquemment entre les deux. Vous pourrez également balancer votre équipier sur vos ennemis ce qui s’avèrera être une arme redoutable si vous n’avez pas de projectiles sous la main (cette action vous servira aussi parfois à récupérer des objets hors de portée).

Autre reprise du précédent épisode, les montures apportent un plus non négligeable au gameplay, d’autant que de nouvelles recrues viennent étoffer cet aspect du jeu. Ainsi, si le perroquet (véritable mitrailleuse à cacahuètes), l’espadon et le rhinocéros n’ont rien d’inédit, vous pourrez à présent chevaucher un serpent (qui a à peu près la même utilité que la grenouille dans DKC1) et une araignée qui sera à même de tisser des toiles (pratique pour atteindre des endroits éloignés). Au niveau de la maniabilité de base, nous sommes en présence d’un jeu de plates-formes 2D somme toute assez classique qui ne vous laissera malheureusement pas énormément de liberté comparé à un titre du même type réalisé en trois dimensions. Il est agréable de voir que la maniabilité intuitive du jeu n’est en rien entachée d’un temps de latence puisque les personnages répondent au doigt et à l’œil.

Durée de vie (19/20)

Et ce gameplay d’une précision remarquable est d’autant plus appréciable que le titre offre un challenge des plus intéressants. Parcourir les niveaux d’un bout à l’autre n’est pas chose aisée et le joueur moyen perdra nombre de vies avant d’en venir à bout. Le moindre petit manque d’attention vous fera perdre l’un de vos deux singes et une seconde maladresse vous sera fatale si vous n’avez pas trouvé de tonneau de résurrection entretemps. La quarantaine de niveaux vous donnera du fil à retordre et battre K.Rool vous prendra une dizaine d’heures au total. Seulement voilà, si vous voulez terminer le jeu à 102% (et oui, 102, ce n’est pas une faute de frappe), vous devrez refaire plusieurs fois les niveaux à la recherche de tous les jetons, passages secrets et autres niveaux bonus. Les passionnés passeront de longues heures devant leur téléviseur pour relever cet incroyable défi. Vous aurez même accès à un monde caché si vous parvenez à rassembler suffisamment d’argent pour soudoyer son gardien qui vous empêche de passer (un conseil, n’essayez pas de l’affronter…).

Les bonus vous aidant dans votre noble quête sont fort heureusement nombreux : la récolte de bananes vous donnant une vie supplémentaire lorsque vous atteignez la barre des cents, les quatre lettres K O N G disséminées aux quatre coins des niveaux vous donnant également une vie à la fin du niveau si vous les collectez toutes, un jeu à la fin des niveaux (directement inspiré de Super Mario Land) et même un jeu de questions/réponses qui vous permettra lui aussi si vous répondez judicieusement de remplir votre besace de vies. Vous en voulez encore ? Alors pourquoi ne pas recruter l’un de vos amis pour essayer le mode deux joueurs en coopératif ou en opposition ? Le constat est flagrant : Donkey Kong Country 2 est un jeu long et difficile qui vous occupera un bon moment sans toutefois vous frustrer par une maniabilité hasardeuse.

Bande son (18/20)

La bande son n’est pas en reste et s’avère excellente. Les compositions musicales sont magnifiques et extraordinairement bien adaptées aux niveaux qui leur correspondent et leur variété n’a d’égal que celle des différents environnements. Les bruitages, quant à eux, contribuent à renforcer l’ambiance humoristique du titre vous arrachant bien souvent un sourire malgré vous. On ne peut que saluer cette excellente exploitation du processeur sonore de la Super Nintendo qui nous prouve encore une fois qu’il est le meilleur du marché des consoles 16 Bits.

Conclusion (19/20)

Si Donkey Kong Country était un hit, son successeur fait au moins aussi bien et nous prouve une fois encore l’immense savoir faire de Rareware. Rares sont les jeux qui en plus de dix ans n’ont pas pris une ride et force est de constater que celui-ci est plus agréable à l’œil que bon nombre de titres actuels. La perfection n’est pas de ce monde mais ce deuxième épisode, au même titre que le premier, s’en approche fortement. Hit incontournable à posséder pour tous les heureux propriétaires d’une Super Nintendo.


Article publié le 05/08/2008 Jeu testé par Manuwaza