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The Legend of Zelda - A Link to the Past

Section Test.


Zelda no Densetsu : Kamigami no Triforce & Yotsu no Tsurugi
14/03/2003
Edité par Nintendo
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The Legend of Zelda : A Link to the Past & Four Swords
03/12/2002
Edité par Nintendo
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The Legend of Zelda : A Link to the Past & Four Swords
28/03/2003
Edité par Nintendo
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Console: Nintendo Game Boy Advance
Genre:Action/Aventure
Développeur: Capcom
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Nintendo Super Nes-

Photo de la boite de The Legend of Zelda - A Link to the Past
The Legend of Zelda - A Link to the Past, capture d'écran The Legend of Zelda - A Link to the Past, capture d'écran The Legend of Zelda - A Link to the Past, capture d'écran
Qu'il est doux le temps où nous évoluions dans un environnement en 2D, où les commandes d'un jeu étaient simples d'accès, où la difficulté augmentait de manière exponentielle au fil du jeu, où l'univers à explorer était vaste, rempli de pièges perfides et d'obstacles qui semblaient insurmontables. Souvenez-vous, en 1991, lorsque vous n'étiez qu'un petit enfant aux boucles blondes, du plaisir intense que vous aviez à parcourir le monde d'Hyrule. Votre émerveillement face à une contrée aussi vaste, aussi riche, votre quête passionnante, qui vous happait des heures durant, ignorant même les appels de votre mamounette qui venait de vous préparer votre goûter.

Les années ont passé. Les consoles ont évolué. Les jeux aussi. Mais en 2003, Capcom décide de nous offrir un très beau cadeau : celui de nous replonger, le temps d'une partie, dans la peau de Link. Moi, je suis une grande nostalgique de ce temps, et j'ai eu envie, l'espace d'un test, de vous faire partager cette sensation que je peux avoir lorsque je saisis ma console pour jouer et rejouer à « A Link To The Past » (bon, et parce que le nom du jeu est un peu long à taper, j'en parlerai par la suite sous l'appellation ALTTP).


En route pour … pour quoi déjà ?

Bon, je pense que tout le monde connaît les personnages récurrents de la séries des Zelda. Link, notre héros tout de vert vêtu, est armé d'une épée, d'un bouclier, et surtout doté de la marque des héros sur sa main. En gros, quel que soit le drame qui se déroulera près ou loin de lui, c'est à lui qu'incombera la tâche de sauver le monde. Et en plus, il est beau. Qui dit gentil, dit méchant. Et là, on en a un sacré spécimen, j'ai nommé Ganondorf. Lui, il est vraiment pas cool, et il veut toujours dominer le monde, et ce par la ruse, la cruauté, la manipulation et le mensonge. Il est moche, il est gros, il fait peur. Évidemment, il faut donner une vraie motivation à Link, parce que sauver le monde, ça va cinq minutes. Dans le rôle de la motivation, j'ai donc nommé la princesse greluche Zelda, qui se fera enlever par Ganondorf durant la partie. Bon, elle a une jolie robe rose, une couronne en or, un Q.I d'huître et a constamment besoin de l'aide de notre héros. Et lui, bon prince, ira la tirer des griffes poilues de Ganon.

Le concept n'est pas sans rappeler celui de Mario : un héros avec une couleur prédominante, un gros méchant tout laid, et une princesse pas très dégourdie qui se retrouve toujours dans des situations pas possibles. Rappelons au passage que la série  a été produite par Nintendo, et qu'on ne change pas une configuration qui gagne… Cela dit, si le thème est bateau, il reste efficace et donne immédiatement un sens à notre quête. Et puis, il ne faut pas être trop négatif non plus, parce que si le scénario n'est pas exceptionnel, le jeu est tellement vaste que l'on oublie vite ce que l'on est censé faire tant on est immergé dans notre épopée. Savoir pourquoi l'on en est arrivé là n'a finalement pas grande importance, tant les défis à relever sont prenants.

L'opus ALTTP varie quelque peu les plaisirs, et cette fois ci, vous n'aurez pas affaire à Ganon, mais à Agahnim, un sorcier voulant briser les sept sceaux des sages à l'aide des descendantes des sages (vous noterez que ce ne sont que des femelles faibles...) qu'il aura enlevées, dans l'espoir de créer une brèche entre la Terre d'Or et Hyrule et dominer ces deux mondes. Il vous faudra trouver Excalibur, l'épée du héros, pour venir à bout de votre quête. Et je rajoute encore une petite chose, sans pour autant spoiler le jeu… l'ennemi n'est pas toujours celui que l'on croit.

Enfin, il faut savoir qu'il existe une véritable légende autour d'Hyrule et de la Terre d'Or. Elle n'est pas du tout abordée dans la version originale sur SNES, mais fait en revanche office d'introduction dans la version GBA. Le scénario s'étoffe quelque peu, et même si la légende en elle même ne change pas vraiment la quête que vous aurez à faire, il vous sera toujours instructif d'en apprendre plus sur la création d'Hyrule et l'existence du sceau des sept sages.

C'est joli au moins ?

La première chose à noter, c'est que nous sommes dans un univers en 2D. En effet, il s'agit du remake d'un jeu sorti en 1991, là où la 3D n'en était encore qu'à ses balbutiements. Cela étant dit, j'irais bien passer mes vacances à Hyrule. Enfin… dans le monde de lumière d'Hyrule. Parce que oui, ce qui fait l'une des grandes particularités de ce jeu, c'est que cette contrée a deux facettes, appelées subtilement « le monde de lumière » et « le monde des ténèbres ».

Ces deux versants d'un même pays donnent au soft une saveur tout à fait appréciable, et surtout, elle a permis aux graphistes d'offrir aux joueurs de nombreuses originalités. Faire d'une seule carte deux mondes distincts et très différents peut nous sembler presque normal aujourd'hui, mais rappelons que le jeu date de 1991, et qu'à l'époque c'était tout simplement une idée de génie (idée qui sera reprise plus tard, sous deux autres perspectives, dans « Oracles of Seasons » et « Oracles of Ages » sur GBC).

Il vous suffit d'un miroir magique pour pouvoir voguer d'un monde à l'autre. Le monde de la lumière est accueillant, verdoyant, et si vous avez des ennemis, ils sont identifiables et plutôt faciles à éliminer. Les côtes sont chaleureuses, il fait bon de se promener dans une forêt, le château est turquoise, presque fluorescent. Bref, vous l'aurez compris, l'intention était de vous donner une sensation de confort. Tout le contraire, bien sûr du monde des ténèbres, qui est pauvre, triste, sombre et dont les vies qui l'animent ne sont que de pauvres esprits enfermés dans des corps d'animaux. D'ailleurs, vous aussi vous passerez par une phase animale. Car le monde des ténèbres vous obligera à revêtir la forme de l'animal qui correspond à votre moi le plus profond. Et avec cela, vous ne pourrez pas utiliser d'armes, ni d'objets, ce qui est ma foi fort handicapant. Heureusement, vous aurez très vite la possibilité d'obtenir un item vous permettant de garder votre forme humaine, quel que soit le monde que vous parcourrez. Il ne sera pas rare de vous retrouver face à un orage grondant. Les arbres auront perdu cette couleur joyeuse et aborderont des nuances marrons, rouges, et jaunes, vous vous ferez attaquer à tous les coins d'écrans par de vilains ennemis qui semblent beaucoup vous en vouloir. Ennemis qui d'ailleurs auront tous une forme animale, et je vous avoue que cela m'a beaucoup amusée de voir une espèce de vachette debout sur deux de ses pattes me foncer dessus avec une lance…

Bref, le pari est réussi : le monde de lumière a un background digne de celui des bisounours, celui des ténèbres est glauque à souhait. Et dans chaque versant, vous aurez des paysages typés, tels une immense montagne rocheuse, un désert aride, un village typique, un marais… bref, toutes ces petites choses que l'on rencontre souvent dans les contrées d'un bon jeu d'aventure. Et bien sûr, pas d'aventures de Link sans un village Cocorico. ALTTP n'échappera pas à la coutume, et vous aurez donc la possibilité de faire un petit tour dans cette bourgade maintenant culte. Disponible seulement dans le monde de lumière (elle se transformera en village des voleurs lorsque vous serez englouti dans les ténèbres), vous aurez donc la joie de la visiter, de taper sur des poules pour faire attaquer, bref, ici, on retrouve un hameau typique de la série Zelda, et on en redemande !

Les traits de chaque personnage seront parfaitement exécutés, et vous retrouverez un bon nombre de petits détails cachés dans le décor (petits portraits de Mario disséminés dans quelques maisonnettes, des arbres qui parlent, d'autres qui laisseront des grosses pommes appétissantes et régénérantes … Bref tout un tas de petits détails amusants que vous pourrez découvrir vous même).

Enfin, un petit mot sur les donjons est nécessaire. Il est de notoriété publique que ces derniers sont l'essence même des opus de la série Zelda. Un principe souvent imité, rarement égalé. ALTTP ne fait pas entorse à la règle, et vous serez amené à visiter onze donjons, du plus simple au plus tordu. Les backgrounds changeront peu d'un donjon à un autre (c'est à dire que vous retrouverez toujours les mêmes pierres, les mêmes torches, bref, la base même vous semblera un peu répétitive, même si les couleurs changeront d'un bâtiment à l'autre… ), mais le côté labyrinthe de certains temples ne vous laissera pas de marbre… S'il n'y a rien d'original dans le dessin même, c'est plus sur la forme du donjon que l'on pourra s'extasier (et aussi maudire jusqu'à la dixième génération l'imbécile qui s'est cru intelligent en créant des endroits aussi vastes et aussi complexes).

En bref, des graphismes colorés, un background sympa et souvent interactif, des ennemis crédibles et parfois amusants, des détails sympathiques... Certes, on évolue dans un environnement 2D, mais il faut reconnaître qu'il a franchement la classe.

Avancer, Reculer, Frapper, Revenir … un vrai sportif ce Link …

En quelques mots : un vrai bonheur.
Bon, évidemment, je vais vous détailler tout cela, et ensuite, vous comprendrez mon enthousiasme sans borne concernant la jouabilité du soft.

Si l'on compare une manette de SNES et une GBA, on constatera un écart de deux boutons. Qu'à cela ne tienne, ce n'est pas ça qui posera problème, et l'adaptation est parfaite. La prise en main sera à la fois ergonomique et intuitive, et ne posera pas une seule fois problème.

Le fait le plus remarquable dans ALTTP, c'est la fluidité de Link. Il se déplacera d'une allure rapide et souple, répondra parfaitement aux commandes que vous lui donnerez. Les phases de combat seront des moments de plaisir, car Link sera réellement habile de ses mains, et saura parfaitement se servir de son épée. Les différents items mis à votre disposition seront aussi utiles les uns que les autres, et surtout très simples d'utilisation. Pas besoin de cinquante manip' pour faire une seule action, tout coule de source.

Dans les items à citer, on retrouve l'indispensable boomerang (sans qui Link ne serait pas lui même), le bouclier, les bombes, l'arc et les flèches, mais aussi quelques petits nouveaux comme la canne de Byrna (qui vous permettra de créer un halo défensif autour de vous), la cape magique (qui vous rendra invisible et invulnérable)… Certains objets nécessitent d'avoir remplie une jauge de magie (la canne de Byrna et la cape en font partie… sinon, ça rendrait le jeu un peu trop facile vous ne croyez pas ?). Chaque objet que vous trouverez aura son utilité à un moment où à un autre. Fait plutôt remarquable, certains ne se retrouvent pas obligatoirement sur votre chemin, et ce seront des trésors bien cachés obtenus dans de petites quêtes annexes. Enfin, un objet indispensable et propre à ALTTP, sera le miroir magique, qui vous permettra d'aller du monde des ténèbres à celui de la lumière. La réciproque n'est pas valable, et pour faire le retour, il vous faudra trouver de petites portes disséminées un peu partout dans Hyrule (des sortes de téléporteurs dans les tons bleus).

Enfin, votre équipement pourra gagner en puissance, et vous trouverez sur votre chemin des cottes de maille qui vous protégeront de plus en plus, des boucliers plus puissants, et bien sûr, une épée qui ne demande qu'à être upgradée !

Bien entendu, ce qui fait la renommée de la série Zelda, ce sont les casse tête en tous genres. ALTTP ne déroge pas à la règle, et niveau énigmes, vous serez plus que servis. Vous en trouverez bien entendu dans tous les donjons, car si la progression est linéaire, il vous faudra faire preuve d'une bonne dose de réflexion pour avancer. De même que votre exploration de la map ne sera pas de tout repos : il vous faudra régulièrement avoir beaucoup de jugeote et un sacré sens de l'orientation pour parvenir à rejoindre certaines parties d'Hyrule. Le fait d'avoir deux mondes parallèles rajoute une petite difficulté supplémentaire, car il vous faudra agir intelligemment dans un versant pour pouvoir atterrir au bon endroit dans l'autre. Sans parler des boss qui, le jeu avançant, seront de plus en plus puissants, et demanderont de la part du joueur de la patience, de la réflexion et de l'action. Vous devrez bien souvent utiliser deux à trois objets différents pour en venir à bout, et en cela, on remercie l'équipe de ALTTP d'avoir fait en sorte que l'inventaire des objets et leur prise en main soit simple.

Beaucoup de subtilité au programme donc, et de ce fait, la fluidité de notre héros n'en est que plus appréciable : on peut se concentrer sur l'énigme, sans avoir à pester contre un Link trop lent ou trop pataud. Enfin, le nombre astronomique d'objets disponibles vous permet d'envisager de nombreuses combinaisons suivant les situations auxquelles vous serez confrontés.

Si l'on chantait ?

Tous les geeks en herbe connaissent le thème principal des jeux Zelda. Ici, vous le retrouverez comme musique d'exploration dans le monde de lumière, et nous ferons face à une sorte de remix plus « guerrier » lorsque nous serons au sein du monde des ténèbres. Évidemment, chaque donjon aura sa propre musique, et la bande son changera suivant les lieux que vous parcourrez (village, château, maison…). Enfin, Koji Kondo (compositeur de la plupart des Zeldas, d'une bonne majorité des jeux Mario, mais aussi de certains épisodes de Pokémons, de Starfox Adventure's… excusez du peu !) nous fait un très beau cadeau, celui de nous proposer un très grand nombre de bruitages, ce qui n'était pas le cas dans la version SNES : du petit cri guerrier que notre héros poussera lorsqu'il donnera un coup d'épée au bruit de dépit lorsqu'il se fera toucher, le moindre son est jouissif et rendra le héros plus vivant encore. La bande son est vraiment très travaillée, et pallie les rares défauts de ses prédécesseurs. Allez, juste une petite remarque : il n'y a pas de Gorons dans ce jeu, donc pas de musique Goron. Et j'adore la musique du village Goron !

Et ça se termine quand sa quête là ?

The Legend Of Zelda, A Link To The Past est à lui seul un combiné de deux jeux : le fait de pouvoir explorer deux mondes parallèles rallonge sensiblement notre quête. Vous aurez d'abord accès au monde de lumière, mais au bout d'un petit quart de jeu, vous en découvrirez la partie sombre. Comme dans n'importe quel opus de Zelda, vous devrez vous rendre quatre fois au même endroit à des moments différents de votre partie pour obtenir un item indispensable à votre quête. Dit comme ça, cela peut paraître lassant, mais c'est aussi ce qui fait le charme de ces jeux... Les donjons sont labyrinthiques, et j'avoue avoir passé dans certains temples un nombre de minutes que je ne pourrai dévoiler ici! Tenter d'avoir tous les items disponibles vous donnera aussi du fil à retordre, car il vous faudra explorer de fond en comble tous les recoins d'Hyrule. Ce qui fait aussi la force de ce jeu, c'est le fait de pouvoir le faire, encore et encore, sans vraiment se lasser. Si le scénario ne change pas, vous aurez toujours une petite décharge de plaisir lorsque vous verrez l'écran d'accueil. C'est comme ça avec Zelda.


Bon, d'accord, c'est un remake, mais concrètement, tu en as vu beaucoup des différences ?

Dans l'absolu? Non, pas tellement, en tout cas pour ALTTP. Il s'agit de petits détails par ci par là (les cris de Link par exemple, ou bien le système de sauvegarde qui permet de reprendre la partie là où on l'avait laissée, ou encore des petites modifications dans les dialogues), mais rien de bien nouveau pour celui qui s'était régalé des heures durant sur la version SNES.

Ce qui donne un vrai coup de jeune au jeu, c'est bien sûr la possibililté de jouer à « Four Swords ». Ce jeu annexe donne tout son sens au mot remake. Deux conditions : avoir un câble Link (rien à voir avec le héros) et un copain qui possède le jeu. En effet, l'aventure Four Swords est une coopération en multijoueurs, qui donne une saveur toute particulière à la série. Autant vous le dire tout de suite, je n'ai malheureusement jamais trouvé d'acolyte avec qui tenter l'expérience, mais cela ne m'a pas empêchée de me renseigner et surtout d'avoir mon propre avis sur cette extension.

De deux à quatre joueurs, Four Swords vous permettra d'évoluer chacun indépendamment l'un de l'autre dans un donjon. Il y a bien sûr un scénario, qui ne paraîtra pas tout à fait inconnu à tous ceux qui ont joué à « Zelda The Minish Cap » sur GBA. En effet, il s'agit là d'une quête ancienne, dans laquelle Link va s'armer de courage pour affronter Vaati, qui a enlevé… allez, vous avez tous deviné, c'est encore la princesse Zelda qui s'est faite avoir.

Le système d'exploration est plutôt simple : il s'agit de coopération (tirer des objets en même temps, attaquer chacun une partie d'une fleur …) dans des donjons générés de manière tout à fait aléatoire, au bout desquels vous retrouverez un boss à achever. Vous devrez accumuler des rubis, pour pouvoir prétendre à une récompense, à savoir une clef, qui sera obligatoire pour progresser dans le jeu. Vous obtiendrez d'abord des clefs en argent, puis des clefs en or, puis enfin, des clefs du héros. Petit plus, le joueur ayant obtenu seul le plus de rubis obtiendra une médaille… Dix médailles donnent accès à une quête bonus dans ALTTP (une suite de dix énigmes, pour débloquer une nouvelle attaque à l'épée).

Donc non seulement vous jouez en coopération, mais aussi de manière plus personnelle, en essayant d'amasser le plus de rubis, puisque cela vous permet de débloquer un petit plus dans ALTTP! Vous pouvez en effet poser des bâtons dans les roues de vos coéquipiers (les frapper, les porter…). Finalement, on a à la fois une vraie coopération, mais aussi un système à la Mario Party, ou chacun œuvre pour lui même, en faisant un maximum de coups bas à son adversaire. Enfin, si vous finissez Four Swords ET ALTTP, vous aurez accès à un donjon caché …

Je trouve que le concept est intéressant, même si je regrette qu'il faille acheter plusieurs jeux, pour pouvoir exploiter au maximum le titre et son contenu. Ça pousse un peu trop à la consommation à mon goût, et pour la rétro gameuse que je suis, ce n'est que plus frustrant aujourd'hui puisqu'il n'existe personne dans mon entourage ayant une GBA + le jeu… Du coup, je reste un peu sur ma faim, malgré une envie très forte de tester ce mode coopération… Bon, ça, c'était pour mon petit côté « anti-consumérisme »… parce qu'il est important de préciser, pour la petite histoire, que le jeu sortira ensuite sur une console de salon (à savoir la Game Cube), palliant au gros défaut de son ancêtre sur GBA… Cette nouvelle mouture proposera en effet un mode solo, en plus de la coopération. Je ne m'étendrai pas plus sur le sujet, car ce n'est pas le but de mon test, mais voilà, je pense qu'il était important de vous cultiver un peu (allez, encore un tout petit mot, le mode coopération demandera à chaque joueur de posséder une GBA et le jeu …). Et bien sûr, l'arrivée de la DS et la possibilité de jouer en Wi-Fi fera renaître une fois de plus l'épopée de l'épée de quatre (Gratuitement en plus. J'irais presque jusqu'à retirer ce que j'ai dit sur le fait qu'on nous a poussé à la consommation!).

Parler de remake de la version SNES est donc peut être exagéré … il s'agit en fait du jeu original avec en plus une quête annexe (sacrée quête tout de même, puisqu'elle vous demandera beaucoup de temps et d'habileté!) sur une base multijoueurs. Peut être Nintendo voulait-il allez plus loin avec son câble Link, qui, reconnaissons le, a surtout été utile à tous les pokémaniacs …

La recette d'un excellent jeu est là : un scénario bien ficelé avec un gentil, un méchant et une princesse, des graphismes propres et efficaces, une superbe bande son, une excellente jouabilité, une durée de vie plus que raisonnable et un mode multijoueurs qui, s'il est réservé à quelques uns ayant le matériel nécessaire, a le mérite d'être étoffé et de proposer à lui seul une quête de plusieurs heures.

Scénario : 15/20. Pauvre Zelda, elle se retrouve toujours dans des situations improbables. Un petit plus pour toute la légende entourant Hyrule.
Réalisation : 16/20. Tout simplement un très beau jeu pour une console de poche
Gameplay : 18/20. Simple, ergonomique et proposant des dizaines de possibilités
Bande Son : 16/20. Soyons honnêtes. On est portés par la musique.
Durée de vie :17/20. Non seulement on est face à un jeu avec une vraie difficulté, qu'on aura plaisir à ressortir du placard, mais en plus, la quête Four Swords rajoute quelques heures de jeu…

Note Générale : 18/20.


Article publié le 13/04/2012 Jeu testé par Eiwhaz