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Indiana Jones and the Temple of Doom

Section Test.


Sortie JAP non communiquée
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Indiana Jones and the Temple of Doom
??/12/1988
Edité par Tengen
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Sortie EURO non communiquée
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Console: Nintendo Nes
Genre:Action/Plates-Formes
Développeur: Tengen
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Amstrad CPC- Arcade- Commodore Amiga- MSX- ZX Spectrum-

Photo de la boite de Indiana Jones and the Temple of Doom
Indiana Jones and the Temple of Doom, capture d'écran Indiana Jones and the Temple of Doom, capture d'écran Indiana Jones and the Temple of Doom, capture d'écran
Second épisode de la célèbre trilogie cinématographique de Steven Spielberg, Indiana Jones et le Temple Maudit représente le seul petit accroc dans les aventures de l’homme au chapeau et au fouet. Il est en effet considéré comme le volet le moins réussi de la trilogie. Il faut dire que se mesurer à des monstres sacrés comme Les aventuriers de l’Arche Perdue et La Dernière Croisade n’est pas chose aisée… Cela n’a cependant pas empêché une adaptation en 1988 sur Nes de ce second épisode. Les adaptations vidéoludiques d’Indiana Jones ayant alterné le bon et le moins bon au fil des années, on est en droit de s’interroger sur la qualité de celle-ci. Bouse ou jeu réussi ? Réponse dans les lignes qui suivent…

Scénario (-)

Globalement, le déroulement du jeu suit donc celui du film même s’il serait abusif de parler de scénario puisqu’aucune histoire ne vous sera exposée, tant et si bien que vous vous retrouverez dans les différents niveaux sans savoir pourquoi ni comment. On incarne donc Indy qui se retrouve dans le palais de Pankot pour y libérer les enfants qui y sont retenus. Ces derniers travaillent sans relâche dans les mines pour y trouver les pierres de Sankara, une source inépuisable de pouvoir. Hors de question pour notre justicier de laisser une telle injustice perdurer.

Gameplay (8/20)

Concrètement, le jeu se divise en deux phases de jeu bien distinctes : les phases à pied et celles en chariot. Chacune de ces phases représentera en fait la moitié du niveau. Dans l’une des deux, vous trouverez la clé que vous devrez utiliser dans l’autre pour ouvrir la porte présente dans l’autre. Vous serez donc amené à vous déplacez sur vos guiboles dans une vue du dessus assez étrange et devez occire les ennemis que vous rencontrerez tout en libérant les enfants que vous rencontrerez sur votre route. Vous n’êtes pas obligé de tous leur porter secours, même si cela vous apportera un bonus de points conséquent (points qui vous permettront à terme d’obtenir des vies supplémentaires, chose appréciable compte tenu de la difficulté élevée du jeu). Vous avez alors accès à une touche de saut vous permettant de franchir les nombreux gouffres que vous rencontrerez (touche de saut au comportement très étrange puisque qi vous ne la pressez pas en combinaison avec une touche directionnelle, elle choisira elle-même la direction aléatoirement vous envoyant bien souvent directement dans la lave), ainsi qu’à une touche d’action qui vous permettra d’utiliser vos différentes armes ramassées dans les niveaux (pistolet, bombes, fouet et couteau). Chacune de ces armes disposera d’une utilité propre : le fouet vous permettra de vous accrocher aux aspérités pour franchir de grands trous, le pistolet inefficace au corps à corps sera redoutable à distance, les bombes feront des dommages de zone (utile pour tuer tout un groupe d’ennemis d’un seul coup) tandis que les couteaux vous permettront de détruire des planches obstruant certains passages. Hélas, la manipulation pour changer d’arme s’avérera bien peu pratique puisqu’elle consistera à presser simultanément la touche select et une touche directionnelle. Seulement, ces deux touches sont normalement toutes deux actionnées par le pouce gauche, et vous devrez donc tenir votre pad d’une manière des plus étranges pour enfin saisir l’arme souhaitée (sachant que les ennemis ne vous laisseront pas faire, loin de là !). Pourquoi avoir inclus un menu qui ne permet pas de réaliser ce genre de manipulations, menu qui ne sert d’ailleurs pas à grand-chose ?

Dans la seconde partie du niveau vous dirigez un chariot minier et devez en découdre avec les ennemis qui ne manqueront pas de vous attaquer. Vous pouvez cependant sauter à tout moment hors de ce véhicule improvisé pour récupérer des items ou enfants. Les touches directionnelles vous permettent d’accélérer, de freiner et de faire pencher votre chariot pour emprunter d’éventuels aiguillages. Globalement, ces phases seront les plus fun du jeu avec une reprise parfaite de cette scène culte du film. Au rang des problèmes, outre ceux des sauts et du changement d’arme déjà évoqués, on pourra citer la gestion des collisions parfois plus qu’approximative, ainsi que la visée tout aussi brouillonne. D’ailleurs, l’architecture des niveaux couplée à la vue des plus étranges rendra l’appréciation des sauts assez difficile.

Réalisation (6/20)

En effet, le jeu se déroule en vue du dessus avec un personnage modélisé en vue de côté, d’où un résultat assez étonnant qui, s’il n’est pas laid en soi, est terriblement peu pratique. Le level design laisse donc largement à désirer d’autant plus que la plupart des niveaux seront quasiment identiques. L’immonde choix des couleurs (au nombre de trois ou quatre maximum) n’arrangera rien et c’est donc avec effroi que vous découvrirez le premier stage bleu criant, et le second vert fluo ! On regrettera également quelques faiblesses dans certains mouvements comme par exemple le fouet d’Indy totalement invisible, vous donnant l’impression que ce dernier terrasse ses ennemis avec un jokari et qu’il se balance au dessus du vide par son pouvoir de lévitation. A côté de cela, la modélisation du personnage est assez réussie de même que celle des ennemis, même si l’on aurait apprécié un peu plus de variété à ce niveau.

Bande son (6/20)

Côté son, on appréciera de pouvoir profiter du célèbre thème d’Indiana Jones entre les niveaux…et c’est tout ! Deux musiques en tout et pour tout viendront ponctuer votre partie, ce qui vous fera bien vite couper le son de votre téléviseur.

Durée de vie (9/20)

Pour mener à bien sa noble croisade contre le mal, mister Jones Jr va devoir terminer douze niveaux baptisés Waves. Autant vous le dire de suite, le challenge élevé refroidira vite les ardeurs de a plupart des joueurs qui éteindront vite leur console une fois qu’ils auront perdu quelques vies à cause des défauts de gameplay. Vous ne pourrez d’ailleurs pas prendre votre temps puisqu’un chrono vous obligera à vous presser au détriment de la prudence. Les plus acharnés parviendront peut être au dessus du niveau neuf, et pesteront devant la difficulté encore accrue à la fin du jeu. En effet, si vous perdez une vie dans les trois derniers niveaux, vous recommencerez systématiquement au début du neuvième stage ! D’ailleurs, les niveaux se ressemblant tous feront bien vite naitre la lassitude chez le joueur.

Conclusion (7/20)

Lors de mes deux derniers tests de jeux estampillés Indiana Jones, j’en suis arrivé à me poser une terrible question : comment d’aussi bons films peuvent ils déboucher sur d’aussi mauvais jeux ? Réponse : par l’exploitation sans vergogne d’une juteuse licence. Difficile de s’attarder longtemps sur ce volet sui finira bien vite au fond d’un placard, où il trouvera une place de choix entre Ultraman et Superman 64…


Article publié le 06/08/2008 Jeu testé par Manuwaza