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Mega Man

Section Test.


RockMan
17/12/1987
Edité par Capcom
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Mega Man
??/12/1987
Edité par Capcom
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Mega Man
13/12/1989
Edité par Capcom
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Console: Nintendo Nes
Genre:Action/Plates-Formes
Développeur: Capcom
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Nintendo Nes

Photo de la boite de Mega Man
Mega Man, capture d'écran Mega Man, capture d'écran Mega Man, capture d'écran
Vous connaissiez Spiderman, Batman, Superman… Venez maintenant découvrir celui qui les surpasse tous, j’ai nommé… Rockman. Comment ça ce nom ne vous dit rien ? Hum, vous devez plutôt connaître son nom Européen m’est avis… Le patronyme de Mega Man vous évoque t’il quelque chose ? Hum, je vois d’ici vos visages s’illuminer sous l’effet de la connexion synaptique venant de s’effectuer et d’enfin vous révéler le jeu sur lequel porte le test d’aujourd’hui. Le jeu ayant quasiment inventé le genre de l’action/plates-formes débarque en 1989 (en Europe) sur la meilleure console du moment, j’ai nommé la Nes. Portrait de ce chef d’œuvre vidéo-ludique dans les lignes qui suivent…

Scénario (-)

Ce premier épisode d’une longue série pose les bases d’un scénario qui restera d’actualité dans tous les opus suivants. Tout commença dans un futur proche (à l’époque de la sortie du jeu, ce futur semblait lointain) où deux savants (le Professeur Light et son assistant le Docteur Willy) mirent au point des robots destinés à soulager l’humanité des tâches les plus ingrates. Tout se passa bien pendant un temps jusqu’au jour où une révolte éclata dans le monde entier, transformant tous les robots domestiques en machines de guerre sanguinaires. Le professeur Light ne tardera pas à réaliser que son ancien assistant est à l’origine de ce trouble. Notre gentil savant, vivant alors avec deux sympathiques robots, ne cessait de se creuser les méninges pour trouver une idée lui permettant de stopper son maléfique comparse quand l’un de ses deux compagnons, Rock, lui demanda de le transformer en robot de combat ultra puissant pour aller mettre un peu d’ordre dans cette anarchie. Ainsi naquit Rock Man, qui deviendra Mega Man à l’occasion de sa sortie en Europe et aux Etats-Unis. Ce scénario ne sera qu’un prétexte pour une action soutenue, d’autant qu’il ne sera quasiment pas mis en valeur pendant votre progression. On ne peut cependant s’empêcher de penser que cette trame a grandement inspiré les frères Warchovsky pour leur trilogie cinématographique connue de tous, j’ai nommé Matrix.

Durée de vie (12/20)

Et autant vous dire que pour ce qui est de l’action soutenue, vous allez être servi ! Vous rencontrerez énormément d’ennemis, tous étant en mesure de tirer dans plusieurs directions et ainsi de s’adapter à vos déplacements pour vous toucher à coup sur. La progression prendra parfois des allures de shoot’em up tant le nombre de projectiles à l’écran sera énorme. Les boss quant à eux seront d’une efficacité diabolique, et les battre vous demandera du temps et de la précision, même si cette dernière affirmation sera à nuancer compte tenu d’une particularité intéressante du gameplay (j’y reviendrai plus en détail dans le paragraphe lui étant consacré). Comme si la difficulté n’était pas déjà suffisamment élevée, vous aurez en plus des robots un autre ennemi tout aussi redoutable : les sauts. Ces derniers nécessiteront une précision millimétrée sans quoi il ne sera pas rare que vous dégringoliez de trois étages, vous obligeant du coup à refaire tout le chemin que vous aviez eu tant de mal à parcourir. Ces sauts seront d’autant plus délicats qu’être touché par un tir aura pour effet de vous repousser en arrière, vous faisant manquer votre but. Lorsque vous perdrez une vie, vous serez systématiquement renvoyé au début du niveau, vous obligeant à ré-affronter tous les dangers que vous aviez eu tant de mal à déjouer. Toutefois, un checkpoint sera présent au milieu de chaque stage, vous permettant de ne refaire que la seconde moitié du niveau, pour peu que vous ayez eu la chance de le dépasser. En revanche, l’utilisation d’un continue (qui sera très fréquente étant donné que vous n’aurez que trois vies à votre disposition) vous renverra directement au début du level… Vous l’aurez compris, parvenir à terminer les sept niveaux (les six du début plus ensuite la forteresse du Docteur Willy qui vous apportera plus d’ennuis encore que les autre, vous forçant à affronter pas moins d’une dizaine de boss avant d’enfin rencontrer votre ennemi juré) du jeu vous demandera une grosse dose d’acharnement, rendant le jeu inaccessible aux joueurs peu motivés qui l’abandonneront très vite, d’autant que l’absence de tout système de sauvegarde obligera le fan à recommencer du début à chaque partie. Ceci dit, la présence de continues infinis permettra aux plus obstinés d’entre vous d’aller jusqu’au bout, pour peu qu’ils y passent le temps nécessaire.

Gameplay (19/20)

Abordons à présent la grande force de ce titre, à savoir le gameplay. Concernant les déplacements et mouvements de base, rien de bien original puisqu’une touche vous servira à tirer et une autre à sauter (sachant qu’un appui plus ou moins long sur cette touche de saut influera directement sur la longueur du bond effectué par votre personnage, vous obligeant à adapter votre appui à la situation présente. Les déplacements, assurés par la croix directionnelle, seront d’une grande intuitivité et vous raviront par leur précision, même si l’on aurait apprécié que cette croix serve également à tirer dans les diagonales, possibilité qui vous fera grandement défaut dans certains passages. Vous aurez fort heureusement l’occasion de ramasser divers items de soin plus ou moins efficaces au fil des niveaux, même si l’on eut apprécié de les voir en plus grand nombre compte tenu de la vitesse vertigineuse à laquelle descendra souvent la barre de vie.

Pour ce qui est du principe de jeu, nous sommes ici en présence d’un classique jeu d’action/plates-formes et vous devrez par conséquent parcourir les niveaux de gauche à droite jusqu’au boss final (sachant que certaines fois, la progression sera verticale par le biais d’échelles). Mais là ou Mega Man fait fort, c’est dans la gestion des Boss (Fireman, Iceman, Cutman, Bombman, Gutsman et Electman). Vous pourrez ainsi affronter chacun d’entre eux dans l’ordre qu’il vous plaira, mais vous devrez tenir compte du fait que chaque boss est vulnérable à un certain type d’attaque. Cette caractéristique revêt toute son importance lorsque l’on apprend qu’une fois un boss vaincu, notre héros s’appropriera son arme et pourra à tout moment switcher entre les différents armements ainsi récupérés. Ainsi, affronter Iceman sera nettement plus aisé si vous avez au préalable vaincu Fireman, puisque vous pourrez alors le terrasser en quelques tirs seulement. Vous pourrez ainsi choisir de les faire dans l’ordre adéquat pour vous faciliter la tâche, ou bien de les affronter dans le désordre si vous trouvez le jeu trop facile et que vous souhaitez un surplus de difficulté dans le challenge, chose qui sera hautement improbable.

Réalisation (16/20)

Graphiquement parlant, le résultat est assez flatteur. L’animation du personnage est certes simpliste mais terriblement attachante. Concernant les différents environnements, on regrettera le manque de détails dans les arrières plans ainsi que des couleurs souvent un peu pâlottes. Ceci dit, rappelons que ce jeu est sorti en 1987, ce qui nous permettra de lui pardonner certaines choses. Mention bien en revanche pour la variété des niveaux, chacun d’entre eux ayant un thème dominant en fonction du boss lui correspondant, thème largement mis en valeur par les couleurs et les pièges auxquels vous devrez faire face. En outre, changer d’arme fera varier la couleur du costume de votre personnage, chose qui pourra paraître dénuée d’intérêt aux joueurs blasés des années 2000 mais qui était une véritable révolution à l’époque.

Bande son (18/20)

Enfin, la bande son n’est pas en reste en nous offrant des thèmes musicaux depuis devenus mythiques et qui resteront gravés dans votre mémoire. Entrainantes et rythmées, les musiques ponctueront l’action à merveille, rendant le plaisir de jeu plus grand encore. Bon point également pour les bruitages fort bien inspirés. Tout comme le reste, l’aspect sonore du titre est donc des plus réussis et déclenchera un élan de nostalgie chez n’importe quel joueur.

Conclusion (17/20)

Mythique, Incontournable, Cultissime… La liste des mots qualifiant au mieux ce Mega Man premier du nom est encore longue. Alliant un gameplay révolutionnaire à une réalisation de haut vol et un challenge faisant obstacle aux joueurs les plus acharnés, ce précurseur des jeux d’action/plates-formes aura sans aucun doute marqué son époque de manière irréversible. Cependant, les joueurs peu obstinés devront passer leur chemin compte tenu de l’immense difficulté le réservant aux plus têtus d’entre vous. A posséder absolument pour tous les propriétaires d’une Nes !


Article publié le 05/08/2008 Jeu testé par Manuwaza