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Castlevania 3 - Dracula s Curse

Section Test.


Akumajou Densetsu
22/12/1989
Edité par Konami
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Castlevania III : Dracula's Curse
??/09/1990
Edité par Konami
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Castlevania III : Dracula's Curse
10/12/1992
Edité par Palcom
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Console: Nintendo Nes
Genre:Action/Plates-Formes
Développeur: Konami
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Nintendo Nes

Photo de la boite de Castlevania 3 - Dracula s Curse
Castlevania 3 - Dracula s Curse, capture d'écran Castlevania 3 - Dracula s Curse, capture d'écran Castlevania 3 - Dracula s Curse, capture d'écran
Après le premier épisode en 1986 et le deuxième en 1987, Konami remet ça pour le troisième volet de Castlevania en cette belle année 1989 (ces dates sont celles des sorties japonaises, les européennes étant plus tardives, jusque 3 ans d'écart pour Castlevania 3, scandaleux !). Les consoles 16 bits s'annoncent, il fallait donc que les développeurs mettent le paquet dans cet opus pour finir en beauté la « page NES » de cette saga.

Dracula est de retour

L'action de ce troisième volet prend place au cours de l'année 1476, dans la province de Valachie. Depuis quelque temps, monstres et démons ont fait leur apparition dans la région, apportant mort et désespoir dans cette sinistre contrée. La cause d'une telle recrudescence des activités démoniaques parait presque évidente : Dracula, prince des ténèbres, est de retour et compte bien prendre sa revanche sur l'humanité. Ce dernier semble avoir un avantage décisif sur ce "réservoir de chair fraiche", le clan Belmont ayant été banni de Valachie un quart de siècle auparavant. Fort heureusement, ces événements vont pousser Trevor Belmont à revenir sur la terre de ses ancêtres pour protéger la population en partant à l'assaut du château maudit. Il pourra, dans sa noble quête, compter sur trois soutiens de choix avec Sypha Belnades, une puissante magicienne, Grant Danasty, un pirate dont la famille entière a été décimée par le seigneur maléfique, mais également Alucard, fils de Dracula en personne lui aussi de retour afin de contrecarrer les sombres desseins de son père.

On prend les mêmes et on recommence ?

Le début du jeu prend place, comme d'habitude, dans un décor de ruines, les murs sont parsemés de fissures et de lierre, des statues représentant des femmes ont aussi leur place (comme quoi le monde du jeu vidéo n'est pas machiste!). Le héros se manie à la perfection, mais attention il faut déjà connaître le maniement de Castlevania avant de pouvoir apprécier la prise en main, A pour sauter, B pour frapper. Le héros possède un fouet dont la longueur évoluera après avoir ramassé un ou deux « add-on » au maximum. Une case de l'inventaire correspondant à l'arme subsidiaire est présente et vous permettra donc de posséder une arme éphémère (tout dépend de votre volonté de la garder ou non), afin de vous aider dans certaines situations, je m'explique : Il vous arrivera dans certains passages du jeu d'avoir recours à autre chose que votre fouet pour détruire certains ennemis (bah oui, le fouet ne peut être déployé que droit devant soi, trop bien!), vous pourrez donc utiliser votre arme subsidiaire (hache, couteau, boomerang, flacon qui explose, etc...) en combinant le bouton B à la flèche du haut pour vous sortir de là. Aucune surprise donc au niveau de la maniabilité, les sauts sont toujours aussi chiants et il faut être diablement précis.

Innovations sont tout de même de mise

La grande nouveauté du jeu réside principalement dans son fonctionnement. En effet, à certains moments du jeu, vous aurez le choix entre deux chemins différents. Grande nouveauté dans la série, car l'intérêt du jeu est de ce fait décuplé. Imaginez un instant finir un jeu NES ou sur une autre console de l'époque et de pouvoir vous dire « cool, j'ai terminé le jeu, mais j'ai encore beaucoup à voir ! », cela pouvait arriver, mais pas très souvent tout de même. Une autre grande nouveauté, après avoir battu certains ennemis, ceux là se débarrassent de l'esprit maléfique qui les possédait, et les êtres innocents anciennement possédés peuvent désormais se joindre à votre quête. Ces nouveaux compagnons ne sont cependant pas cumulables, il vous faudra abandonner votre compagnon pour en accueillir un nouveau. Mais vous me direz : ça change quoi d'avoir un deuxième héros ? Bah moi je vous répondrai : bah parce que ce compagnon d'infortune possède de nouveaux pouvoirs, et oui ! Ainsi, certains pourront courir plus vite que Trevor, d'autres auront la faculté de grimper aux murs et de se suspendre au plafond, ou encore de posséder une super arme meurtrière de la mort qui déchire. Certains petits détails graphiques et sonores viennent parfaire le travail d'innovation apporté à cet opus qui est assurément très bon.

J'ajouterais peut-être un détail, qui pourrait être assimilé à une amélioration plutôt qu'à une innovation à proprement parler : le système de perte d'énergie. En effet dans le premier épisode, Trevor pouvait au maximum se faire toucher 4 fois après quoi il succombait. Maintenant, la barre d'énergie est beaucoup plus représentative, on peut donc, selon les ennemis, perdre une ou plusieurs barres. On pourra aussi récupérer de l'énergie (en général juste avant les moments clés), en détruisant un morceau de mur dans lequel se cachait un beau morceau de poulet, mais cela était déjà le cas dans le premier opus, mais il fallait tout de même le noter. Cela est très appréciable, surtout avant les Boss.

Graphismes

Les développeurs ont fait un boulot monstre dans ce domaine. L'apparition d'un second plan dans le décor vient nous chatouiller nos pupilles dilatées de bonheur devant un tel spectacle. Tous les effets sont superbement réussis, voire même magnifiquement, voire même formidoublement (c'est comme formidablement, mais en deux fois mieux). L'animation ne souffre que très peu, et il arrive que le clignotement soit même utilisé à l'avantage du soft (quand le héros se trouve dans l'eau, la partie submergée clignote), très malin et bien imaginé de la part des développeurs. Bravo messieurs (et mesdames peut-être).


Gameplay

On reste dans le déjà vu, mais si l'on est adepte du genre, on se régale. Pour les autres, il va falloir bosser un peu avant de se sentir à l'aise, mais enfin, ne boudons pas notre plaisir, la maniabilité est bonne.

Musique et bruitages

La bande sonore est tout simplement incroyable. Les coups de tonnerre de l'écran titre font froid dans le dos tellement ils sont réalistes. A noter que quand un Boss meurt, il crie (en même temps ça doit faire mal de mourir à coup de fouet), et l'effet est très bien réussi. Tous les sons dans le jeu sont absolument irréprochables, on est dans le très bon. En ce qui concerne les musique, je dois dire qu'elles sont majestueuses, envoûtantes bien qu'un poil courtes. Mais on ne doit pas en tenir rigueur, on est sur une console 8 bits. Du travail d'orfèvre !


Durée de vie

On tape, là encore, dans l'excellent. Il y a une grosse dizaine de stages, et ceci sans compter les différents chemins à emprunter, et les différents personnages à rencontrer. Pour finir le jeu, il vous faudra deux heures environ mais il faudra recommencer le jeu plusieurs fois avant de pouvoir réellement dire que l'on a parcouru le jeu de A à Z. A noter la présence d'un système de passwords, indispensable.

Verdict

Castlevania III Dracula's Curse est un jeu absolument excellent. Fans du premier épisode, ruez-vous sur celui-ci, car il s'agit du meilleur épisode de la trilogie sur NES. Exemple de réussite graphique, de bande sonore sublime, de variété des décors, de fonctionnement de jeu, tout ça fait que Konami nous a pondu là un des cinq meilleurs jeux de la NES. Ce n'est pas peu quand on pense à la richesse de la ludothèque de cette console. Konami a sû pousser la console de Nintendo dans ses derniers retranchements et a sû innover tout en sachant garder l'esprit Castlevania du premier opus. Génial, merci Konami pour ce magnifique feu d'artifice !


Histoire 10/20 : Tout prétexte est bon pour jouer à Castlevania, même si c'est pas forcément cohérent et débordant d'ingéniosité au niveau scénaristique, on s'en fout quoi !

Graphismes 19/20 : Décors détaillés, variété monstrueuse, fluidité exemplaire, bref c'est excellent, un sans faute.
Gameplay 14/20 : Il faut adhérer au concept. Mais comme on dit souvent, l'essayer c'est l'adopter !

Musique 19/20 : Un véritable régal, rien à dire de plus. Ouvrez-vos oreilles et vous verrez que ça se passe de commentaires.

Durée de vie 18/20 : Un jeu dont la difficulté n'est pas forcément élevée mais dont le nombre de stages est pharaonique. Grands, ingénieux, amusants pour certains, impitoyables pour d'autres, ils vous donneront beaucoup de joies mais aussi de frustrations, et ce, pendant de longues heures !


NOTE GLOBALE 18/20


Article publié le 06/08/2008 Jeu testé par MaitreCoq