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Indiana Jones and the Last Crusade

Section Test.


Indiana Jones : Saigo no Seisen
23/12/1994
Edité par Coconuts
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Indiana Jones and the Last Crusade
??/07/1994
Edité par Ubisoft
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Indiana Jones and the Last Crusade
??/??/1994
Edité par Ubisoft
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Console: Nintendo Game Boy
Genre:Action/Plates-Formes
Développeur: NMS Software
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Amstrad CPC- Atari ST- Commodore 64- Commodore Amiga- Nintendo Nes- PC- Sega Game Gear- Sega Master System- Sega Megadrive- ZX Spectrum-

Photo de la boite de Indiana Jones and the Last Crusade
Indiana Jones and the Last Crusade, capture d'écran Indiana Jones and the Last Crusade, capture d'écran Indiana Jones and the Last Crusade, capture d'écran
On ne présente plus le troisième volet des aventures d’Indiana Jones : « La dernière croisade ». Véritable aboutissement de la saga avec un scénar en béton, des acteurs convaincants (Sean Connery est ici le charisme incarné en la personne du professeur Henry Jones Sr) et une bande-son enchanteresse (made by John Williams), tous les ingrédients étaient réunis pour contenter les aventuriers amateurs et les fans les plus assidus. Bon, il faut dire qu’ici le trio Spielberg-Lucas-Williams fait des merveilles et que cet épisode aurait certainement dû être le dernier… Comme vous vous en doutez bien, avec un tel succès populaire, Indiana Jones troisième du nom a eu droit à d’innombrables adaptations vidéo-ludiques. C’est l’épisode Game Boy qui nous intéressera aujourd’hui et je vais l’avouer tout de suite, c’est loin d’être le meilleur… Il est temps de développer tout ça en partant à la conquête du Saint Graal !

Scénario :

Dans ce jeu, on trouve du bon et du moins bon. Il en va évidemment de même pour le scénar. Nous suivrons donc les pérégrinations du professeur Indiana Jones, archéologue de son état, dans sa quête du Saint-Graal et dans son combat contre les nazis. Un héros bien évidemment reconnaissable grâce à son chapeau légendaire et à son fouet.

Dans le soft comme dans le film, vous traverserez donc Rome et ses catacombes, le train du cirque, le château allemand ou bien encore le dirigeable et la grotte dans le canyon du croissant de lune. En complément de tout cela, il faudra retrouver des objets apparaissant dans le film, à savoir la croix de Coronnado, le bouclier du chevalier, des fragments de la dalle de marbre « X » de la bibliothèque à Rome… On ne pourra en revanche que déplorer le fait que les développeurs n’aient pas suivi avec exactitude la trame scénaristique originale puisque Indy apparaîtra adulte directement dans le premier niveau (les grottes de l’Utah) alors qu’il est censé n’être qu’adolescent à cette période, tout comme dans le train du cirque. Un raccourci malvenu.

Un petit point supplémentaire concernant le film « Indiana Jones et la dernière croisade » lui-même. Je ne pourrais que vous conseiller de le visionner puisqu’il s’agit d’un des meilleurs (le meilleur ?) films d’aventure de tous les temps. Ne commettez pas le sacrilège de passer à côté !

Réalisation :

Pas de soucis quant à la qualité graphique globale du titre. Les niveaux que vous aurez à traverser seront aisément reconnaissables et bien qu’ils ne fourmillent pas spécialement de détails, il y en aura suffisamment pour que vous ne sentiez pas perdu au milieu de nulle part. Les textures sont fines et le jeu ne souffre pas de bugs graphiques majeurs, avec en prime quelques sympathiques skins du film selon votre avancement. Un point non négligeable et à souligner pour un jeu Game Boy.

Là où tout cela commence à se gâter, c’est avec l’animation d’Indy. Premier point, pas de course pour notre aventurier : plutôt curieux pour un jeu d’aventure et surtout assez frustrant dans un jeu soumis à un timer permanent (timer développé dans la partie « Gameplay »). Comprenez par là que votre unique chance de grappiller quelques précieuses secondes sera de sauter pendant tout le niveau comme un ahuri (le saut vous faisant aller plus vite que la marche simple…). Deuxième point, se battre au corps à corps s’avèrera être un véritable calvaire tant l’allonge de votre bras sera restreinte (ce ne sera pas vraiment mieux avec le fouet). En effet, la hitbox d’Indiana vous donnera presque l’impression de frapper dans le vide… Énervant contre les sbires de base, cela deviendra exécrable contre les boss, mais nous aurons l’occasion d’y revenir un peu plus loin.

Les ennemis, parlons-en justement. Vous rencontrerez deux types de sbires ainsi que des soldats allemands, des soldats de la confrérie de l’épée cruciforme , des rats et… ce sera tout. Pas de quoi fouetter un raton… Mention spéciale au scrolling différentiel du second niveau, un ajout intéressant pour un simple jeu de Game Boy. Du bon et du moins bon dans la partie « Réalisation » en somme…

Gameplay :

Si on commence par le commencement, on a donc ici un jeu d’action (avec un peu de plate-forme tout de même) classique. Le soft possède également quelques caractéristiques qui lui sont propres. En gros, il faudra traverser les quatre levels présents en récupérant à chaque fois un objet spécial, intimement lié à la quête de notre ami Indiana Jones. Chaque stage se clôturera par un combat contre un boss, qui ne restera pas dans les annales du jeu vidéo… Prenons l’exemple du premier niveau, « les grottes de l’Utah » où se trouve « la croix de Coronnado ». Ce level sera l’un des plus longs et aura une spécificité particulière, à savoir le fait de pouvoir éclairer son chemin via un item « torche » temporaire. Il faudra donc veiller à en trouver plusieurs pour parvenir à la fin sans encombre. Dommage que le level ait un aspect labyrinthique, je ne suis pas fan des turpitudes dans un sens et dans l’autre (mais cela n’engage que moi, évidemment), surtout qu’il ne sera pas toujours évident de trouver son chemin. Cet aspect sera amoindri dans les niveaux suivants. Il va de soi qu’il faudra impérativement avoir trouvé ladite croix pour pouvoir accéder au boss, pas la peine d’essayer sans… Vous vous retrouverez immanquablement bloqué…

Autre spécificité, le jeu est soumis à un timer. Deux minutes pour boucler un niveau ou tuer un boss. Heureusement, durant les stages, vous aurez la possibilité de récupérer des sabliers, remettant instantanément votre timer à deux minutes. Si dans le jeu la notion de temps ne posera pas de problèmes majeurs (niveau labyrinthique mis à part…), il n’en ira pas de même dans les combats contre les boss (et encore une fois, celui du premier niveau particulièrement). En effet, toujours en prenant l’exemple du premier boss, le combat sera MILLIMÉTRÉ… Vous n’aurez donc droit qu’à une seule erreur (voire deux dans le meilleur des cas), sans quoi le timer arrivera à zéro et vous serez dans l’obligation de recommencer. Bien entendu, pas de sablier contre les boss et l’on aura droit à des combats particulièrement mollassons, consistant uniquement à « taper, reculer, éviter, avancer, taper… » Ces rixes de fin de levels seront donc à oublier d’un point de vue jouabilité et d’un point de vue fun vidéoludique… Dommage. Et comme si tout cela ne suffisait pas, je ne leur ai trouvé aucun rapport avec le film…

Petit détail supplémentaire très énervant, vous deviendrez invincible quand vous vous ferez toucher par un ennemi. Entendez par là qu’Indy clignotera et que cela vous empêchera d’être touché deux fois de suite. Là où le bât blesse, c’est que d’une part, le laps de temps où Indiana clignote est extrêmement court et que d’autre part, chaque coup reçu vous fera tressaillir comme si vous aviez reçu une décharge électrique, vous projetant au loin. L’invincibilité temporaire devient dans ce cas complètement inutile… Encore une fois c’est dommage.

Vous êtes un aventurier, vous devrez donc vous défendre contre une horde d’ennemis mal intentionnés à votre égard. Pour cela, vous pourrez utiliser vos poings et aurez également la possibilité de récupérer votre lasso dans certains niveaux. Sans oublier un pistolet à trois coups plus rare encore et à garder précieusement pour les combats contre les boss. Globalement et surtout vers la fin du jeu, les armes seront d’une efficacité toute relative et encore des passages à s’arracher les cheveux en perspective…

Passons maintenant à la durée de vie. Cinq niveaux avec en prime le dernier qui sera un peu plus long puisque vous passerez du dirigeable allemand à la grotte du canyon du croissant de lune afin d’y accomplir les épreuves du Graal. Les stages seront finalement courts, voire très courts, avec une durée de vie rallongée artificiellement par les combats contre les boss et la difficulté à vous mesurer aux sbires de base tant vous tapez dans le vide… Des mots de passe vous seront donnés à chaque fin de level. Comptez entre une et deux heures de jeu pour finir La Dernière Croisade d’une traite ce qui fait au final très peu, mais attention, tout cela est extrêmement frustrant, vous êtes prévenus…

Bande-Son :

Dans cette partie, nous nous en tiendrons juste aux mélodies qui accompagneront le joueur durant les niveaux tant les autres bruitages n’auront que peu d’intérêt. On retrouvera donc ici le célèbre thème du film qui vous accompagnera durant l’intro et le premier niveau. Les autres mélodies seront tout à fait dans le ton et si l’on ne s’en tenait qu’à la musique, vous auriez pu passer un agréable moment avec ce jeu…

Conclusion : 10/20

Indiana Jones et la dernière croisade ne laissera pas un souvenir impérissable sur le support Game Boy. Si l’on remarque que la licence a été été «plutôt» bien respectée malgré des raccourcis d’un goût douteux pris avec les premiers niveaux, on ne peut que déplorer une jouabilité limitée et rebutante, les rencontres avec les boss en étant l’exemple le plus flagrant. Sans compter que même pour ceux qui y verraient un soft digne d’intérêt, l’aventure sera dès plus courte. A posséder si l’on est un grand fan de l’aventurier Indiana Jones.

Points positifs :
-Licence assez bien exploitée malgré quelques facilités
-Bande- son

Points négatifs :
-Jouabilité
-Durée de vie


Article publié le 26/06/2011 Jeu testé par Hijaki