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Yoshi s Story

Section Test.


Yoshi's Story
21/12/1997
Edité par Nintendo
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Yoshi's Story
01/03/1998
Edité par Nintendo
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Yoshi's Story
10/05/1998
Edité par Nintendo
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Console: Nintendo 64
Genre:Plates-Formes
Développeur: Nintendo
Joueurs: 1 à 4
Existe aussi sur: Virtual Console WII-

Photo de la boite de Yoshi s Story
Yoshi s Story, capture d'écran Yoshi s Story, capture d'écran Yoshi s Story, capture d'écran
En 1995, Nintendo abat ses dernières cartes pour faire face au nouvel ennemi, la Playstation, après l'échec cuisant de l'accord qu'ils avaient entrepris avec Sony. Et oui, un peu d'histoire ne fait pas de mal, la Playstation a failli être un add-on qu'on aurait branché en-dessous de la Super Nintendo, à la manière d'un Mega-CD d'un certain Maitre Sega. Cet accord n'existant plus suite à des petits conflits entre les deux firmes, Nintendo se retrouve bien seul, trop seul. Ceci dit, Big N n’a pas dit son dernier mot et sort Super Mario World 2 : Yoshi's Island, un mega hit qui renouvelle complètement le genre, ce qui a pour effet de booster, le temps d'un bref moment, les ventes chez la firme au plombier moustachu (je déteste cette expression que tout le monde emploie). Dès le Line-up de la Nintendo 64, on aperçoit un certain « Yoshi's Island 64 ». Oyez, oyez, braves gens, Yoshi est de retour, et on est en droit de supposer que ce jeu sera une pure bombe atomique, du moins c'est ce qu'on imagine, ce que l'on espère...Cette espérance, au fil des infos et des screenshots affichés dans les magazines (bah oui, internet n'était pas très très populaire à cette époque) laissent de plus en plus le doute planer sur la qualité du titre. Alors ? Verdict ?

Un nouveau nom pour une nouvelle histoire

Le jeu, rebaptisé « Yoshi's Story » à quelques mois de sa sortie, n'aura, contre toute attente, pas comme vedette bébé Mario et encore moins grand père Mario. En effet, c'est Yoshi himself qui va assumer le statut de vedette, seul comme un grand. L'histoire se déroule sur l'Ile des Yoshis où tout ce beau monde est heureux et content (voir « L'ours Mathurin et la famille Wallace »). Un arbre magique, le « Super Happy Tree » est sur l'Ile ce que les maths sont au mathématicien, ce que le film est au cinéphile, ce que la bière est à l' « Angry Video Game Nerd », ce que « l'Angry Video Game Nerd » est à moi. Bref cet arbre est comme un Dieu pour la communauté des Yoshis. Mais un jour, le maléfique Baby Bowser (ou Bowser Jr) enleva l'arbre et transforma l'Ile des Yoshis en un livre ce qui a pour effet de rendre la vie insupportable sur l'ile. Six Œufs ont été épargnés par tout ce malheur grâce à leur coquille résistante, et décident donc, en leur âme et conscience de faire revenir le bonheur sur l'ile en allant botter le derche de cet enfoiré de Baby Bowser. Tout un programme madame la boulangère !

C'est meugnon tout ça !

Après l'intro tout belle et toute rose sur fond de chants de Yoshis, L'aventure peut commencer, le livre s'ouvre à la manière d'un livre pour gosse avec plein de décors en reliefs qui en sortent (vous voyez de quoi je veux parler hein ?). Dès lors, vous pouvez choisir un stage parmi quatre, en sachant que vous en effectuerez qu'un seul de ces quatre là dans une partie. Pour être plus clair, vous avez en théorie, à chaque page du livre (qui correspond chacune à un niveau), le choix entre quatre stages (sous certaines conditions que j'évoquerai plus bas), ce qui fait que chaque partie de Yoshi's Story est différente.

Les premiers mots qui sortiront de votre bouche seront « c'est mignon tout plein ». En effet, les couleurs sont pastels, les sons qu'émet Yoshi sont on ne peut plus craquants, les ennemis sont eux aussi mimis au possible, trop peut-être... En parcourant les niveaux, on ne retrouve pas les éléments qui ont fait de Yoshi's Island (de la Super Nintendo) un jeu incontournable et mythique. Le but du jeu est de ramasser le plus de fruits possibles, et dès que vous en avez collecté assez, le stage se termine. Tout con comme principe, tellement con qu'il fallait y penser.

Fruit du jour, et fruit favori

Au début de votre quête, vous devrez définir (au hasard) le « fruit du jour », c'est à dire le fruit qui vous donnera le plus de points quand vous le mangerez. Une fois le fruit du jour déterminé, il ne changera plus jusqu'à la fin de la partie. Tous les Yoshis n'aiment pas les mêmes fruits, c'est bien connu, ainsi le Yoshi rouge préfèrera les pommes, le bleu préfèrera les raisins. Enfin, tous les Yoshis seront d'accord sur un seul et même fruit favori, le melon, ils l'aiment tous ! Une fois ces informations acquises, à vous de faire péter le hi-score en ne mangeant que les fruits adéquats. Si vous marquez assez de points en mangeant les 30 fruits qui marqueront le plus de points et les différents bonus disponibles (pièces, cœurs,...), vous aurez le droit à de nouveaux stages indisponibles jusque là.

Structure et apparence des stages

Ce qui ressort des stages, c'est la simplicité déconcertante de ceux-ci. Ils n’ont ni queue ni tête car il s'agit en réalité d'une sorte d'aire de jeu à plusieurs environnements où sont dispersés les fruits. Si certains passages vont vous demander un minimum de dextérité, d'autres sont absolument désolants et on se croit parfois dans un jeu pour gosse, ce qui n'est pas forcément faux, vu l'allure un peu « niaise » du soft en général. Les décors regorgent de secrets, ainsi, si vous faites renifler votre Yoshi, vous pourrez découvrir des pièces, ou bien encore des fruits délicieux. Certains mécanismes sont tout à fait plaisants mais on va dire que c'est du déjà vu et c'est bien dommage que les développeurs ne se soient pas plus creusé la tête pour nous en trouver d'encore plus ingénieux. Plusieurs environnements très variés et très bien réalisés vous chatouilleront les pupilles. Forêts, grottes, coulées de lave, tuyauteries, châteaux, tout est superbement bien fait et à ce niveau là, le soft fait très fort.

Techniquement parlant...

Dans le genre 2D, Yoshi's Story est un jeu de toute beauté. Il excelle dans les contrastes et l'aspect de tout ce qui est affiché à l'écran. Les ennemis sont parfois énormes (notamment les Boss, et on fait l'objet d'un travail manifestement poussé). Ceci dit, leur résistance n'ont d'égal que leur pitoyable QI, ils se désintègrent en un clin d'œil. L'animation ne souffre d'aucun défaut (on est sur N64). Niveau gameplay, là aussi c'est du tout bon. On saute, on tire la langue pour manger, s'accrocher (et d'autres choses encore).

La bande son de Yoshi's Story laisse sceptique, même s'il faut bien avouer qu'elle est parfaitement bien réalisée. Sceptique dans le sens où les thèmes sont réellement enfantins. On aurait peut-être aimé des chansons plus entrainantes que lentes et gamins. Mais enfin, il faut aussi voir le bon côté des choses, c'est si bon de replonger en enfance...


Durée de vie

30 à 40 minutes pour le mode story. Si vous voulez tout débloquer, il vous faut grosso-modo un après midi. Dommage, quand on voit l'aspect très sympathique du soft. Après il ne vous restera que le mode challenge qui consiste à faire péter les hi-scores dans le stage que vous choisirez.

Verdict

Un retour en demi-teinte pour Yoshi et sa tribu. Après un flamboyant Yoshi's Island sur Super Nintendo, cet opus fait grise mine. Cependant, il n'est pas dénué d'un certain charme qui, je le pense sincèrement, ravira les fans de Yoshi de la première heure. Dommage que la durée de vie soit si pauvre car l'aspect général du soft est, certes déroutant, mais finalement assez plaisant.

Histoire 14/20 : Un monde tout rose se fait transformer en livre, c'est pour le moins original sans atteindre des sommets d'inventivité.

Graphismes 18/20 : De la 2D à la Donkey Kong Country absolument irréprochable. Les couleurs pastels confèrent une atmosphère particulière et l'animation est infaillible. Parfait !

Gameplay 15/20 : Réduit à son strict minimum, il n'en est pas pour autant mauvais. Un travail conventionnel dirons-nous, mais efficace.

Musique 13/20 : Douces et reposantes, mais trop infantiles. Il en va de même pour tous les bruitages.

Durée de vie 7/20 : S'il vous faudra 30 à 40 minutes pour finir le jeu, un après-midi de dur labeur vous suffira pour le visiter en sa globalité, trop court, c'est dommage !


NOTE GLOBALE 13/20


Article publié le 26/10/2008 Jeu testé par MaitreCoq