lien vers facebook lien vers twitter lien vers youtube lien vers dailymotion lien vers le forum d'Oldies Rising lien vers mail
Recherche Avancée

Darkwing Duck

Section Test.


Sortie JAP non communiquée
________________________
Disney's Darkwing Duck
??/06/1992
Edité par Capcom
________________________
Disney's Darkwing Duck
09/12/1993
Edité par Capcom
________________________
Console: Nintendo Nes
Genre:Action/Plates-Formes
Développeur: Capcom
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Nec PC Engine- Nintendo Game Boy-

Photo de la boite de Darkwing Duck
Darkwing Duck, capture d'écran Darkwing Duck, capture d'écran Darkwing Duck, capture d'écran
Darkwing Duck est l'adaptation du dessin animé jadis connu en France sous le nom de « Myster Mask ». Il fut adapté sur PC Engine, Gameboy et NES, cette dernière version fera l'objet du test. Le soft date de 1992 et c'est Capcom qui est aux commandes.

Un scénario original ? Mouais...

Le canard masqué est chargé de débarasser la ville des méchants qui se sont incrustés sans invitation préalable. Il ne va falloir donc compter que sur vos plumes pour mener à bien votre mission qui prendra place dans 7 niveaux tous aussi différents les uns que les autres.

I am Darkwing Duck !

Le jeu commence par une petite intro vraiment sympa pour mettre dans l'ambiance. On y voit notre héros bien décidé à faire mordre la poussière à tous les ennemis qui lui barreront la route, un vrai justicier, en somme. La musique reprend logiquement celle du dessin animé et vous n'aurez pas de problèmes à la siffloter, pour autant que vous vous en souveniez, bien entendu.

Avant de passer à l'attaque, vous aurez le choix entre trois stages différents, que vous pourrez donc les effectuer dans l'ordre que vous voulez, bonne initiative, mais cela rappelle étrangement Megaman. Le fonctionnement du jeu rappelle aussi étrangement le jeu dédié au petit homme bleu de chez Capcom. On saute avec A, on tire avec B, on grimpe des échelles. La ressemblance ne s'arrête cependant pas là. On reconnaît aisément la maniabilité si spéciale et précise qui a fait la réussite de la série Megaman. Les caractéristiques des tirs, des sauts, des ennemis, des mécanismes durant la partie sont eux aussi largement pompés. Mais que je vous rassure tout de suite, le soft a aussi sa part d'originalité, et sa ressemblance avec Megaman n'en fait pas pour autant un jeu à côté duquel on doit passer. En effet, le héros est muni d'une cape dont on pourra se servir avec la flèche du haut pour se protéger des tirs ennemis, dans la mesure où les projectiles gardent une taille raisonnable (il sera possible d'arrêter les tirs d'armes à feu, tandis qu'il sera impossible de stopper une grosse carapace de tortue). Restons dans le domaine des armes en précisant une chose importante, la présence d'une arme secondaire. Interchangeable à volonté selon les options sur lesquelles vous tomberez, l'arme secondaire peut être un bon compromis dans certaines situations délicates. Ainsi l'on peut avoir un tir double qui peut toucher des ennemis venant de deux directions différentes à la fois, ou bien un tir qui longera la surface du sol sur une distance limitée, etc... Attention, l'arme secondaire a besoin d'être rechargée de temps à autre, sous peine d'être tout simplement à cours de munitions.

Pendant votre aventure, vous serez confrontés à quelques interactions avec le décor. Il faudra par exemple tirer sur un anneau ou un levier pour déclencher un mécanisme qui vous permettra de continuer votre périple. Vous serez aussi également confronté à certains mécanismes minutés, c'est-à-dire qu'il faudra actionner un élément pour débloquer un passage et vous dépêcher de passer l'obstacle en question sous peine de devoir recommencer, ou de mourir selon le cas.

Le jeu se boucle en une heure, sans forcer. Il y a sept stages au total (ville, jungle, cascades, ...), tous aussi réussis les uns que les autres. Les graphismes sont sympathiques et même si le nombre d'éléments affichables n'est pas très important, le décor fourmille de petits détails bien réalisés et plaisants (les cascades sont du plus bel effet). Il vous faudra plus d'un continue (infinis, au passage) pour venir à bout de toute l'armée de malfrats qui vous mettront des bâtons dans les roues.

Damn scrolling !

Le jeu souffre d'un détail qui était déjà présent dans la série Megaman, d'où la ressemblance encore plus frappante. Le scrolling durant le jeu fait apparaître des ennemis (jusque là tout paraît normal), mais quand on a besoin de reculer un peu pour tuer l'ennemi en question, et que l'on avance à nouveau, il arrive que le monstre soit de nouveau là, ce qui voudra dire qu'il vous faudra trouver une autre manière d'en venir à bout. Ceci peut-être très énervant dans certains passages, surtout que le jeu n'est pas toujours évident.

Des ennemis durs à cuire

Outre les mécanismes et autres plateformes mobiles, les ennemis contribuent eux aussi grandement à la difficulté du jeu. Certains êtres maléfiques auront besoin de plusieurs séries de balles dans la tronche pour enfin abdiquer. Certains pourront alors se protéger derrière leur cape (tiens donc, mais on copie notre héros là !), d'autres se baisseront pour éviter vos tirs, tandis que le reste vous courront après pour vous défoncer. Les Boss sont quant à eux, assez inégaux dans leur difficulté, il y en a des faciles que même un cyclope aveugle sans bras ni jambes pourrait les battre, mais alors il y en a qui sont assez ardus et vous donneront du fil à retordre et à re-retordre ! Par exemple, un canard maléfique se contentera de parcourir l'écran en sautant de droite à gauche sans être plus dangereux que ça, alors qu'un autre Boss n'aura de cesse de vous canarder (oh oh, le jeu de mot). Et puis il arrivera que le schéma d'attaque de certains Boss soit vraiment tordus, je vous laisserai (comme d'habitude) le loisir de découvrir ça by yourselves. Ce n'est pas votre barre d'énergie à 4 unités qui vous aidera au bon déroulement de votre périple, mais comme dans tout bon jeu qui se respecte, des recharges seront mis à votre disposition un peu partout sur votre chemin.

Une bande sonore sans génie, mais réussie

Capcom oblige, les musiques se devaient d'être à la hauteur. Mais il fallait éviter la ressemblance avec Megaman, ce qui pour le coup est réussi. Elles sont même sacrément bien faites, c'est sûr qu'elles ne plairont pas à tout le monde, mais il faut souligner leur originalité. Les sons sont également bien réalisés sans être un exemple de perfection, ils sont juste bons quoi !

Verdict

Un bon jeu qui ressemble beaucoup à Megaman mais qui se démarque par quelques subtilités au niveau du gameplay et de certains mécanismes. Mais réussite oblige, Capcom ne s'est pas trop mouillé et n'a pas pris de trop gros risques pour ne pas bouleverser le bien-être de ses joueurs, et ils ont peut-être bien fait, même si je suis partisan du renouvellement des genres. Un jeu à essayer au moins une fois, et pourquoi ne pas le terminer, c'est tellement plaisant !


Histoire 11/20 : Un canard masqué qui sauve une ville de la racaille, ça c'est un scénar béton ! Ou presque...

Graphismes 14/20 : Sans être absolument magnifiques, les graphismes du jeu sont beaux et détaillés. Le design des ennemis est recherché et l'animation ne souffre d'aucun problème.

Gameplay 14/20 : Sans révolutionner le genre, Capcom a su rajouter quelques fonctions non négligeables. Ceci dit, on reste dans le conventionnel, mais que c'est bon !

Musique 13/20 : Le tout est agréable, sans pour autant décrocher la Lune.

Durée de vie 13/20 : On peut se dire que sept niveaux, c'est peu. En effet, mais il arrive que l'on doive recommencer un passage entre 5 et 10 fois (ça me rappelle Megaman ça aussi quand j'y pense). De plus, les Boss sont, pour certains, assez corsés.


NOTE GLOBALE 13/20


Article publié le 06/08/2008 Jeu testé par MaitreCoq