Talespin
Section Test.
Sortie JAP non communiquée
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Disney's TaleSpin
??/12/1991
Edité par Capcom
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Disney's TaleSpin
24/09/1992
Edité par Capcom
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Console: Nintendo Nes
Genre:Shoot'em Up
Développeur: Capcom
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Nintendo Nes
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??/12/1991
Edité par Capcom
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24/09/1992
Edité par Capcom
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Console: Nintendo Nes
Genre:Shoot'em Up
Développeur: Capcom
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Nintendo Nes




Scénario (-)
Mais un petit retour en arrière s’impose. Talespin est à l’origine une série animée de soixante cinq épisodes diffusée pour la première fois aux Etats-Unis en 1990 (plus connue dans nos contrées sous le nom de Super Baloo, et au Quebec avec le patronyme de Looping) et mettant en scène bon nombre de personnages issus du film d’animation culte de Disney, le tout transposé dans un monde moderne. La jungle laisse donc sa place à une ville du nom de Crête Suzette et notre héros travaille pour une honnête entreprise de transport de fret dirigée par Miss Cunningham et va devoir, avec l’aide de son copilote Kit, affronter encore et encore le terrible pirate Don Carnage, lui-même sous les ordres du terrifiant milliardaire Shere Khan. Le jeu qui nous intéresse aujourd’hui est donc directement tiré de cette série animée somme toute assez sympathique, et propose une aventure basée sur cette dernière. Ainsi, votre entreprise est sujette à de nombreuses attaques de la part du désagréable personnage susnommé. Vous allez donc devoir partir en croisade pour récupérer la marchandise que le malandrin vous a volée.
Gameplay (14/20)
Pour y arriver, vous n’aurez malheureusement à votre disposition qu’un vieux coucou à bout de souffle, tendrement baptisé Zingallow. Cet avion, initialement construit pour le commerce et le transport de marchandise, sera donc à cent lieues des machines de guerre ultra perfectionnées d’un Strikers 1945 par exemple. Ici, vous n’aurez pour seul armement qu’un canon poussif tirant un obus toutes les dix secondes. Autant vous dire que la puissance de feu sera loin d’être votre principal atout et que vous devrez donc compter sur votre dextérité pour éviter la plupart des ennemis. En effet, la possibilité de tirer ne devra être utilisée qu’en dernier recours et uniquement pour la défense puisque si vous tentez de tuer tous les ennemis présents à l’écran, vous exposerez à un rapide Game Over. D’ailleurs détruire des avions ennemis ne vous rapportera aucun point et le but du jeu sera bel et bien de récupérer les caisses que l’on vous a volé. Rassurez vous cependant car vous pourrez bien vite aller dans une boutique acheter de quoi customiser votre cher aéroplane, grâce aux multiples items ramassés dans le niveau en détruisant des caisses, ou bien en tirant dans le vide ce qui aura souvent pour effet de faire apparaître des objets cachés dans le décor voire même des niveaux bonus (dans lesquels vous contrôlerez Kit).
La particularité de ce titre est d’offrir un scrolling modifiable. En effet, le défilement forcé se fait par défaut de gauche à droite (avec quelques passages verticaux) mais vous pourrez à tout moment appuyer sur la touche A pour effectuer un looping renversant votre avion et ainsi inverser le scrolling, vous permettant de revenir en arrière dans le niveau en cours. Cette possibilité, en plus de vous offrir d’intéressantes possibilités d’esquive, vous permettra en outre de ramasser « facilement » tous les items présents dans le niveau puisqu’un oubli ne sera pas irréversible. Autre particularité : la direction de vos tirs changera en fonction de vos déplacements, ce qui vous permettra de tirer dans les diagonales. Cette possibilité vous demandera certes un temps d’adaptation mais vous permettra ensuite d’effectuer des attaques en piquées, vous mettant à l’abri d’une éventuelle riposte de l’adversaire. Vous devrez également garder à l’esprit que vous ne pilotez pas un F-14 et que par conséquent, les déplacements seront relativement lourds, vous obligeant à anticiper les mouvements de vos adversaires. Gameplay assez spécial et demandant un temps d’adaptation donc, mais qui au final se révèlera relativement agréable, même si l’on restera tout de même loin du caractère jouissif d’un Strikers 1945 qui sera beaucoup plus défoulant et fun.
Durée de vie (11/20)
Le souci, c’est que cette caractéristique basant le principe même du jeu sur l’esquive deviendra vite problématique, du fait du grand nombre d’ennemis que vous aurez à affronter. En effet, tous les éviter sera bien souvent impossible et vous devrez donc les combattre, chose rendue très difficile par la faiblesse de votre canon. Dans ces conditions, terminer chacun des huit niveaux sera chose ardue et vous devrez faire preuve de persévérance pour y parvenir. Comme dans tout bon shoot’em up qui se respecte, chaque fin de niveau sera ponctuée d’un boss que vous devrez battre pour passer au stage suivant. On regrettera l’absence de système de sauvegarde, vous obligeant à boucler le jeu d’une traite. A noter que Talespin est un jeu auquel on ne reviendra pas forcément une fois l’aventure bouclée… Enfin, la difficulté sera rendue plus grande encore par la présence de quelques bugs graphique assez gênants.
Réalisation (14/20)
En effet, il vous arrivera fréquemment de rester bloqué derrière un élément du décor alors que vous pensiez passer largement au dessus. Le scrolling étant forcé, ce genre de situation sera bien souvent synonyme de perte d’une vie, ce qui pourra vous dérouter dans les premières parties mais qui sera vite compensé par l’habitude vous permettant de déjouer ces pièges. Au rang des problèmes d’affichage, on notera également quelques bugs de clignotements malheureusement assez fréquents sur la 8 bits de Nintendo. A côté de cela, le jeu reste agréable à l’œil avec des sprites de bonne qualité (quoiqu’un peu petits) et des décors animés d’assez bonne facture, même s’ils seront parfois un peu épurés. Le choix des couleurs est judicieux et retranscrira à merveille l’esthétique de la série animée.
Bande son (12/20)
Le même constat s’appliquera à la bande son qui, par ses musiques enjouées, parviendra à donner énormément de charisme au soft. On ne pourra malheureusement pas en dire autant des bruitages particulièrement niais qui gâcheront un peu le plaisir éprouvé en écoutant les thèmes musicaux.
Conclusion (13/20)
Au final, Talespin est un shoot’em up sympathique mais sans grande ambition, s’adressant principalement aux fans nostalgiques de la série animée. Doté d’une esthétique avantageuse, il sera malheureusement handicapé par un gameplay qui sera loin de faire l’unanimité.
Article publié le 06/08/2008
Jeu testé par Manuwaza