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Snake Rattle n Roll

Section Test.


Sortie JAP non communiquée
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Snake Rattle 'n Roll
??/07/1990
Edité par Nintendo
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Snake Rattle 'n Roll
27/03/1991
Edité par Nintendo
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Console: Nintendo Nes
Genre:Action
Développeur: Rare
Joueurs: 1 à 2
Existe aussi sur: Sega Megadrive-

Photo de la boite de Snake Rattle n Roll
Snake Rattle n Roll, capture d'écran Snake Rattle n Roll, capture d'écran Snake Rattle n Roll, capture d'écran
Au début des années 1990, Rare est en plein expansion, que ce soit au niveau de leurs licences propres ou de l'adaptation de jeux d'arcade sur la machine de salon de Nintendo. En 1991 un étrange jeu arrive dans les rayons avec un nom tout aussi étrange : Snake Rattle'n Roll.

Trouvez un scénario au jeu du serpent

Au niveau scénario , les gars de Rare ne sont pas allé chercher bien loin... Deux serpents, Rattle et Roll, décident de disputer une course originale : le premier à atteindre la lune en passant par la montagne aura gagné. Ici pas de princesse ou membres de la famille à sauver mais juste une trame très basique pour ne pas dire inexistante.

Adaptez le jeu du serpent à la Nes

Passons sur le scénario timbre poste et attaquons nous à l'un des points forts du jeu, à savoir ses graphismes. Afin de simuler l'escalade de nos serpents, Rare n'utilisera pas la vue de profil tant prisée par les jeux de plates-formes de l'époque, mais bien la 3D isométrique, représentant en ce début de décennie un bond technique considérable sur nos chères consoles de salon. La contrepartie de cet aspect visuel enjôleur réside bel et bien dans la difficulté accrue inhérente à cette toute nouvelle vue. En effet, il sera nécessaire de tenir compte de la 3D pour les sauts très délicats, à fortiori si vous devez changer de direction au beau milieu de ces derniers. Cependant, la présence d'une ombre située sous le personnage (à la différence de la plupart des jeux utilisant cette vue) aura le mérite de rendre l'art de l'acrobatie nettement plus aisée.

Côté modélisation des protagonistes, on reste dans le simpliste : une tête et un corps constitués en boules, héritage du jeu du serpent des années 1970. C'est surtout le design des ennemis qui restera dans les mémoires. Ici pas de prédateurs du serpent ou autres humains, à la place on aura des pions issus du jeu des dames, un pied sauvage qui cherche à vous écraser, un requin qui attend patiemment que vous restiez un peu trop longtemps dans l'eau, des champignons, des couvercles de WC et j'en passe...

On a ainsi à faire à un bestiaire original, se combinant à des graphismes assez novateurs pour l'époque. A noter que Rare a particulièrement bien retranscrit l'impression d'ascension, puisqu'il vous sera parfois possible d'apercevoir d'anciens levels déjà terminés en dessous de vous. Au niveau animation, aucun ralentissement ni même de clignotements ne viendront gâcher le plaisir du joueur, du moins en solo. A deux, on notera quelques ralentissements ponctuels, surtout si l'écran est surchargé.

Finalement on ne garde qu'une seule idée

Au niveau du gameplay, les serpents jouissent d'une précision remarquable au niveau des commandes, ainsi que d'une prise en main rapide et efficace. Le joueur dispose de deux alternatives pour se débarrasser de ses ennemis. La première consiste à les tuer à coups de langue, attaque dont il sera possible d'augmenter la portée en ramassant le bonus avec son symbole. La seconde possibilité ne sera pas sans rappeler un certain plombier moustachu, puisqu'elle consiste à leur sauter dessus. Cette méthode donne 25% de points en plus mais est plus longue et risquée surtout sur des ennemis comme les pieds cités plus haut.

Pour terminer chacun des onze niveaux (douze sur la version Megadrive), votre serpent devra atteindre un certain poids. Comment le faire grossir? Tout simplement en mangeant des boules qui trainent un peu partout dans le jeu, la plupart du temps cachées dans des plaques d'égouts ou dans des « distributeurs ». Ces boules se déclinent en trois couleurs : mauve, rouge et jaune. Chaque couleur agira directement sur les difficultés éprouvées pour les attraper. En effet, si au niveau un elles ne font que rouler, elles se mettront à utiliser des ressorts dès le niveau deux et se verront pousser des pieds dans le niveau trois. Le summum est atteint dans le niveau 8, un monde sous-marin où elles se transformeront en poissons, nécessitant pour parvenir à les attraper, d'avoir une parfaite gestion de l'environnement 3D. Fort heureusement, des bonus comme l'extension de langue, l'invisibilité, ou la clé qui accroit votre vitesse vous aideront à les attraper. Cependant si un ennemi ou une fausse boule vous touche, vous perdrez une boule de votre queue et serez trop léger pour terminer le niveau. A noter qu'il est possible, en mode deux joueurs, de combiner le poids des deux serpents pour finir les niveaux.

On met quoi comme son?

Les musiques du jeu collent très bien aux niveaux auxquels elles sont associées, et se permettent même le luxe d'être d'excellente facture. Les bruitages ne sont pas en reste. Le cri poussé par votre serpent lorsqu'il tombe de trop haut est assez bien réalisé, tout comme son bruit de mastication et lorsqu'il crache les restes. Les pieds seront accompagnés d'un bruit soulignant leur poids imposant. Concernant le bruit de fusée au premier niveau, ils ne s'agit pas d'une erreur de codage. Un petit conseil : foncez pour découvrir le fin mot de l'histoire.

Rahh encore mort!

Ne pensez pas, abusés par les jolis graphismes et la richesse du gameplay, que vous êtes en présence d'un jeu facile. C'est même tout le contraire! La gestion de la 3D qui sera à prendre en compte dès le second niveau, rajoute une variable primordiale à laquelle le joueur devra être attentif pour espérer rester en vie plus de trente secondes. De plus, malgré quelques ennemis (champignons ou pions) relativement simples à tuer, la majorité du bestiaire est nettement plus difficile à vaincre, les meilleurs exemple étant les pieds et les couvercles de WC qui vous poseront bien des problèmes si vous ne les tuez pas tout de suite, leur laissant ainsi le temps de riposter. La difficulté augmente rapidement, voire trop dans certains niveaux comme le sixième et ces maudites chutes à remonter en temps limité, le cinquième et ses tapis volants qui disparaissent au bout de quelques secondes, et bien d'autres passages susceptibles de vous mettre au bord de la crise de nerfs. Pour ne rien arranger, le chronomètre limitant le temps accordé pour finir les niveaux vous semblera trop court dans les derniers stages, surtout le huitième.

Verdict

Des graphismes et un gameplay attachants, une partie sonore correcte et des ennemis déjantées sont autant de points positifs de ce Snake Rattle 'n Roll. On regrettera en revanche une difficulté assez mal dosée et des problèmes flagrants liés à la 3D isométrique. A noter que la version Megadrive propose un niveau en plus et des graphismes améliorées. Une suite était prévue (Snake in space) mais ne verra jamais le jour.


Scénario: 03/20
Graphismes: 14/20
Jouabilité : 16/20
Musiques : 13/20
Durée de vie: 14/20
Animation: 12/20

Total: 12/20


Article publié le 05/12/2009 Jeu testé par Aglamau