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Mega Man 2

Section Test.


RockMan 2 : Dr. Wily no Nazo
24/12/1988
Edité par Capcom
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Mega Man 2
??/06/1989
Edité par Capcom
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Mega Man 2
14/12/1990
Edité par Capcom
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Console: Nintendo Nes
Genre:Action/Plates-Formes
Développeur: Capcom
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Nintendo Nes

Photo de la boite de Mega Man 2
Mega Man 2, capture d'écran Mega Man 2, capture d'écran Mega Man 2, capture d'écran
Un an après le premier épisode, Mega Man revient dans un nouvel opus corrigeant quelques uns des défauts les plus gênants de son prédécesseur. Si ce dernier était sans conteste une véritable révolution, c’est bel et bien ce second volet dont le succès fut sans commune mesure avec celui du premier qui fera découvrir cette fantastique série au grand public en faisant honneur à la console 8 bits de chez Nintendo, j’ai nommé la Nes.

Scénario (-)

Mega Man 2, c’est l’histoire d’une vengeance… Ne vous rappelez-vous pas avoir déjoué les plans d’un certain Docteur Willy dans l’épisode précédent ? Je sens que la mémoire vous revient… Seulement voilà, notre mégalomane de service a malheureusement la rancune tenace et s’échappe de prison pour construire huit nouveaux robots tueurs, plus dangereux encore que les six compères du premier épisode. Notre paisible ami va donc devoir réenfiler sa combinaison bleue et partir en croisade contre ces huit vilains perturbateurs pour enfin en finir une fois pour toutes (hem) avec l’ancien assistant du Professeur Light.

Durée de vie (16/20)

Pour parvenir à vous fins, vous allez donc devoir terminer huit niveaux (contre six dans le premier opus), chacun étant gardé par un boss que vous devrez affronter pour passer au suivant. Une fois les huit désagréables comparses terrassés, vous aurez accès à la forteresse du Docteur Willy dans laquelle vous devrez à nouveau combattre chacun des boss que vous aviez au préalable battus, pour enfin affronter la source de tous vos ennuis et l’envoyer en enfer. La difficulté sera une fois de plus de mise, avec des niveaux regorgeant d’ennemis et de pièges en tous genres. Les créateurs du jeu ont ici fait preuve d’un sadisme assez prononcé, puisque certains pièges seront des plus vicieux comme par exemple des plates-formes disparaissant lorsque vous vous trouvez dessus, des rochers vous aplatissant, vous faisant du même coup perdre une vie instantanément, ou encore des plates-formes glissantes. Ceci dit, le challenge sera dans l’ensemble nettement moins corsé que dans le précédent épisode, ce qui rendra le jeu accessible aux novices qui pourront enfin découvrir cette fantastique saga. A noter également la possibilité de régler le niveau de difficulté. Toutefois, on reviendra bien vite en mode difficile, tant le mode normal sera dénué de tout intérêt : ennemis tombant comme des mouches et véritables pluies d’objets de soins. On aurait tout de même apprécié une meilleure gestion de ce réglage (réglage absent de la version Japonaise). Enfin, la grande force de ce Mega Man par rapport à son prédécesseur sera de proposer un système de sauvegarde par mots de passe, augmentant ainsi sensiblement son potentiel de rejouabilité puisque ne forçant pas le joueur à refaire tous les niveaux à chaque fois, même si une défaite à l’intérieur de la forteresse du Docteur Willy sera synonyme d’un retour au début de cette dernière puisqu’aucun mot de passe ne sera disponible dans ses murs. L’aventure ne sera donc pas forcément plus longue mais ces quelques ajouts sympathiques augmenteront sensiblement le plaisir que l’on éprouvera à revenir régulièrement à ce jeu.

Gameplay (19/20)

Côté gameplay, Capcom semble avoir appliqué le principe voulant que l’on ne change pas une équipe qui gagne puisqu’il restera quasiment identique. Vous devrez donc parcourir les niveaux de gauche à droite (ou bien verticalement parfois, puisque les échelles seront assez fréquentes du fait de l’aspect labyrinthique de certains niveaux) en sautant de plate-forme en plate-forme et en évitant les pièges. Les déplacements, assurés par la croix directionnelle, jouiront d’une grande précision, chose indispensable compte tenu du nombre d’obstacles que vous devrez éviter. Le tir et le saut (dont la puissance sera modulable selon la durée d’appui sur le bouton correspondant) seront assurés par les deux touches d’actions du pad, exploitant ainsi à merveille la manette de la Nes. Egalement au programme : les boss plus ou moins vulnérables à tel ou tel type d’arme. Ainsi, à chaque boss tué, Mega Man récupèrera son arme et pourra l’utiliser. Vous devrez donc prendre garde à l’ordre dans lequel vous enchainerez les niveaux (puisque vous serez totalement libre à ce niveau là) pour être en mesure d’utiliser l’arme la plus efficace possible contre le boss que vous combattrez.

En plus des objets de soin habituels, de nouveaux items feront leur apparition pour vous aider comme les Energy Tanks qui rechargeront à la fois votre barre de vie et l’énergie de votre arme (faites toutefois très attention à équiper l’arme que vous désirez recharger avant de ramasser l’objet). On appréciera également l’utilisation possible de trois bonus fort utiles pour attendre des plates-formes autrement inaccessibles, bonus que vous obtiendrez en vous battant contre certains boss et qui ne seront autres que des plates-formes mobiles (plate-forme qui monte, vole vers l’avant ou grimpe contre les murs) utilisables à n’importe quel moment à raison de trois simultanément au maximum, moyennant une baisse sensible de votre barre d’énergie. On remarquera enfin les efforts fournis par les développeurs en ce qui concerne la sensation ressentie dans les niveaux sous-marins, bien plus réaliste que celle présente dans le précédent volet. Capcom a donc réussi l’exploit de conserver inchangées les bases ayant fait la force de son jeu, tout en les agrémentant de nouveautés améliorant considérablement le gameplay pour le rendre plus plaisant encore que celui de Mega Man premier du nom.

Réalisation (19/20)

Si les évolutions du gameplay sont restées assez limitées, il n’en va pas de même pour les graphismes ayant subi une énorme amélioration depuis le premier opus. Les sprites sont détaillés et énormes pour certains, puisque de nombreux nouveaux ennemis de grande taille feront leur apparition. La variété du bestiaire sera d’ailleurs revue à la hausse, permettant un plus grand renouvellement des adversaires que vous serez amené à rencontrer et à affronter. Notons en outre qu’à partir de cet épisode, le design des boss sera choisi via un concours de dessin organisé au Japon par Capcom. Les décors assez vides et parfois ternes du premier Mega Man laissent ici place à des environnements d’une grande richesse, regorgeant de détails et d’animations en tous genres rendant le tout très vivant (feuilles des arbres dans le niveau de Woodman, cascade dans celui de Bubbleman, plates-formes clignotantes chez Flashman…). Le choix des couleurs est des plus judicieux et octroie une véritable âme à chacun des niveaux, tant et si bien que vous aurez parfois l’impression d’être en train de jouer à un titre 16 bits. Soulignons enfin le fait qu’aucun ralentissement ou bug d’affichage ne seront à déplorer, laissant cette œuvre d’art immaculée et vierge de tout défaut.

Bande son (18/20)

Terminons sur la bande son pour souligner l’extraordinaire qualité de cette dernière. Les thèmes musicaux divers et variés correspondent parfaitement au niveau dont ils sont issus, contribuant à créer une ambiance particulière pour chacun des huit stages et à accompagner l’action de manière très efficace. Les bruitages ne sont pas en reste puisque dans la grande veine de ceux présents dans le premier épisode, rendant le son du titre tout simplement inoubliable.

Conclusion (19/20)

Mega Man était un hit et son successeur fait au moins aussi bien, en corrigeant les défauts majeurs de son prédécesseur tout en conservant les principes ayant fait sa force. Il en résulte un soft d’une grande qualité, incontournable pour tout possesseur de Nes et ayant su conquérir ses lettres de noblesses par lui-même grâce à ses extraordinaires qualités. Un très bon volet de la saga donc, qui rend d’autant plus douloureux le ratage complet des épisodes sortis sur PS2…


Article publié le 06/08/2008 Jeu testé par Manuwaza