Beauty and the Beast
Section Test.
Bijo to Yajuu
08/07/1994
Edité par Virgin Interactive
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Disney's Beauty and the Beast
??/07/1994
Edité par Hudson Soft
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Disney's Beauty and the Beast
23/02/1995
Edité par Hudson Soft
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Console: Nintendo Super Nes
Genre:Action/Plates-Formes
Développeur: Hudson Soft
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Nintendo Nes-
08/07/1994
Edité par Virgin Interactive
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Disney's Beauty and the Beast
??/07/1994
Edité par Hudson Soft
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Disney's Beauty and the Beast
23/02/1995
Edité par Hudson Soft
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Console: Nintendo Super Nes
Genre:Action/Plates-Formes
Développeur: Hudson Soft
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Nintendo Nes-
Scénario :
Le scénar du titre est basé sur celui du dessin animé de Disney. Il est suivi dans les grandes lignes tout au long de l’aventure.
Il est donc ici question d’un prince orgueilleux et sans cœur habitant un château avec ses serviteurs dans un petit vallon de France. Un jour, une vieille mendiante lui demanda l’hospitalité, n’ayant sur elle qu’une rose qu’elle lui proposa en échange d’un toit pour la nuit. Conforme à ses principes, le prince rejeta la requête de la vieille femme, ne manquant pas dans le même temps de lui faire remarquer sa pitoyable apparence. Après avoir dit au prince qu’il ne fallait pas juger les gens selon les apparences, la mendiante se transforma en enchanteresse et jeta un sort au prince pour le punir. Celui-ci fut changé en bête hideuse, ses servants transformés en objets et son château maudit. Terré dans son antre, il devait aimer une femme et s’en faire aimer pour rompre le charme, avant que la rose qu’il avait reçu de la vieille femme ne se fane, sous peine de rester une créature hideuse pour l’éternité.
C’est à ce moment, que pour libérer son père prisonnier de la bête, une jeune fille prénommée Belle devient sa captive et sa servante. S’ensuivra une idylle tourmentée entre nos deux protagonistes, jusqu’à une fin heureuse évidemment. Un petit scénar à la Disney comme on les aime. On retrouvera donc dans le jeu Lumière, Big Ben, Madame Samovar… En ce qui concerne la trame scénaristique, c’est du tout bon !
Réalisation :
Vous évoluerez dans quatre (voire cinq avec le niveau bonus) mondes différents. Le château de la bête, le marécage enneigé, la bibliothèque et le niveau final contre le chasseur Gaston se déroulant sur le toit du château. Qu’on se le dise, le soft est sombre dans sa globalité et l’on peine à retrouver l’atmosphère « Disney » dans la majorité des niveaux. Les stages du château et du marécage en sont les exemples les plus probants, rehaussé cependant par quelques niveaux chatoyants (je pense ici à la longue ascension d’escaliers et de rideaux dans le niveau 3) mais trop rares pour être représentatifs. Destiné à de jeunes joueurs, le jeu ne remplit donc que partiellement son rôle de ce point de vue. Peut-être les développeurs ont-ils cru bon d’assombrir un peu l'atmosphère du soft, celui-ci possédant un scénario plus mélodramatique qu’un Pinocchio par exemple. On aime ou l'on n’aime pas…
Aspect clarté mis à part, les graphismes du jeu et des backgrounds sont tout à fait satisfaisants. Les textures sont fines et détaillées ; parfois un poil répétitives, lorsque l’on traverse les mêmes environnements deux fois de suite par exemple (il n’est pas rare que deux niveaux consécutifs aient les même textures). Rien à redire non plus sur le plan des animations. La bête répond au doigt et à l’œil et l’avancement dans les divers niveaux est plutôt agréable. Les ennemis sont divers et variés mais manquent cruellement d’originalité.
Gameplay :
Le jeu se divise en quatre grands chapitres déjà cités plus haut de cinq niveaux chacun, plus un niveau bonus. Bien entendu, chaque monde (et non pas chaque niveau, vous suivez ?) se terminera par une confrontation avec un boss qui ne vous laissera pas de souvenirs impérissables (les boss du premier et troisième monde sont les mêmes, cherchez l’erreur). Il se finit en deux bonnes heures pour peu que vous connaissiez le chemin, ce qui assez court j’en conviens (un mode difficile sera tout de même présent). Le vrai problème vient du fait que le soft sera des plus ardus pour le jeune public, ce qui est un vrai souci compte tenu de la cible de ce dernier. En effet, les plus jeunes seront rapidement rebutés par la difficulté des premiers niveaux. Hudson Soft rate en partie le coche, et c'est fort dommage.
Vous devrez comme vous vous en doutez, guider la bête à travers des niveaux semés d’embuches. Sauter, frapper, rien d’extraordinaire ici à part un petit détail qui a son importance : la bête pourra en effet rugir et transir ses ennemis de peur pendant quelques instants (les chauves-souris se transformant par exemple en escaliers de fortune) ou bien encore révéler des passerelles cachées pour avancer. Un super saut sera également disponible, permettant de tuer les ennemis sur lequel vous vous écraserez et dévoilant par la même des items cachés.
Chaque stage sera chronométré, le temps étant représenté par une rose en haut à gauche de votre écran perdant ses pétales au fur et à mesure de votre avancement ; si vous n’avez pas terminé le niveau en cours et que ladite rose perd tout ses pétales, vous perdrez une vie. Par définition, les jeux soumis à un timer sont (à mon gout) inutilement stressants. Heureusement ici, vous pourrez récupérer des pétales de rose pendant les niveaux, vous laissant une marge supplémentaire. Ajoutez à cela différents objets à récupérer (des livres pour être précis) qui vous confèreront divers bonus (invincibilité temporaire, meilleurs coups, checkpoint, rugissement permettant de « freezer » les ennemis plus longtemps et recouvrement de la santé). Sachez que vous pourrez collecter les livres dans un certain ordre pour bénéficier d’un bonus de points (assez curieux du fait que vous ne pourrez pas toujours revenir en arrière, à part si vous voulez vous compliquer la vie inutilement). Tuer des ennemis ou récupérer n’importe quel autre objet vous octroiera également des points, ces derniers seront convertis à chaque fin de niveau, vous donnant une vie supplémentaire tous les 50 000 points.
Vous débuterez avec trois vies et trois continus (vous pourrez en ajouter deux supplémentaires dans les options de départ), tout en sachant qu’il est possible de récupérer des vies dans la partie (sous forme de cœurs). Une possibilité appréciable, mourir est une chose qui arrive fréquemment (quand on ne connait pas les niveaux) dans le soft malgré sa durée de vie assez limitée. A ce sujet, vous pourrez tomber sur un item assez pratique : le miroir. Celui-ci arrêtera momentanément votre parcours et vous montrera les péripéties qui vous attendent peu après. Mention spéciale au niveau bonus permettant de récupérer trois vies si vous arrivez à vos fins. Je m’explique, dans la cour enneigée du château, Belle vous enverra des boules de neige qu’il faudra récupérer dans le timing en les « frappant ». Trois séries de lancers de plus en plus longues vous attendent ici, une boule perdue et la vie bonus correspondante à la série ne sera pas comptée et incroyable, trois boules ratées et vous devrez recommencer le niveau bonus jusqu’à un succès complet ! Gare à la frustration !
On notera deux gros points noirs pour ce jeu. Tout d'abord, toucher un ennemi vous fera tressaillir. Il ne sera ainsi pas rare qu’un ennemi au bord d’un précipice ne vous tue de cette manière en vous faisant tomber dans le vide (la grosse bête poussée dans l’eau par une grenouille, c’est assez folklorique !). On pourra également regretter le fait que la bête soit prête à tomber à chaque rebord de plateforme, ce qui est extrêmement déroutant.
Bande-Son :
Les musiques reprennent dans les grandes lignes les airs du dessin animé. Comptez 4 ou 5 musiques différentes, les mêmes airs se répétant au fur et à mesure de votre avancement. Bien qu’ils ne soient pas mauvais en soit, leur répétitivité viendra immanquablement vous perturber. A part les bruitages des divers ennemis et quelques animations sonores supplémentaires, pas grand chose à signaler. C’est passable sans plus. On déplorera l’absence d’une quelconque trame narrative audio ou même d’un quelconque dialogue !
Conclusion : 12/20
Un jeu de plateformes sympathique mais où l’on peine à retrouver l’univers Disney, la faute à un aspect assez sombre et à un manque de références humoristiques dédiées aux plus jeunes. Court pour les gamers et difficile pour les jeunes joueurs, ce jeu aura du mal à trouver son public. Ce souci est confirmé par le fait qu'il n’ait pas eu un succès extraordinaire sur la 16 bits de Big N et que finalement peu de gens l’aient eu sous la main. En ce qui concerne Disney sur Super Nes, préférez-lui un Roi Lion ou un Aladdin, pour le coup bien mieux réussis.
Article publié le 18/11/2010
Jeu testé par Hijaki