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Castlevania 2 - Belmont s Revenge

Section Test.


Dracula Densetsu II
21/07/1991
Edité par Konami
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Castlevania II : Belmont's Revenge
??/08/1991
Edité par Konami
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Castlevania II : Belmont's Revenge
26/11/1992
Edité par Konami
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Console: Nintendo Game Boy
Genre:Action/Plates-Formes
Développeur: Konami
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Virtual Console WII-

Photo de la boite de Castlevania 2 - Belmont s Revenge
Castlevania 2 - Belmont s Revenge, capture d'écran Castlevania 2 - Belmont s Revenge, capture d'écran Castlevania 2 - Belmont s Revenge, capture d'écran
27 octobre 1989, Castlevania sortait sur Game Boy. Presque immédiatement le soft est trainé dans la boue, jugé insurmontable, lent et ne respectant pas assez l'univers Castlevania pour prétendre plaire aux adorateurs de la mythique série. 12 Aout 1991, Castlevania 2 Belmont's Revenge, la suite du plus décrié des opus 2D fait son apparition. Cette fois, Konami aura eu deux ans et quatre mois pour transformer un essai précédemment lamentablement échoué dans le cœur des fans. Alors qu'en est-il? Les développeurs ont-ils su réparer leurs soit disant erreurs ou sommes nous toujours en présence d'un soft réservé à une frange de joueurs?

Scénario: 11/20

Côté Scénario, il faut avouer que celui-ci est plus travaillé que le précédent, du moins dans la notice, l'introduction du jeu étant plus courte et allant à l'essentiel! Nous apprenons donc dans le manuel qu'après sa défaite contre Christopher Belmont, Dracula ne fut pas totalement anéanti. Il patienta fermement durant quinze années. Vînt alors le jour ou Soleiyu (ou Soleil, selon les versions du jeu), le fils de Christopher, atteignit l'âge de devenir à son tour chasseur de vampires. Une cérémonie se tînt et le titre de chasseur lui fut donc transmis. La nuit tomba, les réjouissances cessèrent. Au petit matin nul ne trouva Soleiyu. Peu après, un terriblement grondement se fît entendre et, non loin, quatre châteaux apparurent avec en leur centre un lac, emplacement de l'ultime forteresse de Dracula. Celui-ci avait kidnappé Soleiyu grâce au peu de puissance qu'il lui restait. De son otage il fît un démon, le pervertissant et lui dérobant au passage la puissance transmise par son père. Ainsi régénéré, le comte reprit apparence humaine et décida d'en terminer une bonne fois pour toute avec la famille Belmont. Christopher partit alors pour le premier château, gardé par un démon. L'aventure commençait…ou plutôt, continuait!

Le scénario est très mince mais déjà bien plus développé qu'en 1989 et, chose appréciable, il poursuit la tradition et introduit un nouveau personnage dans l'univers Castlevania. Nous aurons même droit à une très courte phase de dialogue entre Soleiyu et Christopher. La trame scénaristique est donc bien là, même si comme d'habitude avec les premiers Castlevania il ne faudra pas s'attendre à un prix Nobel de Littérature mais qu'importe, le prétexte est largement suffisant!

Gameplay:14/20

Cette fois, rien à redire! Konami a pris note et a corrigé le tir, pour beaucoup bancal, du premier épisode. Nous retrouverons donc la substantifique moelle du gameplay à la Akumajou, à savoir un personnage traversant des environnements horizontaux ou verticaux en se frayant un chemin au travers d'ennemis grâce à son fouet et à des armes secondaires. Oui, j'ai bien dit "armes secondaires"! Alors que "The Adventure" oubliait complètement cet aspect du jeu, "Belmont's Revenge" le reprend presque intégralement. Il faudra en effet malheureusement faire l'impasse sur la hache et la montre si vous jouez en version Japonaise, ou sur la croix boomerang et la montre si vous possédez une version occidentale. "Pourquoi?", pourra-t-on se demander! La réponse n'est pas évidente, sans doute à cause des environnements un peu trop courts pour proposer suffisamment d'ennemis et donc justifier une offre aussi pléthorique qu'avant en matière d'armes annexes.

Toujours est-il que nous retrouvons enfin nos vieux réflexes de chasseurs de vampireq et que nous aurons à détruire pas mal de chandeliers pour reconstituer comme sur NES nos réserves de cœurs, synonymes de munitions. Le reste du jeu n'est que formalité en matière de game design, il mélange les affrontements contre des sous-fifres à des combats acharnés contre des boss et des sauts bien mâtinés de plateforme. A ce propos d'ailleurs on retrouvera la patte Castlevania The Adventure! Mais rassurez-vous, je ne parle que de la progression basée sur des franchissements de cordes et la présence de nombreux pics. Oubliez le déplacement très lourd de l'ancien Christopher. La version 91 est beaucoup plus véloce et ses sauts ne sont plus millimétrés et synonymes de morts absurdes à répétition et accessoirement de crise de nerfs. La jouabilité nouvelle, qui fait pourtant dans le bien traditionnel, est donc largement meilleure cette fois-ci et permet d'apprécier le jeu! Du tout bon mister Konami!

Réalisation:14/20

L'évolution du soft se poursuit aussi dans la réalisation graphique! Les arrières plans sont beaucoup plus travaillés qu'auparavant et, sans atteindre des sommets de finesse, marquent ce Castlevania de leur empreinte! Nous retrouvons à peu près tout ce qui doit figurer dans un jeu de la licence, toutes proportions de puissance relative à la console et d'époque de sortie gardées bien entendu. Ainsi pourrons-nous voir des bâtisses en arrière plan, des œuvres d'art au second, des statues, des fresques, un peu de végétation, et même un semblant de parallaxe derrière certaines fenêtres des châteaux. Les ennemis sont également plus nombreux et rompent donc avec la monotonie que The Adventure pouvait laisser entrevoir. Ceci est en partie dû à l'alternance des thématiques en fonction des châteaux: château des rocs, des plantes, de cristal ou des nuages. Ces mêmes ennemis bougent d'ailleurs avec plus d'étapes d'animation. Christopher étant, nous l'avons vu, moins lourd, le scrolling paraît plus fluide. Ces animations ennemies terminent alors de dynamiser l'action à l'écran. Nous avons donc encore affaire à du tout bon. Cela va-t-il se poursuivre jusque dans la durée de vie? Voyons cela de suite!

Durée De Vie: sans les codes: 13/20

Il sera difficile de faire plus durable que le prédécesseur de ce jeu! Mais durabilité n'est pas forcément synonyme de durée de vie! Il faut qu'un jeu puisse maintenir les joueurs en haleine et pour cela un bon calibrage de la difficulté est primordial! Cela, Konami l'avait oublié mais sa mémoire est prodigieusement revenue avec cette seconde narration portable des aventures de Christopher Belmont. Même si les mécanismes principaux sont identiques (cordes remplaçant les escaliers, pièges etc), les sensations de jeu sont très différentes et il n'est pas étonnant qu'il s'agisse là du titre préféré des joueurs sur Game Boy quand on parle de cette série. Le jeu comporte, comme vous l'avez vu, cinq châteaux. Le cinquième, celui de Dracula, compte deux stages pour un total de six boss. Ceux-ci sont très faciles à vaincre mais demanderont tout de même quelques tentatives. Le plus difficile sera d'affronter Dracula en personne. Ce boss là n'est pas près d'être vaincu, d'autant plus si vous jouez sur la première version de Belmont's Revenge puisqu'elle remplaçait la croix boomerang par la hache. La fameuse croix est une bénédiction lors du dernier affrontement et en fonction des versions donc, le jeu durera un peu plus longtemps. La possibilité de commencer par n'importe lequel des châteaux "primaires" ne change quant à elle absolument rien à la progression générale. Terminons en mentionnant la présence de codes permettant de ne pas tout reprendre à zéro. Disons le tout net : ceux-ci gâchent complètement le jeu qui, si vous les utilisez, pourra très bien être achevé en une grosse journée. J'attribuerai donc une note n'en tenant pas compte.

Bande Son:12/20

La qualité est sans doute meilleure dans cet épisode d'un pur point de vue technique mais pour ma part je préfère largement les sons du précédent. C'est assez étonnant mais j'y retrouve beaucoup plus l'ambiance Castlevania et la reprise des classiques réorchestrés me semble plus parlante. Il n'en demeure pas moins que la bande son est ici tout de même très appréciable, juste un peu trop passe partout à mon sens. Je n'ai jamais siffloté ou balancé la tête en rythme, ce qui n'est pas le meilleur des signes.

Conclusion:15/20

Un bon Castlevania qui aura su réconcilier un minimum les fans avec la licence sur la portable de Nintendo. Le level design est attractif et réserve quelques petits moments, non pas d'anthologie mais de stress et de frissons. La frustration n'est ici jamais de mise et l'ensemble de la jouabilité ayant été corrigé, nous ne pouvons que dire de ce Castlevania 2:Belmont's Revenge, qu'il s'agit d'un bon jeu!


Article publié le 12/08/2012 Jeu testé par Tanuki