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The Tower of Druaga

Section Test.


Druaga no Tou
31/12/1990
Edité par Angel Studios
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Sortie US non communiquée
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Sortie EURO non communiquée
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Console: Nintendo Game Boy
Genre:Action/Jeu de Rôle
Développeur: Angel Studios
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Arcade- MSX- Nec PC Engine- Nintendo Nes- Sony Playstation- Sony PSP- Virtual Console WII-

Photo de la boite de The Tower of Druaga
The Tower of Druaga, capture d'écran The Tower of Druaga, capture d'écran The Tower of Druaga, capture d'écran
Aaah le Dungeon RPG, ce genre si peu répandu en Europe mais adulé au Japon. Comme je vous l’avais déjà dit, ce genre de jeu est, pour faire simple, un Action RPG en environnement clos. Aujourd’hui, je vais vous présenter à travers ces lignes l’un des premiers, si ce n’est le premier représentant du genre : The Tower of Druaga (Druaga no Tou dans sa langue natale). Ce jeu, inconnu en Europe car jamais édité sur le vieux continent, a posé les bases de l’un des genres de jeux dont les nippons raffolent le plus. Plongeon sans plus attendre dans l’univers de la Tour de Druaga, jeux mythique au Japon et inconnu chez nous !

Vu le titre, il nous faudra grimper une tour je suppose ?

Tout juste ! Vous incarnez Gilgamesh qui doit grimper la tour pour sauver la prêtresse d’Ishtar : Kai des mains du terrible Druaga. Comment ça ce n’est pas clair ? Bon, pour faire simple, vous incarnez le prince d’un royaume lambda sur la terre. Une prêtresse de la déesse Ishtar (l’entité divine la plus haute, Dieu si vous préférez) vient de se faire kidnapper par l’équivalent démoniaque d’Ishtar : Druaga. Vous, Gilgamesh, devez donc parcourir les 60 étages de la tour du Dieu démoniaque pour ramener Kai car c’est elle qui entretenait de bons termes avec Ishtar et que, sans sa présence, la déesse pourrait attaquer à tout moment (Et oui, sont fous ces dieux). A noter que le background du jeu a été utilisé pour concevoir un anime (dessin anime japonais) découpé en deux saisons et se passant plusieurs années après les évènements du jeu. Dans l’un des épisodes de la première saison, il y aura un énorme clin d’œil à la borne d’arcade. Les protagonistes de l’anime devant finir le jeu pour obtenir un objet.

60 étages ? Rien que ça ?

Et oui, 60 étages regorgeant de monstres qu’il faudra tuer pour monter au niveau supérieur. Pour passer à l’étage supérieur, il vous faudra généralement tuer un certain nombre de monstres afin d’obtenir une clef libérant le passage pour atteindre les escaliers. A chaque étage, il y aura un item caché qui apparaitra quelque part dans le niveau. Pour le faire apparaître, il vous faudra remplir certaines conditions. Ces items ne sont, pour la plupart, pas obligatoires pour terminer le jeu mais ils vous simplifieront grandement la tâche. Autant vous dire qu’à l’époque, terminer l’aventure relevait de l’impossible si on ne connaissait pas le chemin par cœur. Bien que les étages soient générés aléatoirement, les conditions à remplir pour l’obtention des items restent les mêmes. Mais pour connaître le jeu, il fallait mourir un nombre incalculable de fois et tenter moult combinaisons de techniques plus farfelues les unes que les autres. En clair, fallait mettre toute sa thune dans la borne d’arcade ! Aujourd’hui, avec internet, il est plus simple de terminer le jeu. Enfin, un peu plus simple…

Le jeu est si dur ?

A s’arracher les cheveux ! Même le hardcore gamer le plus aguerri ne pourra en venir à bout avant au minimum une cinquantaine voir une centaine de parties. Pourquoi ? Tout simplement car si vous touchez le moindre monstre, vous êtes mort ! Enfin, ceci est vrai pour les versions NES, MSX et PC Engine du jeu. La version Game Boy est de loin la plus accessible dans la mesure où vous disposez d’une barre de vie qui se recharge lorsque vous marchez. Il y a aussi des passwords qui vous permettront de reprendre votre ascension en cas de pépin mais ils ne sont pas monnaie courante (Il n’y en a pas un à chaque étage).

Il faudra aussi faire entrer en ligne de compte le gameplay assez particulier. Pour tuer un monstre, il faut lui foncer dessus avec votre épée. Certaines bestioles n’ont rien pour se défendre mais d’autres sont équipées de boucliers bloquant vos attaques et aussi d’armes pouvant vous blesser. Vous croiserez aussi des magiciens qui s’amusent à apparaître et disparaître n’importe où et à vous lancer une boule de feu qu’il faudra esquiver à la manière d’un bomberman. Il faudra alors que vous appreniez à jouer avec votre bouclier qui est placé devant vous lorsque vous ne brandissez pas votre épée où sur votre flan gauche si vous la brandissez. Ajoutez à cela des niveaux labyrinthiques et vous obtenez le cocktail faisant de ce jeu l’un des plus dur qu’il ne m’ait jamais été donné de jouer. En fait… C’est le jeu le plus dur auquel j’aie jamais joué.

Et l’aspect extérieur dans tout ça ?

Tout dépend de la version à laquelle vous jouez. La version PC Engine étant la plus jolie, la version NES assez belle et la version Game Boy… Moche. Oui, moche, il n’y a pas d’autre mot. J’entends par là que la Game Boy est vraiment capable de bien mieux ! Par moment j’avais l’impression de me retrouver avec un Game&Watch ! Côté musical, le jeu ne s’en tire pas vraiment mieux. Les musiques du soft sont répétitives au possible. Par moment on croirait presque qu’une piste de 5 secondes tourne en boucle. En fait… C’est ça ! C’est une piste de 5 secondes qui tourne en boucle. Certes, le jeu original est sorti en 1984 en Arcade mais à partir de sa conversion sur NES (en 85) il aurait tout de même été possible de retravailler un peu les pistes audio. Allez savoir pourquoi Namco a préféré ne rien toucher si ce n’est les graphismes pour les versions PC Engige et Game Boy.

Druaga no Tou est un jeu assez singulier, qui ne plaira pas à tout le monde, c’est certain. Il ravira les amateurs de challenge corsé mais exaspérera les joueurs qui ne veulent pas trop se prendre la tête. Si vous préférez un challenge un peu moins corsé, je vous conseille la version Game Boy qui est, comme tout les jeux Game Boy, dézonée et tournera donc sur votre machine. Par contre si vous voulez jouer au jeu original, préférez la version PC Engine ou NES mais là il vous faudra une console japonaise ou un adaptateur car le jeu n’est pas sorti en Europe comme je vous l’ai dit dans l’intro. Cela est cependant uniquement vrai pour sa version originale puisqu’il est possible d’y jouer sur les compilations Namco sur la Playsation et son homologue portable : la PSP. Testez-le si vous en avez l’occasion où procurez-le vous. Il est disponible sur NES et GB à des prix plus que raisonnables sur internet (pas plus de 5€ pour la cartouche en loose, frais de port compris).

Réalisation : -/20 (tout dépend de la version a laquelle vous jouez)
Gameplay : 15/20
Bande son : 04/20
Durée de vie : 13/20
Scénario : 14/20

VERDICT : 11/20

PS : Les screens viennent des versions Game Boy, NES et Wii (PC Engine) et le test a été réalisé avec la version Game Boy.


Article publié le 05/07/2009 Jeu testé par Akira