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Donkey Kong Country

Section Test.


Super Donkey Kong
26/11/1994
Edité par Nintendo
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Donkey Kong Country
25/11/1994
Edité par Nintendo
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Donkey Kong Country
??/11/1994
Edité par Nintendo
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Console: Nintendo Super Nes
Genre:Plates-Formes
Développeur: Rare
Joueurs: 1 à 2
Existe aussi sur: Nintendo Game Boy Advance-
Vidéo(s) commentée(s): 1
Photo de la boite de Donkey Kong Country
Donkey Kong Country, capture d'écran Donkey Kong Country, capture d'écran Donkey Kong Country, capture d'écran
Je crois que parmi les personnes qui visiteront ce site, rares seront celles qui ne connaitront pas la bombe à laquelle est consacré ce test. Je veux bien sur parler de Donkey Kong Country, jeu qui révéla un développeur mythique : Rareware. Ce jeu est d’autant plus connu qu’il fut celui qui précipita la chute de la Megadrive (déjà bien affaiblie), aucun titre d’une qualité comparable n’étant sorti sur la console de Sega.

Réalisation (20/20)

L’aspect le plus impressionnant du titre était sans contestation possible la partie technique. Aujourd’hui encore, on se demande comment Rare avait à l’époque réussi à sortir un jeu d’une telle qualité sur une console 16 bits ayant pour support la cartouche. Vous aurez en effet le droit à une réalisation qui n’a rien à envier à celle des jeux actuels avec des décors de toute beauté et très variés (vous passerez de la jungle à des cavernes, une mine et même des parties sous l’eau), des personnages modélisés à la perfection, le tout saupoudré d’effets de profondeur sublimes et de contrastes et effets de lumière mettant en valeur les couleurs très chatoyantes et attirantes de l’ensemble. Si vous voyez quelqu’un d’autre y jouer, vous devrez réfréner votre envie de lui subtiliser la manette pour vous plonger dans ce chef d’œuvre visuel digne d’un dessin animé. Rajoutez à cela une qualité de l’animation sans faille (fluidité à toute épreuve) ainsi que de petits plus comme le personnage qui se tape la poitrine lorsqu’il reste immobile dix secondes et vous comprendrez que sur l’aspect purement technique, le jeu est surement le meilleur de la Super Nintendo.

Gameplay (18/20)

Mais les réjouissances ne s’arrêtent pas là. Le gameplay est également une énorme réussite par son caractère simple et intuitif, bien qu’extrêmement complet. Vous commencerez donc par choisir votre niveau sur une carte de l’ile où vous vous trouvez. Chaque niveau est divisé en sous niveaux qui, une fois bouclés, vous donneront accès à un boss. A savoir que sur cette carte, vous pourrez également sauvegarder (dans la boutique de Candy).

Une fois votre niveau sélectionné, le jeu à proprement parler commence. Et là, l’émerveillement continue. C’est un véritable plaisir de jouer avec ces personnages qui répondent au doigt et à l’œil. Oui, j’ai bien dit « ces personnages » car vous contrôlerez deux singes complémentaires que vous pourrez intervertir à tout moment : Donkey est fort et puissant tandis que Diddy est rapide et saute plus loin. Vous devrez donc changer de personnage selon le piège auquel vous serez confronté. Mais vous aurez également recours à des montures ayant chacune leur spécialité. Par exemple, Rambi le rhinocéros foncera tête baissée dans les ennemis sans jamais être touché, Expresso l’autruche vous permettra d’atteindre une vitesse énorme, Winky la grenouille vous fera sauter plus haut, le perroquet vous permettra de voler tandis que Enguarde l’espadon (ci-contre) sera votre seul moyen de défense sous l’eau. Ces diverses montures vous seront accessibles lorsque vous casserez les caisses les contenant éparpillées dans les niveaux ou que vous récupérerez des bonus à leur effigie.

Parlons justement des bonus car ils sont très nombreux dans le jeu. Premièrement, vous pourrez en ramassant les quatre lettres du mot KONG éparpillées aux quatre coins du niveau récupérer une vie supplémentaire. Idem en collectant cent bananes ou un ballon. Ensuite, de nombreux tonneaux différents seront présents. Certains vous permettront de vous faire accéder à des niveaux bonus contenant de nombreuses bananes, d’autres vous débarrasseront de vos ennemis en leur explosant à la figure, d’autres encore contiendront votre coéquipier que vous aurez perdu un peu plus tôt ou bien vous enverront à un endroit inaccessible jusqu’alors… Vous pourrez également accéder à des salles cachées en traversant des décors faisant office de portes, récupérant ainsi les vies que vous aurez perdu auparavant. Vous l’aurez compris, les possibilités offertes par le gameplay sont immenses, ce qui ne l’empêchera pas d’être facilement assimilé de manière basique, permettant au néophyte de s’essayer à ce chef d’œuvre vidéo ludique. A noter également la possibilité de faire toute l’aventure en coopératif avec l’un de vos amis, chacun contrôlant l’un des deux singes.

Scénario (13/20)

Le scénario quant à lui est assez basique et n’est qu’un prétexte à l’aventure. Vous incarnez donc deux singes qui vivaient en paix sur leur ile jusqu’au jour ou des crocodiles (ci contre) débarquèrent et se mirent en tête d’embarquer toutes les bananes. Le jeu ne sera qu’une croisade pour chasser ces vilains envahisseurs de votre havre de paix. Rien de bien folichon mais le scénario n’est pas censé être le point fort des jeux de plates formes (souvenez vous de celui de Mario avec sa princesse enlevée par le vilain monstre). Nous dirons donc que le scénario de Donkey Kong Country n’a pas à rougir de la comparaison avec les autres titres du même genre. A noter le passage de Donkey dans le camp des gentils contrairement au premier opus sur Game boy.

Durée de vie (18/20)

Lorsque l’on est pris dans un jeu que l’on adore, on voudrait ne jamais le finir. La durée de vie devient alors un critère de choix très important. Et à ce niveau là, le jeu fait aussi carton plein. Il va de soi que finir le jeu de manière linéaire vous prendra relativement peu de temps mais si vous voulez découvrir tous les passages secrets et finir le titre à 101% (oui, vous avez bien lu 101%), une exploration minutieuse des niveaux s’imposera. C’est en effet ici que se trouve le vrai challenge. De plus, le jeu est relativement difficile pour un néophyte, les pièges étant nombreux et parfois inattendus. Vous devrez être attentif à tous les instants pour les déjouer, d’autant plus que les points de sauvegarde assez espacés et l’absence de continues ne vous laisseront que peu de droit à l’erreur. Certains passages seront extrêmement éprouvants pour vos réflexes (comme le passage de la mine où vous piloterez un chariot à grande vitesse) et vous devrez parfois les recommencer maintes et maintes fois. Les boss sont également assez ardus, du moins pour certains d’entre eux. Toutefois, la qualité du gameplay vous permettra de ne pas être rebuté par la difficulté et vous vous surprendrez à vous acharner sur un passage difficile, juste pour pouvoir continuer l’aventure. Rajoutez à cela le fait que c’est toujours un plaisir de refaire ce jeu avec un ami ou tout seul juste pour le fun et vous obtenez une durée de vie plus que convenable.

Bande Son (19/20)

Que de points positifs me direz-vous. Rassurez-vous, ce n’est pas fini. Les musiques sont également sublimes, très travaillées et exploitent à fond le processeur sonore de la Super Nintendo. On peut également noter une véritable volonté de diversifier les compositions de la part des développeurs. Vous vous surprendrez parfois à vous arrêter au milieu d’un niveau pour écouter l’un des nombreux thèmes musicaux tous plus splendides les uns que les autres.

Conclusion (18/20)

Je pourrais parler de ce jeu pendant des pages, mais l’essentiel tient en cinq mots : ce jeu est un hit. Si vous êtes l’heureux possesseur d’une Super Nintendo, vous vous devez de le posséder, tant il est près de la perfection : des graphismes somptueux, un gameplay magnifique et une durée de vie qui vous tiendra occupé pendant de longues heures. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’il a donné lieu à deux suites de qualité, et même à une réédition de cette auguste trilogie sur Game Boy Advance. Le 20/20 me brulait les doigts mais il faut rester honnête : aucun jeu ne peut être parfait.


Article publié le 04/08/2008 Jeu testé par Manuwaza