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Axelay

Section Test.


Axelay
11/09/1992
Edité par Konami
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Axelay
??/09/1992
Edité par Konami
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Axelay
30/09/1993
Edité par Konami
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Console: Nintendo Super Nes
Genre:Shoot'em Up
Développeur: Konami
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Arcade- Virtual Console WII-
Vidéo(s) commentée(s): 1
Photo de la boite de Axelay
Axelay, capture d'écran Axelay, capture d'écran Axelay, capture d'écran
On n’arrête pas le talent ! En effet, Konami ne se satisfaisant pas d’avoir engendré l’une des sagas les plus reconnues dans le milieu des shoot them up (Gradius), la firme japonaise nous offre ici un titre remettant entièrement en question le sens même du jeu de shoot avec un gameplay original alternant aisément défilement à l'horizontale et Mode 7 de la console (mais il en sera question dans la rubrique associée). Alors si vous êtes amateur du genre, c’est par ici que ça se passe !

Scénario (-)

Ici, difficile de parler d’un véritable scénario donc je ne m’attarderai pas trop là-dessus. Mais pour ceux que ça intéresse, voilà le topo : les planètes du système solaire d’Illis ont été attaquées par un mystérieux ennemi. Après des mois de lutte acharnée, la flotte fatiguée d’Illis tombe face à l’incroyable puissance de son adversaire. Alors que tout espoir semble désormais perdu, voilà que l’Axelay, seul vaisseau de combat n’ayant pas été détruit par les envahisseurs, apparaît tel la lueur d’espoir de tout un peuple à l’agonie et avec la ferme intention d’en découdre avec les forces opposées. Mais attention ! Ces dernières sont bien décidées à vous empêcher d’interférer dans leurs plans de conquête et sont prêts à vous recevoir. Vous devrez donc parcourir des niveaux truffés de robots, vaisseaux ou autres créatures extra-terrestres afin de parvenir au boss de fin de stage qui, une fois détruit, vous rapprochera un peu plus de la base ennemie…

Durée de vie (17/20)

Avec une difficulté élevée on peut facilement reconnaître que Konami à voulu ici proposer aux fidèles de Gradius ou encore d’autres shoot'em up, dont l’incroyable rudesse en a contraint plus d’un à l’abandon, un challenge ayant pour ambition de rivaliser avec les plus grands. Mais alors qu’en est-il ? Eh bien le défi est de taille… Même s’il n’atteint pas la cheville de ses prédécesseurs, ses trois niveaux de difficulté allant du mode facile au mode difficile et ses six niveaux se concluant toujours par un boss, plus ou moins complexe à défaire, et précédé par un « demi-boss » en milieu de stage (un niveau sur deux) mettront vos nerfs à rude épreuve et éveilleront en vous des réflexes dont vous n’aviez même pas connaissance. Car lorsque l’on se rend compte de la sévérité des ennemis à son égard dès le mode normal, on est vite rassuré de pouvoir doser leur combativité via le menu des options pour, une fois notre façon de jouer améliorée, pouvoir retenter notre chance plus tard. Ainsi, boucler les six niveaux disponibles dans leurs trois modes de jeu ne sera pas une mince affaire et risquera de vous bloquer des heures durant pour pouvoir au moins atteindre le boss du stage où vous êtes.

Gameplay (18/20)

Comme abordé plus haut, le gameplay d’Axelay est assez distinct de ce qui a déjà pu être aperçu dans ce domaine. En effet, un niveau sur deux, le jeu adopte un rendu classique en 2D (vue de côté) avec un scrolling différentiel pour le décor, et un rendu utilisant les facultés du mode graphique de la Super Nes dit Mode 7. Le décor se déroulera alors sous le vaisseau de manière circulaire en donnant ainsi l’impression qu’il avance sur une planète et avec l’illusion d’une « fausse 3D », ce qui change de manière considérable le gameplay d’un niveau à l’autre.

Si vous êtes adepte du power-up à l’ancienne alors vous vous êtes trompé de jeu… Eh oui, ici vous choisissez votre armement en début de mission, parmi un éventail de plusieurs armes aussi variées qu’originales. Ce dernier s’élargira au fur et à mesure de votre progression dans le jeu jusqu’à obtenir neuf armes différentes réparties dans trois catégories, qui ne sont pas très concrètes mais que l’on peut quand même interpréter par laser 1 ; laser 2 ; missiles. Il vous faudra équiper votre vaisseau de trois armes sélectionnées dans chaque catégorie, armes dont vous disposerez en nombre infini. Elles s’accompagneront de quelques missiles en pressant le bouton de tir secondaire en même temps que celui de tir principal.

L’utilisation du pad Snes est on ne peut plus simple : un bouton pour le tir principal, un autre pour le tir secondaire que l’on peut utiliser simultanément (comme expliqué plus haut), les gâchettes servent à changer d’arme de gauche à droite ou inversement en fonction de laquelle on presse et la croix directionnelle sert à diriger son vaisseau (bah ouais, logique !). On regrettera tout de même l’absence d’un mode deux joueurs…

Le bestiaire est composé de vaisseaux, robots et créatures extra-terrestres qui ont des déplacements, des tactiques de combat et des attaques appropriés à leur environnement et qui vous demanderont un armement lui aussi approprié (en général l’arme que vous venez de recevoir plus les deux autres), ainsi que d’excellents réflexes. A noter que lorsque vous vous faites attaquer par des ennemis à la puissance d’attaque faible, vous perdez l’arme dont vous êtes équipé. Vous pouvez donc vous faire toucher trois fois avant de perdre une vie. Les attaques plus puissantes ou la collision avec des éléments du décor peuvent vous tuer sur le coup. N’oublions pas que lorsque votre score dépasse un certain palier, vous gagnez une vie supplémentaire.

Réalisation (16/20)

Dans l’ensemble le jeu est assez bien fait, les sprites sont plutôt détaillés et la conception des ennemis est en parfait accord avec l’environnement où ils se trouvent. Mais le Mode 7 de la console abaisse quelque peu la qualité des décors même si le résultat est finalement plaisant à regarder. Les décors changent beaucoup des traditionnels fonds noirs qui faisaient parti du folklore de Konami dans le domaine des shoot them up et nous font vraiment apprécier le milieu dans lequel on se trouve en rajoutant une certaine atmosphère à l’ambiance générale du jeu (si, entre deux salves d’ennemis, on arrive à y prêter attention). Le design des boss, plus poussé au niveau des détails, les rend plus beaux et impressionnants à l’écran en ne mettant aucunement en valeur leurs points faibles et donne au déroulement des combats des sensations plus palpitantes. On ne constate aucune exagération des effets lumineux lors de grosses attaques, ce qui est tout de même plus plaisant à voir.

Bande son (20/20)

Du côté de la bande son, alors là on est servi ! La musique colle parfaitement à l’ambiance et à la situation dans laquelle on se trouve, notamment lors des niveaux en Mode 7, et les voix digitalisées ne sont pas de trop, loin de là. C’est un plaisir d’entendre une OST de cette qualité dans ce type de jeu, d’autant plus que c’est Taro Kudou (qui a participé à Super Castlevania IV) qui l’a principalement composée. Bien sûr la musique est un important stimulant durant les combats face aux boss, au même titre que les graphismes, et entendre la musique qui leur est associée apporte beaucoup à l’ambiance générale, nous faisant nous tenir sur nos gardes.

Conclusion (18/20)

Konami nous a livré une nouvelle fois un shoot 'em up de qualité qui aurait mérité autant d’éloges que son grand frère Gradius, mais qui peut être malgré tout considéré comme l’un des tous meilleurs titres de la Super Nintendo. Malgré quelques imperfections au niveau graphique et un gameplay qui aurait pu mettre à profit les six touches du pad snes, le tout est gracieusement rattrapé par une OST de qualité et une durée de vie qui, malgré une difficulté légèrement excessive, nous tiendra de longues heures devant notre console.


Article publié le 02/05/2009 Jeu testé par Pantsman