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Game and Watch Gallery

Section Test.


Game Boy Gallery
01/02/1997
Edité par Nintendo
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Game & Watch Gallery
??/05/1997
Edité par Nintendo
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Game & Watch Gallery
28/08/1997
Edité par Nintendo
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Console: Nintendo Game Boy
Genre:Mini-Jeux
Développeur: Nintendo
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Nintendo Game Boy

Photo de la boite de Game and Watch Gallery
Game and Watch Gallery, capture d'écran Game and Watch Gallery, capture d'écran Game and Watch Gallery, capture d'écran
Nintendo a toujours eu une veine assez retro. La preuve en est en tout cas faite avec ce Game & Watch Gallery, compilation de divers titres Game & Watch tels que Fire ou Octopus. Notons tout de même que ces jeux, bien qu'ils soient tout à fait honorables, ont été relookés dans des versions modernes. On ne peut que saluer cette initiative car sortir une cartouche Game Boy avec uniquement des softs vieux de plus de quinze ans n'aurait sans doute pas rapporté beaucoup de sous à Big N. Tant mieux également pour les joueurs.

Scénario (/)

Jeu Mario, pas de scénario. Cet adage est souvent vrai et ici plus que jamais étant donné qu'il s'agit d'une compilation de Game & Watch. Au lieu de vous résumer un scénario inexistant, petit cours d'histoire : leçon 1, les Game & Watch. Ces consoles portables sont les précurseurs de la Game Boy et leur créateur est commun, il s'agit de Gunpei Yokoi. Disposant d'un ou deux écrans - selon la série - elles ne comportent qu'un seul jeu. Le tout premier est Ball, créé en 1980. Suivront cinquante-huit autres jeux, dont certains voyant apparaître des personnages emblématiques de la série, comme Mario, Link ou Donkey Kong. Les différentes images que le jeu pouvait afficher étaient déjà imprimées, et ces dernières étaient illuminées selon les actions du joueur. Bien souvent, ces titres étaient des sortes de jeux d'adresse, où il fallait agir vite en respectant un ordre (par exemple récupérer des œufs qui roulent sur des pentes dans Egg).

Gameplay (14/20)

Le jeu propose de (re)découvrir quatre titres Game & Watch. Ils sont présentés en deux versions : classic et modern. La dernière est plus belle, plus fluide, plus jouable et plus complexe, bref meilleure en tous points. Les versions classic ne serviront qu'à arracher une larme aux vieux routards du jeu vidéo, ou à parfaire sa culture vidéoludique. Voici une petite présentation des jeux :

Manhole : ce jeu est sorti en 1981 dans la série Gold. On incarne ici un petit bonhomme. Au dessus et en dessous de lui, deux ponts surplombent un cours d'eau. Chacun de ces ponts a deux trous. Il y en a donc un en haut à gauche du bonhomme, un autre en haut à droite, encore un autre en bas à gauche et un dernier en bas à droite. D'autres petits bonshommes traversent le pont, et le but du jeu est de les empêcher de tomber dans les trous. Pour ce faire, il faut se placer sous chaque trou lorsqu'un personnage va le franchir. Bien sûr, au bout d'un moment il y a plein de bonhommes qui veulent le traverser...
En version moderne, le bonhomme est remplacé par Yoshi. Les autres qui veulent traverser sont Toad et Donkey Kong, mais parfois un Mario très rapide passera à toute vitesse. Ici, Yoshi place des plaques pour combler les trous. S'il tient une plaque lorsque quelqu'un passe dessus, elle reste. Mais s'il n'est pas là pour la soutenir, elle ne résistera pas au passage d'un individu. Ce dernier sera sauf mais le prochain tombera dans le vide à moins que Yoshi ne replace une plaque... Le jeu est ici bien plus rapide et frénétique, et on est parfois surpris de se voire placer des plaques dans tous les sens sans trop comprendre ce qu'on fait.

Fire : Fire est sorti en 1980 dans la première série, Silver. On incarne deux pompiers tenant un tapis rebondissant en bas d'un immeuble en flammes. De temps en temps, des personnes se jettent dans le vide, et il faut alors les faire rebondir jusqu'à ce qu'elles retombent dans l'ambulance située à droite de l'écran (alors que l'immeuble est à gauche).
En version moderne, ce sont Mario Et Luigi qui tiennent le tapis, tandis que de nombreux Toad, Yoshi et Donkey Kong se jettent du château de Peach ravagé par un incendie. Le rpincipe est inchangé, seulement les trois personnages ne rebondissent pas de la même manière : Toad monte très haut et Donkey très peu. Cela donne quelque chose de totalement anarchique et de très difficile à maîtriser. Parfois ce sont des œufs qui tombent : ils peuvent contenir une bombe ou une étoile, cette dernière rapportant plus de points qu'un simple personnage. Avec Manhole, c'est mon préféré.

Octopus : ce jeu est sorti en 1981 dans la gamme Widescreen. Trois plongeurs partent d'une barque et doivent récupérer un trésor au fond de l'eau. Seulement, une pieuvre en bloque l'accès. Il faut donc passer quand elle replie ses tentacules et se barrer vite fait quand elle les déplie. On peut retourner de temps en temps à la barque pour gagner un peu plus de points. C'est assez difficile.
En mode modern, c'est Mario qui descend sous l'eau. Ici, on peut constater la flagrante évolution : c'est bien plus fluide et beaucoup moins dur, mais aussi plus intéressant. La nouveauté vient du fait que plus Mario a récupéré de points au fond de l'eau, plus il est lent pour retourner à la barque. Mario peut également effrayer la pieuvre en lui lançant une partie de son butin.

Oil Panic : ce jeu, sorti en 1982, est le premier de la gamme Multiscreen. Ca se joue donc sur deux écrans. Sur celui d'en haut, un bonhomme avec un récipient recueille des gouttes d'essence qui tombent du plafond. Une fois qu'il en a récupéré trois, il doit les verser en se penchant à gauche ou à droite. L'écran du dessous représente un autre bonhomme - que l'on ne contrôle pas - qui fait des allers et retours sur la station essence. On doit donc faire en sorte que celui d'en haut verse le contenu de son récipient au bon moment pour ne pas tout renverser - tout en veillant à ce qu'aucune goutte ne soit ratée.
En version moderne, ce sont bien sûr Mario et Yoshi qui prennent le relais. Sauf que Mario (en haut) possède deux récipients, ce qui permet de continuer à recueillir les gouttes pendant qu'on verse l'autre verre plein dans la bouche de Yoshi (d'ailleurs l'essence a été remplacée par du café). Evidemment, il y a bien plus de gouttes qui tombent.

Tous ces mini-jeux - en version moderne du moins - disposent d’une maniabilité instinctive, mais cela n'empêche pas que certains soient très difficiles.
Petite nouveauté : en mettant le jeu en pause et en éteignant la console, la partie est temporairement sauvegardée. Ainsi en rallumant la Game Boy on retrouve le jeu auquel on jouait avec son score conservé.

Réalisation (16/20)

Je ne vous ferai pas l'affront de noter les graphismes des jeux en mode classique, mais en ce qui concerne les versions modernes, c'est très suffisant. Les décors sont assez détaillés et les animations des personnages dans la veine des épisodes de l'univers Mario, c'est à dire amusantes et réussies. En revanche, vu le très faible nombre de versions modernes et le fait que tout se joue sur un écran, le tout aurait pu être encore plus soigné. On retiendra l'écran principal avec un Mario qui sort sa petite Game Boy de temps à autres.

Bande-son (16/20)

La bande-son est également classique pour un jeu Mario, c'est à dire qu'elle joue son rôle, avec de sympathiques mélodies et des bruitages convaincants. Même en jouant très longtemps, aucune répétitivité dans les mélodies n'est à signaler.

Durée de vie (14/20)

Seulement quatre jeux, c'est très peu. Une dizaine aurait été un minimum. Je ne comprends pas vraiment Nintendo à ce niveau. Une compilation de titres Game & Watch avec uniquement quatre jeux, ça n'est pas très sérieux. Heureusement qu'ils ont été proposés en versions "relookées". Il existe également un mode Gallery qui propose des infos sur d'autres Game & Watch (seize en tout) avec une animation. Pour débloquer toutes ces fiches, il faut faire un score élevé sur chacune des quatre variations d'un même jeu (Classic Easy, Classic Hard, Modern Easy & Modern Hard).
La durée de vie est donc difficile à noter : ou vous passerez de longs moments à tenter d'atteindre les plus hauts scores et essaierez de découvrir intégralement la galerie, ou le plaisir de la découverte s'estompera rapidement, auquel cas le jeu vous lassera rapidement. Personnellement, je pars du principe que toute personne achetant ce jeu est un minimum amatrice du genre, donc quatorze me semble justifié.

Conclusion (13/20)

Si vous êtes un grand nostalgique, si vous adorez les Game & Watch, ce jeu vous plaira sûrement. Les autres n'y trouveront sans doute pas grand intérêt, à part les plus jeunes peut-être. Il est tout de même très dommage qu'il n'y ait que quatre jeux disponibles. Mais bon, de nos jours la cartouche ne doit pas coûter grand chose, ce n'est pas comme si vous l'achetiez neuve.


Article publié le 05/08/2008 Jeu testé par Tony_Montana