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Bram Stoker s Dracula

Section Test.


Sortie JAP non communiquée
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Bram Stoker's Dracula
??/??/1993
Edité par Sony Imagesoft
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Bram Stoker's Dracula
??/??/1993
Edité par Sony Imagesoft
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Console: Nintendo Game Boy
Genre:Action/Plates-Formes
Développeur: Probe Entertainment Limited
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Commodore Amiga- Nintendo Nes- Nintendo Super Nes- PC- Sega Game Gear- Sega Master System- Sega Mega-CD- Sega Megadrive-

Photo de la boite de Bram Stoker s Dracula
Bram Stoker s Dracula, capture d'écran Bram Stoker s Dracula, capture d'écran Bram Stoker s Dracula, capture d'écran
Dracula, véritable démon à la forme humaine, un phénomène qui a su fasciner par le passé et qui fascine toujours autant, j’en veux pour preuve les groupies de Robert Pattinson plus récemment. Mais au diable les vampires s’étant assis sur un manche à balai et bonjour le gentleman, le dandy impitoyable qui pète la classe. A notre époque, beaucoup ont entendu parler de ce monstre sacré au cinéma avec le film de Francis Ford Coppola, et pour cause : c'est à ce jour l’œuvre la plus fidèle au roman épistolaire de l’écrivain Bram Stoker dont il est tiré. Les joueurs que nous sommes le connaissent sous toutes ses formes également grâce, entre autres, à la licence Castlevania qui a su s’installer au rang de « hit incontournable ». Cette licence même qui fait l’objet de notre livre Castlevania Sancti Biblia. Mais avec toutes ces références, on s’y perd, pas vrai ? Laissez-moi donc vous rafraîchir la mémoire à propos de ce mythe littéraire qu’est le Comte de Dracula.

Nous le savons tous, l’un des premiers monstres littéraires à avoir vu le jour et surtout fait tant parler de lui, c’est la fameuse créature du docteur Frankenstein, issue de l’œuvre de Mary Shelley Frankenstein ou le Prométhée moderne écrit au début du XIXème siècle. C’est alors près de quatre-vingt années plus tard que le romancier Bram Stoker eut l’idée de faire sortir de l’ombre un monstre tout aussi effrayant : Dracula. Pour la base de son récit, le romancier irlandais s’est aidé de l’œuvre de M. Shelley mais également d’un pan de l’histoire d’un certain Vlad III Basarab, dit « l’Empaleur », commandant roumain qui usa de méthodes très cruelles pour se battre contre la corruption. Certains disent même qu’après avoir empalé ses ennemis, il « goûtait » leur sang. Sous la plume de Bram Stoker, ces témoignages se transformèrent en un mythe. Ainsi naquit Dracula. Bien sûr, nous n’avons là qu’un des traits de caractère du protagoniste, et des personnages littéraires cruels, il en existait déjà des centaines, même à cette époque. Il fallut alors trouver d’autres choses pour qu’il ne se perde pas parmi ses semblables.

Pour cela, Stoker a imaginé un monstre mais sous forme humaine, un monstre donc qui peut se fondre dans la masse et ainsi « chasser » ses proies avec plus de facilité alors que dans l’œuvre maîtresse de Mary Shelley, la créature de Frankenstein est condamnée à se cacher. Ce qui rend le personnage extraordinaire, c’est qu’il a des pouvoirs assez impressionnants que nous même, simples mortels, avons rêvé de posséder au moins une fois dans notre existence. Qui n’a jamais voulu rajeunir, voler, se transformer en animaux en tous genres, contrôler les éléments, avoir un charisme pour faire plier et dominer même les plus grandes volontés du monde pour que ces dernières se retrouvent à nos pieds? Et enfin, le must du must, être immortel et n’avoir pour ainsi dire qu’une seule faiblesse ? Ce sont là les quelques armes du Comte Dracula. Loin du côté séducteur que donne Coppola au mythe, chez Bram Stoker, il n’est qu’un monstre sans pitié qui ne fait pas dans la demi-mesure. Seulement, il agit comme un humain et chasse ses proies avec ruse. Tomber amoureux, séduire les belles jeunes femmes au cou appétissant ? Hors de question, ce jeu de séduction passe plus par son don hypnotique que par son physique –plutôt répulsif chez Bram Stoker- et d’ailleurs le peu de scènes d’ « amour » dépeintes dans le roman rappelle étrangement les accouplements d’animaux qui ne passent à l’acte que par instinct de reproduction.

Bref, personnage complexe en perspective, complexe mais totalement fascinant. Quoi de plus normal que les jeux vidéo s’y intéressent également ? J'en arrive enfin au soft qui retient notre attention aujourd'hui. Pardonnez-moi, lecteurs, mais j’aurais pu écrire des pages et des pages sur ce monstre époustouflant qu’est Dracula tant il est intéressant à voir évoluer au fil de toutes ces œuvres que ce soient des romans, des jeux vidéo, des films, des peintures etc. Le jeu dont il est donc question aujourd’hui s’intitule tout simplement Bram Stoker’s Dracula, paru sur Game Boy en 1993, et s’inspirant fortement du film éponyme de Coppola sorti un an plus tôt. Je viens de passer un certain temps à défendre l’œuvre de Stoker tant elle géniale, croyez-moi je ne vais pas faire de même avec celle de Probe Entertainment…


Réalisation: 09/20

Probe Entertainment est désormais connu sous le doux nom de Acclaim Cheltenham Studios, vous savez ce logo avec un lézard sur le nom de la compagnie ? Ça ne vous dit rien ? Ils sont également les géniteurs de softs tels que (The) Incredible Hulk sur SNES ou Megadrive, Batman Forever sur Game Boy, Re-Volt sur Dreamcast, Nintendo 64 et Playstation mais aussi et surtout le fameux Alien 3 sur Amiga. Certains furent réussis, d’autres moins. Malheureusement pour Probe Entertainment, Bram Stoker’s Dracula sur Game Boy appartient à la seconde catégorie et se range dans ce qu'ils ont fait de pire, ce sentiment allant croissant au fil de l'avancée du joueur.

Voyez plutôt : un des choix qui, personnellement, m’a le plus étonné, c’est que l’équipe responsable de ce projet a jugé bon inclure trois modes de difficulté. Jusqu’ici tout va bien et c’est plutôt banal. Sauf que dans la pratique, le niveau « Easy » ne vous donne accès qu’à deux petits chapitres du jeu. En effet, voulant faire dans l’originalité, le choix du mode de difficulté se répercutera directement sur le nombre de chapitres mis à disposition du joueur. Pour réellement terminer le jeu, il faudra donc choisir le mode le plus ardu. Dans le cas contraire, vous arriverez à un boss que vous battrez puis un message vous dira, en substance : « tu as fini le jeu, continue de jouer dans des modes de difficulté avancés pour connaître la suite de l’histoire ». Ce système, déjà difficilement défendable dans l'absolu, devient carrément outrageux avec ce faible nombre de chapitres, sachant qu’un timer de cinq minutes apparaîtra dans chaque niveau et qu’un chapitre se compose de deux ou trois levels… Bref, en un quart d’heure le mode facile est fini. Puis, vous mettez en mode « Medium » pour voir, ayant trop peur du mode « Hard » et là ce sont quatre chapitres que vous pourrez finir…de qui se moque-t-on ? Très franchement, je ne sais pas. Enfin le niveau « Hard », et là eh bien, le jeu change du tout au tout. Non seulement il est plus long, mais en plus le temps imparti est plus court et les ennemis plus rapides. Vos deux mains ne suffiront pas à compter les Game Over. Je ne sais pas d’où est venue cette idée mais faut avouer qu’elle est…naze. Et encore je reste poli. Ce sont quelques défauts de cet acabit qui viendront littéralement vous dégoûter du jeu (le mode « Hard » demande une grande connaissance du jeu au vu du temps donné au joueur, sauf qu’avec les modes de difficulté inférieurs vous n’avez pas accès à toute l'aventure).

Cela vient donc entacher un gameplay plutôt intéressant et intelligent pour un jeu plates-formes/action. Beaucoup comparent le soft à Castlevania parce qu’ils partagent tous deux certains aspects communs comme Dracula. Concernant le gameplay, ce sont les armes secondaires qui peuvent venir justifier une telle comparaison même si à mon sens c’est une hérésie d'établir un parallèle tant l’un n’arrive pas à la cheville de l’autre. Point fort ceci dit : le jeu reste dans les grandes lignes fidèle à l’œuvre dont il tire son nom. Encore heureux ! Ainsi, vous incarnez Jonathan Harker et parcourez la Transylvanie pour retrouver votre belle Mina Murray qui s’est faite enlever par le Comte. Seulement, votre but changera au cours de l’aventure et vous vous retrouverez à vouloir fuir le château de Dracula dans lequel le monstre assoiffé de sang vous retient prisonnier. De plus, le jeu, découpé en chapitres de courte durée, respecte en cela plus ou moins un certain rythme de lecture de l’œuvre de Stoker qui je vous le rappelle est écrite sous forme d’une succession d’épîtres que s’envoient entre eux les protagonistes. Je vous laisserai le soin de découvrir tout cela en feuilletant le livre. L’ambiance est quant à elle bel et bien au rendez-vous, et nous pouvons surtout voir qu’un effort a été fourni pour coller à celle du livre. Visuellement, c’est très sombre et glauque, on croisera des zombies, des chauves-souris et autres créatures légendaires sorties tout droit des œuvres de Coppola et de Stoker.

Gameplay: 11/20

Nous venons de voir que la réalisation était à la limite de l’absurdité, la faute à des choix pas très judicieux de la part de l’équipe de Probe Entertainment. Le gameplay, lui, ne souffre pas de ces tares et l'on peut même lui reconnaître quelques atouts. Je l’ai déjà signalé, mais les armes secondaires en sont un exemple. On pourra se défaire de nos ennemis en usant de diverses armes allant du caillou aux haches. Si ces dernières, au même titre que les autres armes « puissantes », sont comptées, les cailloux eux sont disponibles en quantité illimitée, et très utiles pour se battre contre les chefs ou sous chefs des différents niveaux du titre. Je l’ai en partie souligné ci-dessus, mais le jeu s’organise selon sept niveaux différents, alternant le jour et la nuit. Sur le plan du gameplay, cela ne se ressent aucunement, mais un tel parti pris permet de respecter une chronologie dans les faits relatés. C’est en cela que le jeu devient intéressant. Le rythme des journées prend alors tout son sens si on le compare à l’œuvre épistolaire de Bram Stoker. L’action se déroule en plusieurs jours, chose que l’on ne voit pas forcément dans un film d’une heure et trente minutes. Même si le jeu est plus court que le long métrage, le passage du temps est très bien retranscrit.

Hormis cette petite spécificité, c’est un jeu de plates-formes assez basique qui vous attend. On a une touche de tir/action, une touche de saut et l'on peut descendre d’une plate-forme avec la manipulation BAS+SAUT que certains jeux utilisent, mouvement utile pour esquiver certains ennemis ou projectiles. Il est également possible de casser le sol à certains endroits en faisant la combinaison inverse, SAUT+BAS donc, ce qui nous permet de visiter différentes parties d’un même niveau qui généralement se compose de plusieurs « étages ». Un timer de cinq petites minutes s’enclenche à chaque entrée du niveau, mais le traverser n'en demande généralement qu'une à deux, trois si vous faites du tourisme… Pour la difficulté « Hard », accrochez-vous parce qu’entre le temps moins long et les ennemis plus véloces, le timer vous paraîtra bien peu amical. Un système de checkpoints a également été pensé au cas où vous vous perdriez sur la petite longueur des niveaux. Je suis assez mauvaise langue puisque sur certains stages, ils seront vraiment nécessaires. A votre mort donc, vous vous retrouverez à une des lanternes allumées, l’unique lueur d’espoir dans toute cette obscurité. Les boss, généralement, ne seront en rien difficiles… Ils pourraient vous occuper un certain temps vu que vous les terminerez quasiment toujours aux cailloux mais une fois le pattern assimilé, ils ne vous toucheront même plus.

Alors oui, le gameplay reste classique malgré quelques petits défauts tout sauf inquiétants. Seulement, je n’ai pas abordé un des points les plus louches de ce dernier, encore un choix made in Probe Entertainment qui n’a de cesse de nous étonner. Sur certains niveaux, vous pourrez actionner des leviers. Ils auront pour effet d’agir sur une plate-forme ou un mécanisme nécessaire à votre bonne progression dans le jeu. Le hic, c’est que premièrement nous pouvons aisément confondre ces leviers avec du décor et deuzio, ils s’activent en sautant…. Autrement dit, il vous faudra sauter à l’endroit où vous voyez un levier pour l’activer. Pourquoi ne pas simplement avoir fait appel à la touche action du soft ? Encore une question sans réponse. Il est vrai que dans beaucoup de jeux vidéo, les leviers s’activent en sautant... Si encore nous parlions d’un interrupteur au sol, pourquoi pas mais dans le cas d’un levier collé au mur, je doute que ce soit la façon la plus intuitive de faire comprendre au joueur qu’une activation de ce type est nécessaire. Divers procédés assez illogiques en somme dans un seul soft, et niveau gameplay ça n’est pas tout ! Non, puisqu’il vous faudra parfois utiliser la manipulation SAUT + BAS, ordinairement dédiée, rappelons le, à la destruction du sol, pour déclencher le mouvement d’une plate-forme. Quant à savoir lesquelles fonctionnent ainsi, je vous laisse deviner…tout comme le jeu vous laissera le loisir de le découvrir par vous-même.

Scénario: 12/20

Le scénario proposé dans le titre de Probe Entertainment est assez similaire à l’œuvre cinématographique de Coppola qui apparaît d’ailleurs dans les crédits de fin laissant penser qu’il a contribué au jeu vidéo. A la différence près que les détails concernant l’amour entre Dracula et Mina sont absents. Dans le soft, il sera donc question de la quête de Jonathan Harker (petit-ami de Mina) qui tentera de tuer Dracula, guidé par une soif de vengeance sans limite. En effet, ce dernier lui a « volé » sa petite-amie en l’hypnotisant et en la transformant en vampire pour en faire sa favorite au grand regret de ses stryges. Le jeu commence donc par les extérieurs du château en Transylvanie, suivis d’une incursion au sein de ce dernier pour y tuer le maître des lieux. Aucune ligne cela dit pour expliquer ce qu’il se passe tout au long de l’aventure, on peut donc supposer que l’équipe de Probe se repose entièrement sur l’œuvre de Coppola.

Au moment de jouer au jeu pour la première fois, j’avais déjà en tête le livre de Stoker ainsi que le film de Coppola. L’œuvre littéraire, selon moi, dépasse de loin le film et celui-ci dépasse à son tour de très loin le jeu vidéo. Néanmoins, il est regrettable de constater qu’une personne n’ayant pas pris la peine de découvrir les deux autres œuvres aura la sensation de ne jouer qu’à un jeu de plates-formes de plus parmi tant d’autres, là où l’ouvrage et le long métrage sur lesquels il se repose tentent à eux deux de sublimer le genre du fantastique! Le souci donc, c’est que ce jeu-là n’a pas cette ambition. D’ailleurs, il semble n’en avoir aucune. Je ne me souviens pas vraiment si les vampires avaient spécialement la cote aux débuts des années quatre-vingt-dix, et donc si ce titre n’avait pour seul but que de surfer sur un effet de mode, mais je ne le pense pas. Une fois quelques stages passés donc, vous affrontez le Comte Dracula sans savoir ni pourquoi, ni comment. Vous aurez seulement la sensation d’être un héros lambda qui a vaincu les forces du mal…un cliché donc, loin de ce qu’est l’œuvre originale.

Bande son: 05/20

Dès l’allumage de la console et les premiers écrans, une mélodie vraiment agaçante se fera entendre. Celle-ci, malheureusement pour nous, ne disparaîtra qu’en éteignant la machine, à moins qu'elle ne se soit imprimée dans notre esprit d'ici là… La médiocrité de la bande son est plutôt étonnante lorsqu’on sait que le responsable n'est autre que le compositeur attitré de Probe Entertainment, Jeroen Tel, qui a composé des mélodies vraiment bonnes sur d’autres jeux. Je pense notamment à Cybernoid ou Lemmings tous deux sur Commodore 64, ou encore Robocop sur NES. A l’époque, le jeune homme se montrait très talentueux pour tirer profit des processeurs sonores des consoles. En parcourant tous ses travaux, on se rend compte que la Game Boy était loin d'avoir ses faveurs, seuls quatre jeux sur la version colorisée de cette plate-forme ayant bénéficié de son travail. Le reste se retrouve en grande partie sur Amiga, Commodore 64 ou PC.

Bram Stoker’s Dracula reste l’une des pires bande son sur Game Boy. C’est plus du bruit qu’une réelle musique, une grosse cacophonie qui percera vos tympans, et ce depuis le menu principal du jeu. Jeroen Tel a probablement tenté de donner un ton inquiétant avec des musiques aux tonalités très aiguës. Alors si sur certains niveaux –Scene 3- on peut trouver le mélange réussi, ça ne durera pas, puisque le jeu vous martèlera cette mélodie passable tout le long du level, et même s’ils sont plutôt courts, vous en aurez marre bien avant la fin de ce dernier. Les bruitages, eux aussi, pâtissent de ce côté brouillon. Vraiment désagréables à l’oreille, ils donnent le sentiment de « cracher » plus qu’autre chose.

Durée de vie : 10/20

Rien de bien étonnant, moins d’une heure passée sur le soft et vous en viendrez facilement à bout. N’oubliez pas, cela dit, de jouer au jeu directement en mode « Hard » histoire de ne pas perdre de temps dans les autres modes de difficulté sans intérêt qui ne vous présenteront qu’une partie du jeu. Il faudra compter une quarantaine de minutes pour terminer ce fameux mode « Hard », rien d’insurmontable en soi. Prenez garde quand même à vos vies puisque sans mots de passe ou continues, le jeu vous lancera l’écran de Game Over dès que vous perdrez vos trois vies.

Comment transformer des œuvres aussi inoubliables que le livre de Bram Stoker ou le film de Francis Ford Coppola, en un jeu qui ne restera pas longtemps dans les mémoires si ce n’est pour sa médiocrité en comparaison des œuvres susnommées ? Probe Entertainment nous offre quelques éléments de réponse en nous fournissant un jeu de plates-formes/action à la base sympathique mais qui dévoile son vrai visage si l’on prend la peine de s’y attarder, et surtout si sa musique n’a pas eu raison de nous dès les premières secondes de jeu. Quelques aspects sont plutôt réussis mais restent dans l’ombre à cause de tous les défauts déferlant sur eux comme un raz de marée. Les choix de Probe Entertainment concernant la réalisation et le gameplay ne sont pas toujours les meilleurs, donnant ainsi naissance à un jeu tout sauf intuitif. Les développeurs ont ainsi pris le parti de toucher à des codes inamovibles du jeu vidéo, comme la présence d'un bouton d'action, remplaçant ces mécaniques de gameplay par des idées aussi saugrenues que de devoir déclencher un saut pour actionner un levier savamment dissimulé au sein du décor. C'est ce genre de choses qui fait de Bram Stoker’s Dracula un titre moyen voire de mauvaise qualité. Testez-le tout de même puisque selon moi aucun jeu ne mérite d’être ignoré.

Réalisation: 09/20
Beaucoup de mauvais choix de la part de Probe Entertainment même si le jeu reste visuellement parlant très agréable et fidèle aux œuvres dont il est tiré. Dommage!

Gameplay: 11/20
Un gameplay simple, facile à prendre en main et qui n’aura pas de mystères pour nous dès les premiers écrans de jeu. En même temps la console Game Boy ne comporte pas autant de boutons que cela… Seule chose réellement mal pensée, les leviers entachent vraiment les atouts qui caractérisent le jeu. Encore une fois : dommage!

Scénario: 12/20
L’œuvre de Coppola qui a inspiré le jeu est respectée dans les grandes lignes. On a supprimé l’aspect romantique de la chose en oubliant les différentes histoires d’amour pour nous concentrer sur la quête épique de l’homme (Jonathan Harker) face au monstre fantastique presque immortel (Dracula). On part des jardins du château en Transylvanie pour terminer notre aventure dans les tréfonds du domaine du vampire. On regrettera quand même l’absence d’explications pour ceux qui sont passés à côté de l’œuvre cinématographique.

Bande-son: 05/20
Je ne vais me permettre qu’un seul mot : Insupportable !

Durée de vie: 10/20
Environ quarante minutes de jeu. Cela n’est ni trop, ni pas assez surtout compte tenu de la qualité générale du soft de Probe Entertainment.


Note globale: 9/20


Article publié le 19/07/2013 Jeu testé par Jsdef