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Double Dragon 2

Section Test.


Nekketsu Kouha Kunio-Kun : Bangai Rantouhen
07/12/1990
Edité par Technos Japan
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Double Dragon II
??/12/1991
Edité par Acclaim Entertainment
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Double Dragon II
??/??/1991
Edité par Acclaim Entertainment
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Console: Nintendo Game Boy
Genre:Beat'em All
Développeur: Technos Japan
Joueurs: 1 à 2
Une exclusivité Nintendo Game Boy

Photo de la boite de Double Dragon 2
Double Dragon 2, capture d'écran Double Dragon 2, capture d'écran Double Dragon 2, capture d'écran
A peine un an après le premier opus, Billy et Jimmy Lee reviennent sur Game Boy dans ce second épisode très originalement intitulé Double Dragon II, adaptation totalement différente du jeu d’arcade d’origine. Surfant sur la vague du succès de son prédécesseur, ce nouveau volet dotés de bons ajouts par rapport à son grand frère se voit malheureusement doté de quelques faiblesses le rendant moins attachant que le premier épisode…

Scénario (-)

L’intrigue de ce nouvel épisode prend place juste après le sauvetage de Marian par Billy. La défaite des Black Warriors a apporté la paix et la tranquillité dans les rues de New York, permettant à Billy et son frère Jimmy de reprendre leur entrainement aux arts martiaux. Pour perfectionner leur maitrise du combat à mains nues, ils intégrèrent le dojo des Scorpions, et furent pris sous l’aile du maitre de ce dojo, un grand guerrier du nom de Gordon. Affronter des adversaires d’une telle puissance leur permit très vite de progresser et de gravir les échelons, tant et si bien qu’au bout de quelques mois seulement, nos deux compères étaient devenu professeurs dans cette prestigieuse école. Seulement, de telles aptitudes eurent pour effet d’attiser les convoitises tant et si bien qu’un rival du nom d’Anderson élimina un autre élève, faisant porter le chapeau aux frères Lee. Gordon se fit donc un devoir de capturer ses deux élèves renégats, les obligeant à combattre leurs anciens frères d’arme. Un scénario qui change agréablement de celui du premier épisode, et qui aura le mérite d’être exposé au début du jeu par une séquence introductive des plus sympathiques.

Durée de vie (15/20)

Pour parvenir au machiavélique Anderson (non non, pas Sonny !), vous devrez boucler quatre niveaux, chacun étant défendu par un boss que vous devrez occire pour passer au suivant. Ces derniers vous donneront bien souvent du fil à retordre par leurs coups puissants et à longue portée (leurs bras seront plus longs que les vôtres), ainsi que par leur IA assez grande (il ne sera pas rare qu’ils se baissent pour éviter vos coups, vous mettant ainsi dans une situation des plus délicates) et vous devrez faire preuve d’une grande rapidité pour en venir à bout et enfin aller affronter la source de tous vos ennuis. Vous aurez la possibilité de sélectionner votre niveau de difficulté parmi les trois disponibles mais le jeu sera malgré cela vite bouclé (comptez une demi-heure) du fait du faible nombre de niveaux disponibles. Fort heureusement, les atouts de ce beat’em all de légende reprennent vite le dessus sur ce détail gênant. D’une part, vous vous ferez un devoir de revenir à ce jeu des plus prenants régulièrement et vous surprendrez à le terminer en boucle juste pour le plaisir. D’autre part, un véritable mode deux joueurs en coopération remplacera ici plus qu’avantageusement le médiocre équivalent en alternance du premier volet, vous promettant ainsi de grandes parties de fun entre amis à vous battre vaillamment côte à côte contre des nuées d’ennemis qui n’auront pour seul objectif que de vous faire passer de vie à trépas.

Gameplay (15/20)

Passons à présent au sujet qui fâche, j’ai nommé le gameplay. En effet, ce dernier a fait l’objet de quelques améliorations mais au détriment d’aspects intéressants présent dans le premier opus qui ont été purement et simplement enlevés dans ce nouveau volet. Mais commençons par énoncer ce qui est resté identique. Vous dirigez ainsi toujours votre personnage dans un environnement multidirectionnel, c'est-à-dire que vous pouvez le déplacer autant sur l’axe avant/arrière que sur l’axe gauche/droite. Cette possibilité ayant fait la force du premier opus permet ainsi au joueur de réaliser des manœuvres d’esquive, tout en ayant une liberté de mouvement tout à fait remarquable. Attention toutefois car cela est une épée à double tranchant, puisque si vous êtes doté d’un surplus de liberté, il en va de même pour vos ennemis qui prendront un malin plaisir à contourner votre personnage ou à vous prendre en sandwich. De même, cette gestion de la profondeur nécessitera de votre part un ajustement permanent et précis de votre position par rapport à vos adversaires, sous peine de voir tous vos coups manquer leur cible. Concernant la jouabilité, vous aurez toujours une touche poing et une touche pied, mais cette fois ci le simple appui simultané sur ces deux boutons ne déclenchera pas un coup de pied sauté mais un mouvement d’esquive accroupi. Une double pression quant à elle déclenchera une attaque spéciale ressemblant étrangement au Shoryuken, qui remplacera le coup de pied aérien du premier épisode. Certains aimeront, d’autres pas. Pour ma part, je trouve assez logique de la part des développeurs d’avoir fait évoluer les personnages entre les deux volets, étant donné que ces derniers se sont entrainés durement, apprenant ainsi de nouveaux coups plus efficaces et dévastateurs. Malheureusement, les créateurs du jeu ont poussé cette logique à l’extrême en privant ainsi le gameplay de l’une des possibilités les plus intéressantes de son grand frère. En effet, nos deux clampins ont depuis appris le sens de l’honneur et répugnent à utiliser des armes. De fait, si vos adversaires vous attaqueront toujours avec des armes diverses et variées, vous ne pourrez plus les ramasser pour les utiliser après les avoir soustraites à leurs propriétaires comme cela était possible dans le premier volet. De même, dites adieu aux coups de coude pour vous débarrasser des adversaires arrivant par derrière, ce qui enlève énormément au fun et à la richesse du gameplay. Le seul ajout sera la possibilité de frapper vos adversaires une fois ces derniers au sol, vous permettant ainsi de les achever d’un coup de genou bien placé. Mais globalement le plaisir de jeu sera moindre que dans Double Dragon premier du nom, la faute à la suppression de possibilités des plus intéressantes ayant fait la force, non seulement du premier épisode GB, mais aussi de toute la série.

Réalisation (18/20)

Graphiquement parlant, rien à redire. Les sprites sont de grande qualité de même que l’animation des personnages de très bonne facture. Les décors, exploitant parfaitement le dégradé de nuances de gris à la disposition de la Game Boy, seront de toute beauté et extrêmement détaillés. Globalement, le tout a d’ailleurs gagné en finesse par rapport au précédent opus qui était déjà extrêmement réussi esthétiquement parlant. Petit bémol concernant les ennemis dont la variété fera quelque peu défaut, mais cela passera comme une broutille en comparaison du rendu global qui a en sus très bien vieilli.

Bande son (15/20)

La bande son quant à elle a également subi une petite amélioration, proposant des musiques légèrement meilleures qui rempliront à merveille leur rôle de rythmer l’action, et ce malgré leur aspect souvent répétitif. Mais vous oublierez bien vite ce petit défaut une fois votre partie commencée, tant le jeu en lui-même est prenant et intense.

Conclusion (16/20)

Double Dragon II est sans aucun doute une bonne suite à son illustre grand frère et se présente comme un indispensable pour tous les fans de beat’em all. Malheureusement, si les améliorations sont des plus inspirées, elles seront éclipsées par des choix peu judicieux dans le gameplay rendant le ce second épisode globalement moins agréable à jouer que le premier. Dommage de n’avoir pas gardé tous les éléments ayant fait la force de la série…


Article publié le 06/08/2008 Jeu testé par Manuwaza