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Terminator 2 - Judgment Day

Section Test.


Sortie JAP non communiquée
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Terminator 2 : Judgment Day
??/??/1992
Edité par LJN
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Terminator 2 : Judgment Day
??/??/1992
Edité par LJN
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Console: Nintendo Game Boy
Genre:Action/Plates-Formes
Développeur: BITS Studios
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Amstrad CPC- Atari ST- Commodore 64- Commodore Amiga- Nintendo Nes- Nintendo Super Nes- PC- Sega Game Gear- Sega Master System- Sega Megadrive- ZX Spectrum-

Photo de la boite de Terminator 2 - Judgment Day
Terminator 2 - Judgment Day, capture d'écran Terminator 2 - Judgment Day, capture d'écran Terminator 2 - Judgment Day, capture d'écran
Bien avant Avatar, James Cameron était déjà un réalisateur qui savait se faire remarquer par l’utilisation à outrance d’effets spéciaux novateurs. C’était le cas en 1991 avec Terminator 2 : Judgement Day (Le Jugement Dernier in French) qui, en son temps, a envoyé par le fond tous ses concurrents. Dans son année, cette œuvre cinématographique nous parle d’un futur (1997, c’est bon, on ne risque plus rien) où la terre est ravagée par une guerre nucléaire entre la résistance humaine et les cyborgs menés par l’ordinateur Skynet. Après le premier épisode de 1984, les résistants du futur (donc du passé pour nous) menés par John Connor envoient un Terminator qu’ils ont acquis dans le passé (le leur et le nôtre) afin de protéger le jeune John. Et il en a bien besoin de cette protection! En effet, Skynet a envoyé une nouvelle version super balèze de son cyborg pour le tuer. Je vais pas non plus tout vous raconter, c’est un film à voir, si ce n’est pas déjà le cas.

Le film qui, vingt ans plus tard, reste une référence pour tous les amateurs de sciences fiction, a bien entendu fait l’objet d’une adaptation vidéo ludique sur à peu près tous les supports de l’époque. Retour sur la version Game Boy, sortie la même année.


Scénario 14/20

Pour un jeu adapté d’un film, la moindre des choses est de reprendre le scénario de la version originale. C’est ici à peu près le cas. On reconnait le fil de l’histoire et l’on retrouve les scènes principales de l’œuvre, celles qui ont scotché le spectateur dans le siège d’une salle obscure en 1991. Tout commence dans le futur avec John Connor adulte qui se démène sur un champ de bataille contre des T-800 afin de rejoindre la base de Skynet pour chercher le cyborg incarné par l’actuel gouverneur de Californie. C’est à peu près la première scène du film, super futuriste et mettant en scène la résistance. On arrive ensuite dans le présent (celui de 1994, notre passé) avec la mythique scène de la course poursuite entre le T-1000, en camion, et le T-800, en Harley. S’ensuivent alors le passage dans les locaux de Cyberdyne Systems, où l’ami Schwarzie doit retrouver le bras qu’il avait bêtement perdu dans le premier épisode, ainsi que le non moins mythique passage de la fonderie et de l’affrontement final.

Voila la trame du jeu, fidèle à celle de son modèle, reprenant les passages les plus remarquables et occultant les quelques scènes secondaires. A chaque début de niveau, on a le droit à une petite séquence (on ne parle pas encore de cinématique, car on est en images fixes) où l’on peut voir les protagonistes accompagnés d’un petit texte expliquant ce qui va se passer dans les minutes à venir.

Réalisation 15/20

Peut être l’atout principal du soft. Sans être d’une beauté à nous en révulser les yeux, les graphismes sont propres, les personnages sont facilement distinguables, les T-800 sont d’ailleurs très bien modélisés. Les fonds de décors sont tout à fait remarquables à l’image du premier niveau avec ses montagnes en arrière plan et ce ciel déchiré par les éclairs. Se pose ici un gros dilemme, les développeurs ont peut être été trop optimistes en privilégiant les décors de fond, puisque l'on a parfois du mal à voir l’action qui se déroule au premier plan, la faute au peu de capacités offertes par la petite portable. L’animation est fluide et l'on n’observe pas de clignotements qui pourraient venir déranger l’action.
Les petites scènes de fin de niveau nous dévoilent une modélisation exemplaire de John Connor (Edward Furlong) sur sa moto ou encore de sa mère Sarah (Linda Hamilton).

Gameplay 15/20

Trois modes de jeu sont ici accessibles. On a tout d’abord affaire à un basique jeu de Plates-Formes, un peu lent (surtout lorsqu’on incarne le T-800) mais les personnages répondent très bien aux commandes. On peut se baisser pour éviter les tirs ennemis, tirer en l’air (ce qui servira principalement dans le premier niveau) et sauter. Pas plus, pas moins. Dans les phases où l’on dirige John, on n’a qu’une seule et unique arme alors que Shwarzie, dans le dernier niveau, peut en acquérir plusieurs dont un fusil mitrailleur et un Magnum. Lorsqu’on se fait toucher, la barre de vie descend rapidement et lorsque l’on meurt, c’est Game Over, on recommence au début.

Le second mode de jeu entre en action alors que l’on doit reprogrammer le T-800. Il s’agit ici d’un exercice de réflexion où l’on se retrouve devant un circuit électronique. Le but est de modifier la direction des câblages afin de permettre au courant de passer d’un bout à l’autre. Trois tableaux sont disponibles, leur difficulté est croissante et ils sont chronométrés, sachant que l'on peut s’y reprendre à trois fois en cas d’erreur. Soyons sincères, ces énigmes ne sont pas bien difficiles.

Le troisième mode de jeu est sans doute le plus intéressant. C’est une phase en moto où le Terminator doit tirer derrière lui afin d’envoyer valser le camion qui le poursuit et qui est piloté par son ennemi polymorphe. Mais là n’est pas la seule tâche que le joueur doit remplir, il doit en effet guider le véhicule afin d’éviter les obstacles qui se dressent sur sa route. Attention aussi à ne pas vous faire percuter par votre poursuivant, ce qui aura pour effet immédiat de vous renvoyer à l’écran titre. Ce niveau rend vraiment hommage au film et réussit à rendre l’action aussi trépidante que dans l’œuvre de James Cameron.

Bande son 11/20

On savait que la portable grise de Nintendo ne possédait que peu de capacités sonores mais il aurait pu être agréable de s’en servir un minimum. Les musiques sont assez pauvres et à peu près toutes semblables, mais elles ne donnent pas pour autant envie de baisser la molette du son à son minimum. Ça s’écoute mais ça ne laissera pas un souvenir impérissable. Les bruitages, quant à eux, sont du même acabit, tous semblables et vraiment perfectibles. Les bruits causés par l’explosion de bombes ou par les tirs ne collent vraiment pas avec l’aspect science-fiction et certains d’entre eux peuvent même prêter à sourire.

En résumé, une bande son de petite facture qui n’inspirera ni dégout ni joie une fois dans les oreilles du joueur.

Durée de vie 06/20

Ah le voila, le véritable point faible du jeu. Même si l'on n’a qu’une seule et unique vie, la difficulté n’est pas non plus insurmontable. Une fois que l’on aura passé le premier stage, on comprendra très vite que les niveaux de plate-forme consisteront à aller le plus vite possible vers la sortie en évitant les tirs ennemis. Les niveaux de reprogrammation, au nombre de trois, sont chronométrés et ont une durée de vie potentielle de trois minutes au total. L’affrontement contre le T-1000 vient rapidement et on le terrasse sans soucis, juste avec un peu de patience.

Les bras nous en tombent lorsque l’on voit celui qui ressemble à un surfer d’argent liquide (le T-1000 pour les néophytes) sombrer dans la cuve de la fonderie et apparaitre le générique de fin. En tout, pas plus d’une demi heure ne sera nécessaire pour voir l’achèvement de ce jeu. On pourra porter cette durée à trois quarts d’heure pour les moins expérimentés mais vraiment pas plus d’une heure.

Note générale 12/20

Terminator 2 fait partie de ces adaptations de film qui fournissent le minimum pour éviter la médiocrité. S’appuyant sur un gameplay varié et une retranscription fidèle des scènes principales du film, on regrette vraiment son manque d’ambition et sa durée de vie risible qui laissent à penser que le soft n’était vraiment pas une priorité pour ses développeurs. Il reste tout de même un jeu sympathique dans son ensemble grâce à ses graphismes plutôt propres et détaillés. Parfait à terminer durant un trajet de bus le matin si vous avez une GameBoy sur vous et une demi heure à tuer. Judgement Day n’invite pas non plus le joueur à se replonger dans l’aventure une fois le générique de fin visionné. Dans ce cas, on éteint la console et on dit « Hasta la Vista Baby »


Article publié le 22/02/2011 Jeu testé par Icarus