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Wario Land

Section Test.


Wario Land : Super Mario Land 3
21/01/1994
Edité par Nintendo
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Wario Land : Super Mario Land 3
??/02/1994
Edité par Nintendo
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Wario Land : Super Mario Land 3
13/05/1994
Edité par Nintendo
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Console: Nintendo Game Boy
Genre:Plates-Formes
Développeur: Nintendo
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Nintendo Game Boy
Vidéo(s) commentée(s): 1
Photo de la boite de Wario Land
Wario Land, capture d'écran Wario Land, capture d'écran Wario Land, capture d'écran
Vous n’aimez pas les plombiers ? La fâcheuse tendance de l’un d’entre eux dont je tairai le nom à toujours vouloir sauver la demoiselle en détresse a le don de vous agacer ? Vous avez envie de jouer un peu pour vous et d’arrêter de sauver le monde (non non, je ne vous propose pas un test de GTA !) ? Alors laissez-vous tenter par le côté obscur de Super Mario Land avec ce troisième opus aussi appelé Wario Land.

Scénario (16/20)

Wario Land vous place aux commandes de l’ennemi de Mario dans le précédent épisode, à savoir l’ignoble Wario. Tout commence lorsque notre clampin apprend qu’une statue en or de la princesse Peach a été dérobée par des pirates. Prenant son courage à deux mains, le malin va partir à l’assaut de l’île des flibustiers pour récupérer le précieux bien et toucher du même coup une grosse somme d’argent qui lui permettra de se construire un château. Mais les choses ne vont pas se passer comme prévu et au final c’est Mario qui va (encore) souffler le succès sous le nez de son alter égo maléfique. Si le scénario peut sembler simpliste, il a le mérite d’être original pour un Mario Land puisqu’il échappe à l’éternel cliché de la princesse en détresse à sauver. Ici, Wario ne combat que pour son propre intérêt ce qui contribue à donner un nouveau souffle à la série. Scénario plus que correct dont, surtout pour un jeu de plates-formes.

Durée de vie (14/20)

Pour trouver cette statue, vous allez devoir terminer quarante niveaux répartis en six zones différentes (chacune ayant de quatre à quatorze niveaux) pour enfin arriver au château du chef des pirates (le tout représenté sur une carte comme dans Super Mario Land 2). A la fin de chaque zone vous devrez vous frotter à un boss qui seront pour certains assez agaçants à battre. En effet, si la plupart du temps la méthode pour les battre est toujours la même (à savoir attraper au vol les projectiles qu’ils vous envoient et leur renvoyer trois fois de suite), chacun d’entre eux dispose d’une botte secrète qui pourra parfois vous surprendre lorsque vous l’affronterez pour la première fois. A noter que le dernier boss sera beaucoup plus résistant que ses sous fifres et que vous devrez relativement vous armer de patience pour en venir à bout. Malgré le grand nombre de niveaux, leur petite taille confère au titre une durée de vie assez limitée, puisque vous en viendrez à bout assez facilement en quatre heures si vous êtes habitué aux jeux de plates-formes (personnellement je l’ai fini sans me fouler avec une vingtaine de vies dans la poche).

Toutefois, il faut souligner que selon le nombre de pièces que vous aurez ramassées durant le jeu, votre demeure obtenue à la fin du jeu pourra aller du simple nichoir pour les oiseaux à un splendide palais. Vous n’aurez donc pas intérêt à faire les niveaux le plus vite possible et devrez vous attarder pour trouver le plus de richesses possibles, notamment en dénichant des passages secrets recelant de grandes richesses. D’un autre côté, la possibilité de pouvoir sauvegarder jusqu’à trois parties sur la cartouche rendra ce jeu accessible à toute la famille et lui octroiera ainsi un intérêt supplémentaire, puisque son achat pourra profiter à plusieurs personnes, d’autant plus qu’il dispose de nombreux atouts qui ne vous laisseront pas indifférent.

Réalisation (19/20)

Tout d’abord, on peut souligner l’aspect technique des plus réussi. Le personnage est très bien modélisé et extrêmement détaillé pour un jeu de Game Boy. Le bestiaire est des plus variés (et totalement inédit!) et vous devrez vous frotter tour à tour à des oiseaux, des oursins, des chevaliers, des canards… De plus, les boss ont un design très réussi et ont tous une personnalité propre. Du côté des décors, nous auront droit à la même variété puisqu’ils changeront radicalement selon les zones où vous vous trouverez alternant entre une plage (où vous accosterez au début de l’aventure après avoir au passage coulé un bateau de patrouille), une montagne, un volcan, un bateau pirate, une forêt, un train, l’intérieur d’un arbre et un château, sachant que chacun de ces décors variera selon les niveaux. L’animation des différents protagonistes est des plus satisfaisantes et vient clore ce chapitre sur une réalisation très réussie, largement inspirée de son prédécesseur lui-même très bon, tout en étant tout de même plus soigné et détaillé.

Gameplay (17/20)

Le gameplay est également des plus réussis. En effet, Wario répond parfaitement aux commandes et de nombreuses possibilités sont offertes. Tout d’abord, oubliez les champignons de Mario. Ici, toute votre puissance sera basée sur le casque que vous porterez. Ils seront au nombre de trois. Le casque à cornes vous donnera un supplément de puissance (vous permettant d’effectuer une charge de l’épaule) et vous permettra de faire des attaques rodéo (et oui, comme dans Mario 64 !) ainsi que de vous accrocher au plafond, le casque dragon vous fera cracher du feu, le casque avion vous permettra de voler sur une distance relativement étendue et enfin le casque simple sera une simple protection (avec la possibilité d’effectuer une charge comme avec le casque à corne mais de puissance moindre). Si chacun de ces casques aura pour point commun de vous protéger de vos ennemis (vous évitant de mourir dès que vous vous faites toucher), les différentes aptitudes qu’ils vous octroieront vous seront plus ou moins utiles selon l’endroit où vous vous trouverez et vous devrez bien réfléchir avant de prendre un de ces bonus (en vous demandant si celui que vous avez déjà ne vous sera pas plus utile).

Dans ce titre, l’argent sera le nerf de la guerre (vous devrez d’ailleurs même payer dix pièces pour ouvrir la porte de fin de niveau ou sauvegarder en milieu de niveau !) et ramasser les pièces sera votre objectif principal tout au long des niveaux. A la fin de ces derniers, vous pourrez jouer à un jeu de hasard pour gagner des vies ou des pièces. Attention toutefois car si vous ne choisissez pas judicieusement, votre besace se verra allégée de la moitié de son contenu. A noter que vous pourrez également ramasser divers trésors présents dans certains niveaux, trésors dont la revente à la fin du jeu vous rapportera moultes piécettes. Enfin, pour vous aider dans votre quête, vous trouverez des cœurs tout au long de votre progression qui, lorsque vous en aurez accumulé dix, vous donneront une vie supplémentaire (de même que tuer cent ennemis). Au niveau de la prise en main, le tout est très intuitif (un bouton pour sauter et un pour l’attaque spéciale qui changera selon le casque que vous porterez) et Wario sera même capable de se baisser, ramper et nager mais on pourra tout de même lui reprocher la lourdeur et la lenteur du personnage qui sera parfois assez agaçante. Mais globalement le gameplay est très agréable et dans la grande tradition des Super Mario Land.

Bande Son (18/20)

Au niveau son, les bruitages sont soignés et les musiques sympathiques tout en étant entrainantes. Leur variété et leur qualité est un grand atout et on aura toujours droit à l'accélération des thèmes musicaux lorsque le temps restant passe en dessous des quatre vingt dix secondes. Très bonne bande son donc qui vient ocrtoyer un point fort supplémentaire à ce titre.

Conclusion (18/20)

Super Mario Land 3 se montre donc digne de ses deux grands frères et vous offrira une nouvelle vision de l’univers de Mario. Si la durée de vie peut sembler un peu faible, vous aurez toujours envie de recommencer votre partie pour quitter votre horrible nichoir à oiseaux et vous construire un château digne de ce nom. Très bon jeu donc qui vient enrichir par sa qualité la ludothèque déjà bien garnie de cette console culte qu’est la Game Boy.


Article publié le 04/08/2008 Jeu testé par Manuwaza