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Super Mario Land 2

Section Test.


Super Mario Land 2 : 6 Tsu no Kinka
21/10/1992
Edité par Nintendo
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Super Mario Land 2 : 6 Golden Coins
??/11/1992
Edité par Nintendo
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Super Mario Land 2 : 6 Golden Coins
28/01/1993
Edité par Nintendo
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Console: Nintendo Game Boy
Genre:Plates-Formes
Développeur: Nintendo
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Nintendo Game Boy

Photo de la boite de Super Mario Land 2
Super Mario Land 2, capture d'écran Super Mario Land 2, capture d'écran Super Mario Land 2, capture d'écran
Souvenez-vous. En 1989 sortait un jeu sur Game Boy qui allait faire de cette console portable la meilleure du marché, j’ai nommé Super Mario Land. Fort de ce succès phénoménal, Nintendo nous sort trois ans plus tard un deuxième opus non moins réussi originalement intitulé Super Mario Land 2.

Scénario (16/20)

Ce jeu est la suite directe du premier épisode. Ainsi, Mario rentre de son sauvetage de la princesse Daisy et retrouve son royaume ensorcelé par l’une de ses vieilles connaissances nommée Wario qui, jaloux de sa popularité, n’a rien trouvé de mieux que de monter la faune locale contre notre héros et a investi son château en dispersant les six jetons dorés permettant d’en ouvrir la porte aux quatre (enfin aux six) coins du royaume. Pour reprendre son bien et éjecter l’ignoble squatteur, Mario va devoir parcourir son royaume en affrontant de nombreux dangers pour récupérer ces six pièces et pouvoir enfin défier son rival. Sympathique petit scénario qui a le mérite de suivre directement le premier opus tout en nous proposant un méchant inédit qui, pour une fois, n’a enlevé aucune princesse.

Durée de vie (11/20)

Vous allez donc devoir visiter les six zones du jeu comportant chacune de deux à cinq niveaux (pour un total d’une vingtaine de niveaux plus les cachés qui seront quant à eux optionnels) à la recherche de vos jetons dorés. A la fin de chaque zone, vous devrez affronter un boss et obtiendrez, en cas de victoire, l’objet tant convoité. La plupart de ces derniers ne seront pas très durs à battre, la méthode étant toujours la même (leur sauter trois fois sur la tête). Vous serez ici relativement libre et pourrez choisir quelle zone explorer par le biais d’une mini-carte assez bien faite. Idée intéressante, vous aurez également un casino présent sur cette dernière qui vous permettra grâce aux multiples pièces que vous ramasserez durant les niveaux, de gagner de nombreux bonus. Les différents niveaux sont assez courts si on les fait d’une traite sans les explorer et le jeu a ainsi une durée de vie très limitée, la difficulté n’étant pas des plus élevées pour la plupart des mondes. Toutefois, le château de Wario est sans nul doute l’exception qui confirme la règle puisqu’il regorge de pièges qui feraient pâlir un Indiana Jones des grands jours. A noter également que le fait de pouvoir sauvegarder jusqu’à trois parties sur la même cartouche destinera le titre à toute la famille et en fera donc un bon investissement. Durée de vie assez limitée donc puisque si vous vous débrouillez relativement bien, vous en viendrez à bout facilement en moins de quatre heures, le titre étant bien plus facile que son grand frère malgré son plus grand nombre de niveaux. Et malheureusement, on tout le monde n’y rejouera pas forcément avec plaisir une fois la partie terminée…

Réalisation (19/20)

Passons maintenant à l’aspect technique qui est réellement très flatteur pour le titre. En effet, les développeurs ont parfaitement exploité les quelques années séparant les deux opus et nous offrent ici des graphismes sans commune mesure avec son prédécesseur. Le personnage est beaucoup plus détaillé et moins pixellisé, l’effet e flou présent parfois dans le premier épisode a disparu et les décors sont très jolis à regarder. Ils ont de plus l’avantage d’être extrêmement variés puisque chacune des six zones (sept en comptant le château final) aura son propre type d’environnement. Vous visiterez ainsi tour à tour un arbre, un cimetière, un robot, le ventre d’une baleine, un monde géant et même la lune… Autre point fort de cette réalisation : la variété des ennemis. Vous rencontrerez bien évidemment les inévitables tortues et autres goombas mais également des poissons, des vis volantes et bien d’autres, sachant que chacun d’entre eux sera dans le thème de la zone où vous vous trouverez. Les boss ont aussi bénéficié de la même variété de design allant d’un corbeau géant à un extra-terrestre dans son vaisseau spatial (en passant par une sorcière, une pieuvre, trois cochons, un rat et bien entendu Wario). Enfin, on ne peut que saluer la fluidité de l’animation qui rendra le titre très agréable à jouer.

Gameplay (18/20)

Et cette impression est renforcée par un gameplay simple mais efficace. Le personnage répond parfaitement aux commandes et est un vrai plaisir à manier. La prise en main est immédiate et très intuitive. Vous aurez ici une touche pour sauter et une pour utiliser votre commande spéciale ou courir. Vous aurez, en effet, trois bonus ramassables dans les niveaux à savoir le champignon (qui vous permet d’être touché une fois sans mourir), la fleur (qui vous rendra capable de lancer des boules de feu), et la carotte qui vous fera voler. Chacun de ces bonus aura son utilité selon le type de situation auquel vous serez confronté. A cela s’ajouteront la traditionnelle étoile d’invincibilité (qui apparaitra maintenant tous les cent ennemis tués) et les vies supplémentaires que vous pourrez trouver disséminées dans les niveaux. A la fin de chaque chapitre, vous pourrez jouer à un mini-jeu (deux différents) qui vous permettra de gagner l’un de ces bonus si vous vous débrouillez bien. Enfin, comme je l’ai déjà mentionné, le ramassage des pièces dans les niveaux vous permettra d’aller tenter votre chance dans le casino de Mario Land et, pourquoi pas, de gagner quatre vingt dix neuf vies (ci-dessus). On remarquera également quelques niveaux spéciaux comme celui de la lune où la pesanteur quasi nulle change radicalement la façon de contrôler le personnage, ou encore le niveau entièrement parcouru à l’intérieur d’une bulle vous permettant de voler. Ceci a pour effet de varier la jouabilité et ainsi de rompre une monotonie qui ne pointera jamais le bout de son nez dans ce jeu. Bon gameplay très agréable donc qui s’inscrit dans la lignée de celui de son ainé tout en y apportant quelques améliorations sympathiques.

Bande son (18/20)

La bande son est également très bonne avec des musiques bien dans le ton de Mario tout en étant assez variées et des bruitages réussis. Comme toujours, le son s’accélérera lorsque le temps viendra à vous manquer ce qui vous mettra une dose de pression supplémentaire.

Conclusion (16/20)

Nous sommes donc ici en présence d’un excellent jeu de plates formes qui vous fera, à n’en pas douter, passer de très bons moments sur votre Game Boy. On pourra toutefois lui reprocher sa trop grande facilité qui nuira grandement à sa longévité mais c’est bien le seul point noir imputable à ce must de la console portable de Nintendo.


Article publié le 04/08/2008 Jeu testé par Manuwaza